Machette
: Arme favorite des voyous qui ne peuvent pas
se procurer d'armes à feu, pas cher et autorisée par la loi, on la
retrouve souvent dans les rixes de bandes rivales.
Mah-jong
: « ma » : chanvre et « jiang » :
général. Jeu chinois ressemblant aux dominos (en plus
compliqué) très prisé à Hong Kong. On le retrouve par exemple
dans In The Mood For Love ou plus récemment dans Fat Choi
Spirit où Andy Lau joue un expert de ce jeu semblable au
"God Of Gambler".
Le mah-jong apparut vers 1860 sous les Qing, vraisemblablement
introduit par Hong Xiu-Quan, initiateur de la révolte des Taiping.
C’est un dérivé d’un jeu beaucoup plus ancien, les Sapèques,
né vers l’an 1000 sous la dynastie des Song du Nord. Son nom provient du mot chinois maque (« moineau »),
par lequel on le désignait au 19ème siècle en Chine
centrale. Originellement réservé à l’élite intellectuelle et
aux nobles, ce jeu se démocratise en 1911 avec la 1ère
république de Chine. Il est introduit en occident dans les années
20.
Il se compose de 144 tuiles :
- 8 honneurs suprêmes : 4 fleurs et 4 saisons
- 12 honneurs supérieurs : 4 dragons rouges, 4 dragons verts,
4 dragons blancs
- 16 honneurs simples : 4 vents d’Est, 4 vents du Sud, 4
vents d’Ouest, 4 vents du Nord.
- 108 tuiles ordinaires : 36 bambous, 36 caractères, 36
cercles.
Les combinaisons : (les noms changent en fonction des
provinces)
- Chi (« manger ») : une suite : 3 tuiles qui
se suivent
- Peng (« heurter ») : un brelan : 3 tuiles
identiques
- Gang (« barre ») : un carré : 4 tuiles
identiques
- Jiang (« général ») : une paire : 2
tuiles identiques
Petit résumé de présentation (voir les notices de jeu pour plus
de détails) : Le Mah-jong se joue généralement à quatre
mais vous pouvez quand même y jouer à deux. Les 144 tuiles sont mélangées puis rassemblées pour constituer
une muraille carrée. Les joueurs lancent chacun à leur tour deux dés. Celui dont la
somme est la plus importante réalise la brèche. A partir de là,
on va prendre les tuiles et en distribuer 14 au faiseur de brèche
et 13 aux autres joueurs. Le faiseur de brèche commence en piochant une tuile dans la
muraille .Si elle l’intéresse, il l’a garde et en rejette une
parmi les 15 qu’ils possèdent. Sinon, il rejette directement la
tuile qu’il vient de tirer; pour garder le même nombre de tuiles
qu’au départ. Puis c’est au tour de l’autre joueur et ainsi
de suite. Les tuiles rejetées sont placées face visible à l’intérieur
de la muraille. Le but étant de faire des combinaisons complètes. Le premier joueur qui a complété toutes ses combinaisons retourne
ses tuiles en disant Hu le ! (« J’ai
gagné »).
Source : Le livre de tous les jeux Ed Solar
Manchot
(One-armed Swordsman) :
L'un des
personnages les plus célèbre et les plus populaire des arts
martiaux. On trouve son origine dans un roman de Jin Yong "The
Mythical Crane Hero" dont le protagoniste, Yang Guo perd son
bras, coupé par sa soeur. Ce héros handicapé vient peut-être du
samouraï aveugle Zatoichi (il le combattra même dans une
co-production nippo-HK !). Mais c'est avec le film de Chang
Cheh The One-Armed Swordsman avec Jimmy
Wang Yu qui l'impose dans toutes les mémoires. L'autre grand
manchot fut également incarné par David
Chiang dans le culte The New One-Armed Swordsman (La rage
du Tigre) suivi dernièrement de Chiu Man Chuk dans The
Blade de Tsui Hark. Entre les deux, Daniel Lee rendra
également hommage au héros avec son contemporain What Price
Survival (Frères d'Armes).
Mandarin
:
C'est le dialecte commun du chinois, parlé
par plus de 70 % d'entre-eux, par Taiwan et par d'autres pays
limitrophes.
Mandchou : peuple descendant des
Djurdjets (Ruzhen en mandarin) de Mongolie orientale.
Nurhaci , le Khan (chef) des Djurdjets se proclama empereur
entreprit la conquête de la Chine. Son fils, Huang Tai-Ji changa le
nom de djurdjet pour celui de mandchou et l’empire Jin pour celui
de dynastie Qing et continua l’invasion commencée par son père.
Cette conquête débuta par la Manchourie, d’où le nom de
Mandchou. (Sources : Que sais je ? La Chine impériale
de Denys Lombard & Encarta)
Mangas
: Tout comme au Japon, il existe des bandes
dessinées à Hong Kong. Celles-ci tirent leurs origines des mangas
nippons, mais sont quand même différents, puisqu'elles s'inspirent
plus de la culture chinoise et des films HK. Le dessinateur le plus
connu est Andy Seto. Elles sont également
plus travaillées et inspirent également quelques films live comme The
Stormriders, A Man Called Hero, Young And Dangerous. Voir
l'article sur le HKC1 pour plus de détails.
Mante
Religieuse (Technique de la) : Une des techniques animalières du Kung Fu. Comme
souvent dans ce domaine ce sont Samo Hung et Liu Chia Liang qui lui
donnèrent ses lettres de noblesses. Samo dans Warriors 2
pour le grand méchant joué par Fung Hak On
et
Liu Chia Liang
dans l’excellent La Mante Religieuse avec David Chiang.
Mo
Lai To : Humour typiquement
hongkongais basé essentiellement sur l'absurde et le non-sens. Avec
les jeux de mots chinois intraduisibles en français, c'est l'humour
le plus en vogue là-bas. Le spécialiste du "mo lai to"
est sans nul doute le pétomane Wong Jing
qui fut l'un des précurseurs du genre suivi de très près par
le délirant Stephen Chow.
Mongkok
: Quartier de Hong Kong au nord de Tsim Sha Tsui à
Kowloon. Il est surtout connu pour deux choses : Proposer le
matériel informatique, vidéo etc aux meilleurs prix et être très
fréquenté par les triades (comme Yau Ma Tei). D'où le titre du
film Mongkok Story avec Anthony Wong.
Montage
: Il est essentiel dans certains
films HK. C'est grâce à un montage "hyper cut" que l'on
pourra dissimuler
à l'œil humain les câbles qui foisonnent dans les scènes
d'action made in Hong Kong. Il est cependant à noter qu'avec les
progrès des effets spéciaux et le gommage digital des artifices il
n'est plus indispensable de passer par ce stratagème. Or, les monteurs habitués au rythme trépidant de la vie
hongkongaise n'ont pas ralenti le rythme. A l'opposé, ce sont les
ralentis qui ont donné la marque de fabrique de certains
réalisateurs. Le plus connu reste sans nul doute John Woo, qui avec
l'aide de son monteur attitré David Wu (qui collabora ensuite avec
Christophe Gans) a su marier les scènes au ralenti avec des scènes
explosives pour donner un ensemble dynamique et claire à une
chorégraphie parfois assez complexe. Et c'est sur ce dernier point
que l'on peut admirer la dextérité des monteurs hongkongais :
malgré des scènes démultipliées et très énergiques, on arrive
toujours à comprendre l'action d'un film HK, à situer les
protagonistes et leurs gestes. Ce n'est pas toujours le cas pour les
films d'action occidentaux !
Mook
Jong
(mu ren) :
« homme de bois » ; le mannequin de bois est un
instrument complémentaire du travail avec partenaire. Il permet d’affiner
les techniques et ainsi éliminer tous mouvements parasites, de
travailler la fluidité, la rapidité et l’explosibilité dans une
certaine mesure ; développer des automatismes, combiner et
créer des enchaînements. Tous les styles
de gong fu n’intègrent pas systématiquement le mannequin de bois
dans les entraînements. Le Wing Chun a popularisé cet outil, mais
un autre style du sud de la Chine comme le Choy Li Fut possède son
propre mannequin, mais celui-ci est constitué de deux bras
articulés. Il existe aussi des mannequins rotatifs.
Dans Jackie
Chan dans le
bronx (Rumble in the bronx) de Stanley Tong, Jackie fait
une petite démonstration, trop courte mais superbe. Il y en a une
aussi dans Gorgeous de Vincent Kok avec un mannequin chromé,
et même Shu Qi
s’explose les bras dessus. Jason Scoot Lee en fait un peu dans Dragon,
l’histoire de Bruce Lee de Rob Cohen. Dans L’impitoyable
(Shaolin wooden men) de Chen Zhi-Hua on y voit un
couloir remplit de mannequins plutôt fantaisistes qui seront repris
dans le jeu vidéo Tekken 4 de Namco. Toujours dans ce film, le
maître de Jackie, emprisonné dans une grotte, improvise un
mannequin avec des branches rappelant un peu le mannequin du style
Choy Li Fut. Et bien sur, je vous renvois une fois de plus à Warriors Two de
et avec Sammo Hung pour admirer les enchaînements de Leung Kar-Yan
et de Casanova Wong.
NEW
Muay
thai (boxe thailandaise): sport de combat comprenant
des techniques de poings, de jambes et surtout de genoux et de
coudes qui firent sa renommée. Le Muay
thai serait vieux de 2000 ans.
Au 14ème et au 15ème siècle, le royaume du Siam était souvent en
conflit avec ses voisins les Khmers et les Birmans. L’usage de
cette boxe était donc fréquent et intégré dans les entraînements
militaires. Les techniques étaient fortement imprégnées des systèmes
de combats chinois (le peuple thai est originaire de Chine
occidentale).Avec le temps, cette boxe évolua et développa ses
propres techniques.
Au 16ème siècle le roi Naresuen le grand, expert renommé,
fut capturé par les Birmans et retrouva sa liberté en combattant
des boxeurs. (par la suite le boxeur Nai Khnom Tom connaîtra une
aventure similaire). On
attribue la création du Krabi Krabong à Naresuen car il fut l’un
des premiers à créer des enchaînements au sabre (krabi) et au bâton
(krabong). Le Muay thai moderne descend directement du Krabi Krabong.
Au 17ème siècle, sous le règne du roi Pra Shao Sua dit
le Roi tigre, d’autres techniques virent le jour et le Muay
thai se répandit parmi le peuple qui rapidement organisa des
tournois. Le
roi tigre était un expert de Muay thai qui s’entraînait 6 heures
par jour avec ses soldats. Il parait que la nuit il quittait son
palais vêtu comme un paysan pour participer à des tournois et
affronter les champions locaux. Encore aujourd’hui certaines stratégies
de combat sont connues pour faire partie du style du roi tigre. Le
plus célèbre des boxeurs thai restera sans doute Nai Khanom Tom
qui à son époque avait le titre de meilleur boxeur du Siam. Un
jour il fut capturé par les Birmans, ces derniers étaient prêts
à lui rendre la liberté si il parvenait à vaincre 12 boxeurs spécialisés
dans le Bando (art martial birman cousin du Muay thai). Il tua ses
12 adversaires et gagna l’estime des spectateurs birmans et le roi
de Birmanie lui rendit sa liberté.
En 1930, des règles furent imposées ainsi que le port d’une
coquille et de gants pour limiter le nombre de morts et de blessures
graves. Ce
sport est devenu très populaire de part le monde en particulier au
Japon. Les coups de coude sont interdits en Occident et au Japon
sauf en Thailande. Les
entraînements sont très intensifs et se font dans des camps (prakong).L’endurcissement
des tibias et le travail des coups de pied se fait à l’aide de pao
(petit sac de frappe rectangulaire munies de sangles porté par
l’entraîneur). Les
salles les plus célèbres organisant ces combats sont le Lumpini et
le Rajadamnern.
Superstitions :
- La feuille de nan placée sous la langue est censée rendre la
peau plus épaisse et insensible à la douleur.
- L’offrande
de fleurs à l’ange gardien du ring.
- L’image du bouddha glissé sous le krang rang, petit cordon
attaché au bras.
- Interdiction
aux femmes d’entrer sur le ring, leur présence est sensée
produire de mauvaises vibrations. Depuis la formation de ligues féminines
cela s’applique aux femmes non combattantes. Assurément la
superstition la plus critiquable.
Les tournois de Muay Thai débutent par le Wai Kruh, une prière
à genoux en l’honneur du maître puis les combattants exécutent
le Ram Muay (différent selon les camps), danse qui a pour
but d’échauffer le corps, de concentrer l’esprit, d’invoquer
les dieux et d’impressionner l’adversaire.
Filmo
: Ong Bak
de Prachya Pinkaew est
la référence cinématographique en matière de muay thai de part
la richesse technique qu’il présente et les exploits physiques
des artistes martiaux.
Source :
Méthodes de lutte orientale de Peter Lewis Ed : Minerva
Neveu
: Les chinois utilisent souvent ce
terme pour désigner les personnes plus jeunes, à utiliser en
parallèle de "oncle" qui désigne à contrario la
personne plus âgée, celle à qui ont doit le respect. Qualité
très importante dans la morale chinoise.
MAJ
Ninja
: guerriers
du Japon médiéval qui connurent une forte popularité durant la période
Kamakura (1185-1333). L’art ninja revêt plusieurs noms à
l’image de ces guerriers mystiques spécialisés dans les
illusions, on parle donc de ninjutsu, de ninpo ou encore de shinobi.
Nin signifiant « endurance » et jutsu:
« techniques ».On dit que cet art aurait pris sa source
dans L’art de la guerre de Sun Zi (Sun Zi bing fa).
Les ninja appartiennent à la classe sociale la plus basse, celle
des hinin (non-humains) par opposition aux samourais qui
appartiennent à la noblesse nippone.
Les
ninjas étaient les ennemis jurés des samourais. Ces derniers obéissaient
au code d’honneur du guerrier, le bushido, ce qui n’était pas
le cas des guerriers de l’ombre. Un ninja employait toutes les
ruses possibles pour arriver à ses fins, attaquant dans le dos, un
homme à terre, à plusieurs, en se cachant… Les
ninjas étaient employés secrètement par les seigneurs (daimyo)
pour effectuer les basses besognes comme l’espionnage ;
l’assassinat… La peur qu’ils suscitaient était une arme
redoutable, ce qui était tout à leur avantage. Le
colportage de leurs exploits alimenta l’imagination populaire, si
bien que de nombreux paysans de l’époque voyaient en eux des fantômes.
Ils jouèrent un rôle important dans l’avènement des Tokugawa au
pouvoir.
On recensa 70 familles ninja dans les régions montagneuses de Iga
et de Koga (entre Kyoto et Nagoya) réputées pour leurs techniques
d’élimination.
Le ninpucho était un parchemin qui renfermait les techniques et les
secrets d’une école de shinobi. Les
aptitudes requises : l’équilibre, l’agilité, la force, la
résistance…
Aptitudes spécifiques : dislocation des membres après des années
de travail d’élongation et de manipulation des articulations, en
cas de capture.
Travail sur la respiration, méditation, connaissance en
herboristerie et particulièrement en poison …
Le
ninjutsu possède un grand nombre d’armes dont les plus célèbres
sont les couteaux de jets (Shuriken) et les étoiles de jets (Shaken)
que le combattant cachait dans sa ceinture.
Quelques
armes :
Shuko : gantelet à crochet de fer
Ninja
to: sabre Ninja
Tanto: couteau
Musibinawa
: corde munie d’un crochet
Kyoketsu shoge: épieu à crochet et chaîne
Stephen
K. Hayes fut le premier américain à recevoir le titre de shidoshi
(maitre des chemins de l’illumination du guerrier), il étudia
auprès du Dr Masaaki Hatsumi, maître de l’école Togakure et des
8 autres systèmes de la tradition ninja.
Sources :
Ninja, les guerriers de l’ombre
de Roland Habersetzer Ed : Amphora
Fascicule accompagnant
l’édition kiosque de Ninja Scroll
Ed : SM4 SARL
Méthodes de lutte orientale
de Peter Lewis Ed : Minerva
Filmo
:
Red shadows: Akakage de Horoyuki Nakano
Dr Wai
de Tony Ching Siu-Tung
Ninja
scroll
(Jubei ninpucho) de Yoshiaki Kawajiri
Ninja
in the dragon’s den
de Corey Yuen
Duel
to the death
de Tony Ching Siu-Tung
Five
elements ninja
de Chang Cheh
Shinobi
no mono
de Satsuo Yamamoto
Carnets secrets des Ninja
(Ninja bugeicho) de Nagisa Oshima
Nouveaux
Territoires : Cédées à la Grande-Bretagne en 1898, les Nouveaux Territoires (New
Territories) sont des vastes terres agricoles, situés essentiellement sur le continent et sur l'île de Lan Tao et qui s'étendent en partie sur le delta du Xi
jiang.
Nouvel
An Chinois : C'est l'une des périodes (avec l'été) où
sortent les plus gros budgets du cinéma HK. En général, on a
droit aux comédies avec les stars du moment ou à des blockbusters.
Nouvelle
Vague : Dans les années, Hong
Kong connut également sa nouvelle vague (qui n'a aucun rapport avec
celle connue en France !). C'est à cette époque que de nouveaux
réalisateurs veulent révolutionner le cinéma HK qui sortait à
peine de l'hégémonie des grands studios comme la Shaw
Brothers.
Ces metteurs en scène formés le plus souvent à la télévision se
nommaient Tsui Hark, Stanley
Kwan, Kirk Wong, Patrick Tam, Ann Hui, Alex Cheung,
Eddie Fong, Clara Law et plus tard Ringo Lam et Lawrence Ah Moon... Imprégnés aussi bien par la culture
occidentale que par leurs racines chinoises, ils voulaient avoir les
mains libre pour faire le cinéma qu'ils voulaient faire. C'est donc
à cette époque qu'allaient naître la Film Workshop de Tsui Hark,
la Cinema City de Karl Maka...
Nunchaku
: Arme popularisée par Bruce Lee, ces
bâtons enchaînés font de gros dégâts quand on sait s'en servir.
En effet, leur maniement nécessite beaucoup de dextérité afin de
ne pas se blesser soi-même !
O.C.T.B.
: L'Organized
Crime And Triad Bureau est
chargé comme son nom l'indique de lutter contre les triades, ces
organisations mafieuses qui gangrènent toute l'Asie. Plusieurs
films ont mis en scène cet organisme. Les plus célèbres sont
surtout OCTB et sa pseudo suite Rock'N Roll Cop de
Kirk Wong. D'autres sont moins célèbres comme O.C.T.B.
Case : The Floating Body de Lam Yee Young en 1995.
Oncle
: Comme "neveu",
"oncle" est une marque de respect d'un aîné face à son
cadet. Même sans être de la même famille, on peut désigner ainsi
quelqu'un plus vieux que soi.
Opéra
de Pékin : L’opéra
de Pékin est un style d’opéra bien spécifique parmi les
différents styles d’opéras Chinois. Le style pékinois est né
en 1828 de l’association de deux troupes originaires du Hubei et
de l’Anhui. Son répertoire comprend des pièces littéraires dont
le chant constitue l’intérêt principal et des épopées
guerrières dans lesquelles priment la danse et les acrobaties. Les
histoires racontées s’inspirent toujours de légendes bouddhistes
ou taoïstes, de contes folkloriques ou de classiques de la
littérature. Les troupes se produisent dans la rue (monté sur des
estrades), chez des particuliers ou des maisons de thé (dont
certaines deviendront des théâtres permanents). Jusqu'à la chute
de l’empire en 1911 tous les rôles, même féminins, sont tenus
par des hommes, ce n’est qu’après que les femmes y seront
admises. Le langage gestuel (ou liang xiang) est particulièrement
complexe et détaillé, chaque mouvement à une signification
précise.
Le
cinéma s’inspirera régulièrement de l’opéra d’abord en
adaptant les histoires les plus populaires de son répertoire sur le
grand écran (Vermilion Door, The Love Eterne…)
puis, suite au déclin populaire de l’opéra, en puisant dans les
écoles de formation de l’opéra de Pékin pour ses cascadeurs et
chorégraphes. A Hong Kong on en dénombrait deux, celle de Yu Jim
Yuen qui formera Samo Hung,
Jackie Chan, Yuen Biao, Yuen Wah,
Corey Yuen, etc et
celle de Madame Fan Fa Kof qui s’occupera de Chin Siu Ho, Chin Kar
Lok, Mars,
Chung Fat, etc. Imprégnés de la culture de l’opéra de
Pékin, cette
nouvelle génération déclinera sur grand écran leur enseignement,
rendant hommage à l’occasion à leurs anciennes formation comme
dans Prodigal Son de Samo Hung.
Malgré le désintérêt populaire pour le genre l’opéra restera
un sujet intéressant les cinéastes de Hong Kong.
Tsui Hark signera
ainsi un de ses plus beau film dans ce registre avec Peking Opera Blues
ou The
Lovers (remake de Love Eterne lui
même adapté de l’opéra), Wu Ma
signera Stage Door Johnny
et même certaines comédies l’utiliseront comme arrière plan
pour leurs histoires ( The Eighth Happiness de Johnnie
To). L’opéra de Pékin fait sans conteste partie des arts qui
ont le plus influencé le cinéma de Hong Kong.
Parrain
: Le "Big Brother" est le
chef de clan de la triade.
Pinyin
: Système de retranscription du chinois
le plus récent. Cependant, l'ancienne orthographe est toujours la
plus connue. Par exemple, on continue à dire "Pékin"
plutôt que "Beijing". Idem pour les noms propres : on dit
plutôt "Liu Chia-liang" et "Chang Cheh" que
"Liu Jialiang" et "Zhang Che".
Pirates
: La piraterie fut un véritable fléau dans la mer de
Chine à partir du 17e siècle et principalement durant
l’époque coloniale. Avant son annexion par les britanniques, la
zone de Hong Kong
était d’ailleurs un lieu de refuge pour certains pirates. Aujourd’hui
elle s’est déplacé dans le sud est Asiatique mais reste un
problème d’importance. Le premier à s’intéresser au sujet fut
Jackie Chan avec son Marin des Mers de Chine et sa séquelle.
Par la suite d’autres films aborderont le sujet tels que King of the
Sea ou les deux Lord of East China Sea. La piraterie
contemporaine a par contre peu inspiré les cinéastes, on peut tout
de même relever comme exemple le très moyen Sea Wolves.
P.T.U.
: Police Tactical Unit (Unité de Police
Tactique) est groupe de policiers d'élite qu'on appelle pour
résoudre des situations de crise comme les prises d'otages, les
hold-up de banque. Voir aussi S.D.U.
NEW
Qigong : on peut traduire ce
terme par « travail de l’énergie ».
Qi signifiant énergie et
gong : exercer, entraîner.
Selon le Dr Yang Jwing-Ming, toutes activités ayant pour but de réguler
la circulation de qi dans le corps, peut être qualifié de qi gong.
Le qigong est classifié en deux familles (Wai dan et Nei
dan) qui sont complémentaires; comme pour les arts martiaux
(externes et internes).
Wai : externe
Nei : interne
Dan : élixir (autre
terme pour désigner le qi)
Le qi gong wai dan a pour but d’accumuler le qi à la
surface du corps pour ensuite l’envoyer vers la profondeur de ce
dernier. Sous cette appellation on peut mettre l’acupuncture, le
traitement par les plantes et certains types de massages.
Le qigong nei dan c’est l’inverse, l’accumulation du qi
se fait dans le tronc pour qu’il soit ensuite envoyé vers les
membres. Il est beaucoup plus difficile à maîtrisé et souvent
tenu secret.
Après
cette première distinction, on voit apparaître 4 types de qigong:
Le qigong des lettrés pour préserver la santé.
Le qigong médical pour soigner certaines maladies.
Le qigong martial pour une plus grande efficacité en
combat.
Le qigong religieux pour atteindre l’illumination.
Dans
Zu, les guerriers de la montagne magique de Tsui Hark, Ting
Yin(Adam Cheng) utilise un qigong en apposant ses mains sur le dos
de Xiao Ju (Damian Lau) pour exorciser le mal et sur celui de Ti
Ming-Chi (Yuen Biao) pour lui transmettre ses techniques.
Nous
n’aborderons que le qigong martial, le plus représenté dans les
films de gong fu (gong fu pian). On peut dire que Da Mo (Bodhidarma)
est le fondateur du qigong martial avec l’ouvrage qu’il écrivit
au temple Shaolin : Yi jin jing (Classique de la
transformation des muscles et des tendons).Les moines
gagnèrent une meilleure condition physique mais également une plus
grande efficacité martiale.
Le principe de base étant d’utiliser son esprit pour guider le qi
vers les muscles afin de les énergétiser et d’en augmenter la
puissance. Avec le temps et un approfondissement des connaissances
d’acupuncture, on vit se développer des techniques visant les
points vitaux (dian xue) et les vaisseaux sanguins (dian
mai). Les qigong sont en général, bénéfiques pour la santé
mais certains comme la « main de fer » (tie sha zhang)
peuvent entraîner des traumatismes importants au niveau des mains
et des organes internes. Voir Le boxeur manchot (The one
armed boxer) de et avec Jimmy Wang Yu.
D’autres qigong vont permettre d’encaisser des coups sans subir
de lésions. C’est le cas de la « chemise de fer »
(tie bu shan) et de la « couverture de la cloche dorée »
(Jin zhong zhao). Dans Warriors two de et avec Sammo
Hung, un des ennemis des héros pratique le qigong de la chemise de
fer. Zhao Qian-Hua (Casanova Wong) devra attaquer simultanément
deux points vitaux pour vaincre son adversaire, ce dernier ne
pouvant protéger qu’un point vital à la fois.
Source :Tai
chi chuan supérieur, Le style yang Enseignement approfondi de la
forme classique par le Dr
Yang Jwing-Ming Ed : Budo
Liens : http://www.librairieyoufeng.com/Livres.html
http://www.librairielephenix.fr/
NEW
Qin : cithare à 7cordes dont la taille
peut varier entre 90 et 130 cm et datant du 5ème siècle
avant J.C, ce qui en fait l’un des instruments les plus vieux du
monde. La musique Qin est généralement exécutée en solo. Les mélodies
jouées s’apparentent à une méditation de part la profonde quiétude
qu’elles dégagent.
Le vieil aveugle dans Hero de Zhang Yi-Mou rythme le combat
intérieur de Jet Li Lian-Jie et de Donnie Yen (Zhen Zi-Dan) avec
cet instrument. « Les arts martiaux et la musique partage le même
principe. Leur intensité fait atteindre l’état suprême »
comme le fait remarquer Sans nom. Dans Blade of Fury de Sammo
Hung, Rosamund Kwan oublie sa tristesse en jouant du Qin et dans Evil
cult de Wong Jing, Sharla Cheung s’en sert comme d’une arme.
Source :
Encarta
NEW
Qipao :(« robe
bannière ») aussi appelé Cheongsam (« robe
longue » en cantonais), la robe traditionnelle chinoise se
caractérise par un haut col et des fentes latérales, faite de
différentes matières et de longueurs variables, elle est portée
aujourd’hui pour les occasions spéciales (mariage, fête du
nouvel an, soirées…).
Le col protège la gorge mais souligne également la délicatesse de
celle-ci. Les
fentes ont été conçues à la fois dans un but pratique et
esthétique .Actuellement on peut trouver des qipao avec des fentes
de différentes longueurs (une ou deux fentes sur le coté ou bien
devant). Les matières utilisées pour sa fabrication sont la soie,
le brocart de soie, le satin, le brocart de satin ou encore le
velours, presque toutes les couleurs sont utilisées. Certains
motifs sont ajoutés tels que des dragons, des papillons, certaines
variétés de fleurs et autres icônes typiquement chinoises
symbolisant la prospérité, la santé…). Au 17ème siècle, dans
le nord de la Chine, une robe sans col et en forme de tube se
développa, ce fut l’ancêtre de la qipao ; sa popularité
gagna le palais royal de la dynastie Qing et les châteaux de la
noblesse mandchoue. Les
chefs d’État mandchous rassemblèrent certaines personnes,
principalement des Mandchous à l’intérieur de « qi »
(bannières) et les nommèrent « qiren » (les gens des
bannières). Plus tard ce nom de qiren s’appliqua à tous les
Mandchous. Les
femmes mandchoues portaient des robes constituées d’une seule
pièce, ce qui finit par donner qipao (robe bannière).En ce temps
là, la robe était plutôt lâche et d’une longueur qui
atteignait la cambrure des pieds. Après
la chute des Qing, la qipao survécut aux changements politiques.
Elle reste toujours la robe traditionnelle des femmes chinoises.
Quartier
chinois : Comme toute diaspora, celle Chinoise a tendance à
se réunir entre elle donnant naissance à de véritables quartier
Chinois, sorte de reconstitution partielle de leur environnement d’origine.
A Paris le quartier Chinois se trouve dans le 13e
Arrondissement. Le sujet a beaucoup intéressé aux USA donnant lieu
a des films comme L’Année Du Dragon de Cimino ou Le
Corrupteur.
R.H.K.P.
: Royal Hong
Kong Police qui peut s'apparenter à notre
"Police Nationale".
Révolte
des Boxers : La
révolte des boxers eut lieu en 1900 sous la dynastie des Qing. La
secte des « poings fermés » (d’ou leurs noms de
boxers) était un mouvement nationaliste et xénophobe dirigé
contre les notables, surtout mandchous. Le gouvernement Mandchou
parvient avec une surprenante habileté à canaliser la secte et à
la diriger contre les étrangers qui se partageaient la Chine après
la guerre de l’opium. En juin 1900 les boxers envahissent les
missions catholiques et assiègent les légations étrangères. Un
ministre Allemand et de nombreux prêtres sont tués dans l’assaut.
Mais les puissances étrangères réagirent plus vivement que ne l’avait
pensé le gouvernement et un corps expéditionnaire international
est envoyé à la rescousse. Pékin est pris en août 1900 et
le siège brisé après 55 jours. L’impératrice douairière Cixi
dut s’enfuir avec l’Empereur et ne put revenir dans la capitale
qu’en 1902 après avoir signé un traité désastreux pour la
Chine. Ces événements accéléreront la chute de la dynastie au
profit des réformateurs tels que Sun Yat Sen.
Au niveau cinématographique l’événement a été illustré (du
point de vue Occidental) dans Les 55 Jours de
Pékin. Étonnamment le cinéma Hong Kongais n’a
jamais adapté les événements en film, préférant le prendre en
arrière fond de temps en temps pour d’autres histoires tel que
dans Bloody Avengers de Chang Cheh.
NEW
Roi
Singe : Le
Roi Singe est un mythe populaire en Chine qui
aura influencé bon nombre d’œuvres par la suite que ce soit au
théâtre, au cinéma ou en BD. Elle est l’œuvre de Wu Cheng’en,
écrite au 15e siècle et inspirée de faits réels sur
le périple entre la Chine et l’Inde afin de transmettre le
message Bouddhiste. Voici un résumé de la légende tiré du site www.sos-magot.com
:
Il y a bien longtemps, une montagne aussi vieille que le temps
accoucha d'un mystérieux oeuf de pierre, qui donna naissance un peu
plus tard un à singe. Ce singe de pierre rencontra bien vite
d'autres singes.
Les autres singes avaient décidé qu'ils prendraient comme roi
celui qui réussirait à traverser une puissante chute d'eau.
Personne n'a pour l'instant réussi à accomplir cet exploit, mais
le Singe, lui, y parvint, il fut nommé Roi des Singes, ou encore
Sun Wukong.
Plus tard, le Roi des Singes rencontra Subodhi, qui lui apprit les
secrets de la connaissances et de la sagesse. Le Roi des Singe avait
besoin d'une arme, alors il décida de rencontrer le Roi des
Dragons, dans le Grand Océan de l'Ouest, qui lui donna un bâton
magique qui peut à loisir s'agrandir pour toucher les nuages ou rétrécir
pour se cacher derrière une oreille. Il voulait aussi être
immortel, alors, il descendit voir le Roi des Morts et effaça les
noms de tous les singes du registre des Morts.
Le Roi des Morts et le Roi des Dragons se plaignirent alors du
comportement du Roi des Singe à l'Empereur Jade, maître du Ciel.
Celui-ci envoya des hommes pour remettre le Roi des Singes dans le
droit chemin, mais le Roi des Singes était le plus fort et battu
tous les hommes. Pour qu'il reste tranquille, il fut alors envoyé
au Paradis et nommé palefrenier des écuries célestes. Puis il fut
gardien des pêches d'immortalité. Mais là, le roi des singes
mangea des Pêches Sacrées. Le Roi des Singes fut alors finalement
capturé par Erh-lang et fut amené devant les Dieux du Paradis.
Pour le punir, il fut enfermé dans un fourneau pendant des années,
pour qu'il meurt brûlé. Mais il survécut. L'Empereur Jade fit
alors appel à Bouddha, qui emprisonna le Le Roi des Singes sous une
énorme montagne, pour qu'il puisse penser à ses fautes.
500 ans plus tard, Tripitaka (Xuanzang) , un jeune Prince, rencontra
le Roi des Singes, et le libéra. Le Roi des Singes décida alors
d'escorter le jeune Prince jusqu'en Inde en quête des textes sacrés:
les Sutras. Mais juste après avoir commencé leur périple, ils
croisèrent une rivière d'où jaillit un Dragon. Le Dragon mangea
le cheval de Tripitaka, alors le Singe le frappa avec son bâton.
Bouddha transforma alors le Dragon en cheval pour que le Prince
puisse continuer son périple!
En chemin, le Roi des Singe, le Dragon et Tripitaka rencontrèrent
un cochon fruste, incapable de résister aux tentations se nommant
Zhu Bajie et qui décida de se joindre à la troupe. Il en alla pour
un mauvais esprit d'une rivière qui tuait les gens qui la
traversait. Ceci n'était le début d'un incroyable périple vers
l'Inde qui allait durer quatorze ans, pendant lesquels le roi des
Singes et ses compagnons vont parcourir neuf royaumes et rencontrer
de nombreuses et fantastiques aventures.
Finalement, les Écritures furent présentées à l'empereur dans la
capitale impériale et les quatre voyageurs furent transportés au
ciel.
Au
niveau cinématographique le mythe engendra directement plusieurs
adaptations. La Shaw Brothers fera une série de 4 films sur les
aventures du roi singe et ses acolytes ( Monkey Goes West, Princess
Iron Fan, Cave of the Silken Web, Land of Many Perfume)
toujours réalisé par Ho Meng Hua. Quelques années plus tard ce
sera Stephen Chow assisté du réalisateur Jeff Lau qui passera le
mythe à la moulinette Mo Lei Tau avec ses Chinese Odissey.
Une série TV a aussi abordé le mythe ainsi qu’un téléfilm US
(où l’on trouve Russel Wong et Richard Ng). Mais ce qui a
popularisé en France la légende du roi singe c’est certainement
son adaptation non officielle en manga/série TV qu’est Dragon
Ball de Akira Toriyama !
Romans
/ Romanciers : Gu Long
et Jin Yong (ou
Louis Cha) sont certainement les romanciers les plus prolifiques de
la littérature "wu xia" d'arts martiaux. C'est Jing Yong
qui a influencé le cinéma du wu
xia pian des années 50. Il a renouvelé le genre, lui donnant
une richesse et une complexité inconnues jusqu'alors. Ce n'est que
vers les années 70 que les romans de Gu Long
révolutionnèrent le wu xia pian. Ses personnages : des héros
solitaires, romantiques, introspectifs... C'est Chu
Yuan qui adaptera le plus (et le mieux) ses romans. Certains
(comme le scénariste attitré de Chu Yuan) compareront l'écrivain
à une sorte d'Alexandre Dumas chinois. ». La littérature
chinoise ne se limite quand même pas à la littérature wuxia et
beaucoup d’autres auteurs sont même traduits en français, comme
Lao She, Ba Jin, Wu King Tseu, etc.
Sabre
: (dao
= « sabre, lame ») :
Le titre chinois du film The Blade de Tsui
Hark est Dao. Le
titre chinois de Blade of Fury de Sammo
Hung est Yi dao qing cheng (Une seule lame effondre
un rempart)
Sampan
(« 3 planches » en cantonais) : petit bateau de
pêche à fond plat comportant pour certains un abri en bambou
tressé. Il est muni de rames et d’une voile, ou encore d’un
moteur thermique.
Samsâra :
«écoulement» en sanskrit, succession de renaissances
auxquelles un individu ne peut échapper tant qu’il n’a pas
obtenu l’illumination. L’enchaînement au Samsâra est lié aux
conséquences de la haine, du désir et de l’ignorance. La
condition de renaissance est déterminée par le karma de chacun.
Filmo : Samsâra de
Nalin Pan avec Shawn Ku et Christy Chung
- Sources :
Encarta
San
De : moine
Shaolin qui participa à la résistance contre les Mandchous auprès
de Fong Sai-Yuk (Fang Shi-Yu) . Au cinéma il fut incarné par
Chen Sing dans Le Moine d’acier et par Gordon
Liu Jia-Hui dans La 36ème chambre de Shaolin.
Source :
Tigres et Dragons (de Tokyo à Hong Kong) de Christophe
Champclaux Ed :
Guy Trédaniel.
NEW
Sanda
(« frappes aléatoires ») : également appelé
Sanshou (« mains aléatoires »), le Sanda est une
forme de combat libre; on peut aussi le qualifier de Kung-fu sportif
ou de sport de combat ; par opposition au kung-fu traditionnel
qui est un art martial. Le Sanda se caractérise par l’utilisation
des poings, de jambes et des projections. Dans les années 70, le
gouvernement chinois commence à promouvoir le Sanda pour mettre fin
aux combats sans catégorie de poids et autorisant presque tous les
coups, qui sont organisés dans les villes et les villages. Ces
combats se gagnaient par K.O. ou par abandon. Les premiers tournois
prennent leur essor dans les années 80. On peut même espérer voir
un jour le Sanda comme discipline olympique. Un combat se compose de
deux ou trois rounds de deux minutes chacun avec un
arbitre central et quatre arbitres de coins comptabilisant
les points. La tenue du combattant se compose d’un casque, d’un
plastron, d’une paire de gants, d’une paire de protège tibia,
d’une coquille et d’un protège dent.
Comptabilisation des points :
4 points : un coup de pied sauté visage
3 points : un coup de pied visage
3 points : une projection ou un balayage
2 points : une technique difficile réussie
2 points : un avertissement
1 point : une technique simple réussie
1 point : une sortie
Attaques et coups portés :
Tête, cou, visage : seuls les coups portés par les pieds sont
tolérés, les attaques de poing sont autorisées mais non comptées,
la touche est
interdite.
Poitrine et abdomen : toutes les attaques sont autorisées sauf
coups de coudes et coups de genoux.
Bas ventre : attaques autorisées mais touches interdites.
Membres supérieurs et inférieurs : attaques et coups portés
autorisés sauf aux articulations, coups de pieds bas (low kick)
autorisés.
Vocabulaire :
San : disperser, da :
frapper
San :
disperser, shou : main
Filmo : Xanda
de Tsui Hark
Sources :
Wushu Kung-Fu le magazine des arts martiaux chinois (Dossier
Karaté Bushido N°20° Ed : Européenne des magazines
Saut
en apesanteur : Ce qui choque au
premier abord dans le cinéma HK, ce sont les prouesses surhumaines
des artistes martiaux. Qui n'a pas été surpris dans les salles
occidentales des courses poursuites aériennes des protagonistes
dans Tigres & Dragons, le film "chinois" (même
s'il est financé par les USA) le plus vus par des non-asiatiques ?
Ces prodiges sont l'une des marques de fabrique (avec le bruitage
exagéré) de ce cinéma. Au début, ils s'effectuaient à l'aide de
trampoline caché hors cadre. Leur inventeur est un certain Han
Yingjie, directeur d'arts martiaux de l'école du Nord qui fut
auparavant acrobate dans un cirque. Celui fut ensuite chorégraphe
dans moult films dont quelques Bruce Lee (un des seuls qui refusa
l'emploi de ce subterfuge pour ces combats qui se voulaient les plus
réalistes possibles). Aujourd'hui, des chorégraphes comme Yuen
Woo-ping privilégie surtout l'utilisation de câbles.
Scatologie
: à
venir
S.D.U.
: La "Special
Duty Unit"
est un peu le G.I.G.N. local, les forces spéciales d'intervention
que l'on appelle en cas de coup dur. Plusieurs films sur le sujet
ont été réalisés avec souvent comme officier instructeur
l'inusable machouilleur de cigare sino-anglophone Michael
Wong.
C'est ainsi lui que l'on peut retrouver dans la trilogie en
"option" : Final Option, First Option ou le
récent The New Option de Gordon Chan. On peut également
entr'apercevoir le SDU dans la comédie Mr Mumble et le moyen
S.D.U. Mission in Mission. Il existe également l'autre
unité d'intervention qui lutte contre le grand banditisme :
S.W.A.T.
Boxe
du Serpent (She
quan) : boxe qui se
caractérise par une grande rapidité et beaucoup de souplesse. Les
mains prennent la forme de la tête du reptile ou encore de sa
langue ou de ses crochets. On retrouve des éléments de cette boxe
dans d’autres styles de gong fu en quantité variable comme dans
le Shaolin du Nord, le Shaolin du Sud ,le Ba gua zhang , le Xing yi
quan , le Hung gar kune , le wing chun … Le chinois se
déchaîne (Snake in the eagle’s shadow)
de Yuen Woo-Ping reste
un des films qui met le mieux en valeur cette boxe en présentant
les entraînements, les taolu (kata) et les applications lors des
combats. D’autres
films en contiennent un peu comme L’impitoyable (Shaolin wooden
men) de Chen Zhi-Hua et L’irrésistible (Spiritual
Kung-fu)
de Lo
Wei où pour ce dernier ; les combats accomplis par Jackie
Chan sont le seul intérêt de ce film médiocre.
Shaolin
: Shaolin
si (le temple de la jeune forêt) : monastère bouddhiste érigé en
495 sous le règne de l’empereur Xiaowen de la dynastie des Wei du
Nord (386-534), sur le mont Song, dans la province du Henan. En 527,
un moine indien nommé Damo (Bodhidharma) arrive au temple Shaolin
pour enseigner le chan (zen en japonais). Le
chan est une école du bouddhisme Mahayana (« grand véhicule »)
qui a pour but d’atteindre l’illumination par l’expérience
personnelle plutôt que par l’étude des textes sacrés. Constatant
la mauvaise santé et la somnolence des moines durant les méditations,
il décide d’écrire le Yi jin jing (« Classique
de la transformation des muscles et des tendons ») et le Xi
sui jing (« Classique du nettoyage de la moelle et du
cerveau »). Le
Yi jin jing traite du qi gong externe qui permet de renforcer
le corps. Le
Xi sui jing enseigne la manière de guider le qi vers les
moelles pour les purifier et vers le cerveau pour atteindre
l’illumination.
Pour plus
d'infos à ce sujet, on peut regarder le film de Brandy Yuen Chung
Yeung Master Of Zen qui raconte cette légende.
Il est difficile de dire que le style Shaolin descend des
enseignements de Damo, de plus des systèmes de combat étaient
connus en Chine bien avant l’arrivée de l’ermite. Ce sont
surtout les techniques de bâton long qui firent la réputation de
Shaolin. Le Shaolin du Nord appartient à la catégorie des boxes
longues (chang quan) et le Shaolin du Sud (nam siu lam en cantonais)
appartient à la catégorie des boxes du Sud (nan quan) dites
courtes. Cette séparation entre le Nord et le Sud se fait par
rapport au fleuve Yangzi.
Damo se retira pour méditer durant neuf ans dans une grotte située
au dessus du monastère.
Les lieux les plus connus du temple sont le pavillon des mille
Bouddhas (qian fo dian) au sol déformé par des générations de
pratiquants et dont les trois fresques représentent des arhats (luohan= « disciple
de Bouddha »). La forêt des stupas (ta lin) qui sont au
nombre de 220 sont des monuments funéraires consacrés aux supérieurs
du monastère qui vécurent entre les dynasties Song et Qing.
Les moines repoussèrent les attaques des wako(wokou) sous la
dynastie des Ming (1368-1644).
Le shorinji kempo de Doshin So que l’on considère souvent comme
un descendant de la boxe Shaolin semble en réalité plus proche du
Jujitsu.
Il existait 5 autres temples Shaolin en plus de celui du Henan dont
le plus célèbre est celui du Fujian près de la ville de Fuzhou.
Après la destruction de ce dernier, 5 moines survécurent dont le
fameux Hong Xi Guan (Hung Hei-Kun en cantonais) qui constituèrent
la première triade. Hong Xi-Guan qui est incarné par Yang Sheng
dans Le temple du lotus rouge de Ringo Lam et il est le créateur
du Hung Gar Kune (Hong jia quan), la boxe du tigre et de la grue. Le
Hung gar n’est pas la seule boxe qui descend du Shaolin du Sud, on
compte également le Wing chun (yong chun) et le Choy lei fut (Cailifo
quan). Autrefois
un homme qui rentrait dans les ordres était marqué de 9 brûlures
faites avec des bâtonnets d’encens, signe d’appartenance à
Shaolin. Selon
la légende, un moine ou un laïque qui désirait quitter le monastère
devait obligatoirement passer par trois épreuves afin de
s’assurer que l’esprit de Shaolin serait conservé et appliqué
par le pratiquant. La
première épreuve est d’ordre philosophique, historique et
religieux. La
seconde se composent de combats à mains nues et avec armes contre
plusieurs adversaires. Voir la scène de L’irrésistible ou
Jackie Chan affronte ses frères armés de bâtons longs, avec de
simples tonfas. La
troisième et dernière épreuve est le passage dans la 36eme
chambre qui est « gardée » par 108 mannequins de bois.
Voir la trilogie de Liu Chia-Liang et L’impitoyable de Chen
Zhi-Hua. Si le disciple réussi à passer, il doit encore déplacer
à l’aide de ses avant-bras un chaudron de 250 kg, remplit de
braises. Les bas reliefs du tigre et du dragon situés sur les flans
du chaudron laisseront des marques indélébiles sur le plan
physique mais aussi « psycholoqique ». L’élève est
ainsi marqué par l’esprit de Shaolin. Cette
fameuse 36ème chambre semble appartenir plus au folklore qu’à la
réalité historique.
Source :
De Shaolin à Wudang de José Carmona Ed : Guy Trédaniel
Quelques
films :
Shaolin soccer
de et avec Stephen Chow
Le temple du lotus rouge
(Burning paradise ) de Ringo Lam
La
légende du dragon rouge (The new legend of Shaolin) de Wong Jing
Tai chi master
de Yuen Woo-Ping
Les arts martiaux de
Shaolin (Shaolin
martial arts) de Liu Jia-Liang
Les héritiers de Shaolin
(Kids from Shaolin) de Zhang Xin-Yan
Le temple Shaolin
(Shaolin temple) de Zhang Xin-Yan
Le retour de la 36ème
chambre (Return of the
36th chamber) de Liu Jia-Liang
Les disciples de la 36ème
chambre (Disciples of the 36th chamber) de Liu Jia-Liang
La
36ème chambre de Shaolin (The 36th chamber of Shaolin) de Liu Jia-Liang
L’éxécuteur de Shaolin
(Executioners from Shaolin) de Liu Jia-Liang
Le magnifique
(Snake and crane arts of Shaolin) de Chen Zhi-Hua
Hand
of death
de John Woo
L’impitoyable (Shaolin wooden men)
de Chen Zhi-Hua
Lien
pour l'historique.
Shaw
Brothers :
Grand studio fondé par les
frères Shaw. Voir dossier
dans ce site.
Sifu
: C'est le mot chinois qui désigne le maître
d'arts martiaux, l'instructeur, bref tout ce qui tourne autour
de la figure du père initiatique. On peu le comparer au mot
japonais "sensei".
NEW
Singe
(Technique du) : Un des styles de Kung Fu animalier (avec la grue, le
tigre, le serpent…), la technique du singe est réputé être une
des plus difficile. Le cinéma en a fait un usage régulier à la
grande époque des films de kung fu traditionnels mais ceux qui en
tirèrent le meilleur furent les incontournables Samo Hung
et Liu Chia-liang. Le premier s’en servit dans Warriors 2 (le
personnage de Lau Kar Wing), Magnificent Butcher (Yuen Mo,
sous la supervision de Yuen Woo Ping
cependant) ou dans L’Exorciste
Chinois 2. Liu Chia Liang
réalisera rien de moins que le film référence sur cette
technique : L’incroyable Mad Monkey Kung Fu.
Soft
Porn / Erotique : Le porno pur et dur avec ses scènes
explicites est interdit à Hong Kong. On a droit donc à des
productions dignes du téléfilm dominical de M6 (vers 23 heures
pour les (a)mateurs) qui pourront être qualifiées d'érotiques.
Ces pornos édulcorés se trouvent inexorablement classés en
catégorie III, label qui s’obtient le plus souvent pour la
représentation à l’écran de scènes à caractère sexuel ou de
violence graphique. Pour ceux qui en veulent savoir davantage sur le
sujet, aller lire notre dossier sur la cat. III.
Sous-titres
: Du fait que Hong Kong fut longtemps
une colonie britannique, il était quasiment obligé de sous-titrer
les films pour que toute la population puisse comprendre les
dialogues. C'est également à ce titre que l'on a du ajouter une
ligne en chinois pour que ceux qui parlent mandarin puissent suivre
un film parlé en cantonais (et inversement). C'est d'ailleurs
grâce à cela que les fans occidentaux ont toujours pu comprendre
ces films qui les faisaient tant rêver. Il est cependant possible
qu'un film soit disponible sans sous-titres aucun ! Heureusement
alors que le cinéma HK est avant tout un cinéma d'action qui
laisse la part belle aux gestes. Ce problème est assez minoritaire
dans l'énorme quantité de LD, VCD et de DVD disponible, mais il
faut toujours veiller à trouver le logo sur la jaquette qui marque
que le film présenté l'est effectivement avec des sous-titres
anglais. Quelquefois, le logo est lui-même traduit en anglais, mais
quelquefois non ! D'où la difficulté que le fan a parfois pour s'y
retrouver (sans compter la certaine mauvaise foi de vendeurs
asiatiques qui vous assurent à chaque fois que le film est en VOSTA
ou l'erreur de l'éditeur qui certifie à tort de l'existence de
sous-titres...).
Studios
: Le studio HK le plus connu dans le
monde est sans contexte la Shaw
Brothers, mais il faut savoir qu'il en existe bien d'autres qui
ont été à l'origine de bien des chefs
d'oeuvre de l'ex-colonie britannique. Pour commencer, il y avait la
"Cathay" (ancienne MP & GI) et la "Golden Harvest"
de Raymond Chow (transfuge de la SB qui profita de la mort
accidentelle du patron de la Cathay pour s'approprier ses studios).
Parallèlement à ces "monstres", ces gros studios, les
réalisateurs de la Nouvelle Vague formés à la télévision eurent
la volonté d'être libres et ils décidèrent de fonder leurs
propres sociétés de production et leurs propres studios : Tsui
Hark créa la "Film Worshop" avec sa propre boîte
d'effets spéciaux "Cinefex" ; Karl
Maka, Raymond Wong
& Dean Shek "Cinema City". Pour plus d'infos sur les
sociétés de production, je vous renvoie à un petit tableau
récapitulatif élaboré par le HKC2.
Sun
Yat-Sen : (Sun Zhong-Shan) (1866-1925) : homme
politique et médecin chinois qui participa au déclin de la
dynastie Qing et à la création de la 1ère République
de Chine (1912) (Voir
La secte du lotus blanc de Tsui Hark)
Source :
Encarta
Super
Kickers : On réunit sous ce terme les artistes martiaux
spécialisés dans les techniques de jambes. Il s’agit bien
souvent d’experts en Tae Kwon Do ou Hapkido,
les arts martiaux Coréens privilégiant ce type de techniques.
Idéal pour les films où le coté spectaculaire est ce qui compte
le plus ils sont apparus à Hong Kong dans les années 70 et se sont
imposés rapidement comme des éléments incontournables du cinéma
d’arts martiaux. Le premier d’entre eux fut le Chinois élevé
en Corée Dorian
Tan Tao Liang mais il sera vite rejoint par d’autres
légendes comme Wang
Tang Lee, John Liu, Kwan
Young Moon… (voir extraits vidéos dans les portraits liés)
Sutras :
sermons du Bouddha réunis dans la « Corbeille des
Sermons », deuxième partie du canon bouddhique. Dans Dr
Wai de Ching Siu-Tung, Jet Li part à la recherche d’un sutra
caché sous la grande muraille et sensé sauvé l’humanité.
Dans Histoire de Fantômes Chinois, "Poye Polomi" est le
premier mot du soutra qui permet de faire fuir les démons. Source :
La voie de la félicité de Sa Sainteté le Dalai-Lama Ed :Pocket
Taekwondo
: Art martial Coréen officiellement crée en 1955. Le
Tae Kwon Do, tel qu’on le connaît aujourd’hui, est le résultat
de longues réunions entre des maîtres d’arts martiaux Coréens,
des historiens et personnalités de la vie Civile Coréenne. Le but
étant d’unifier les différents arts martiaux Coréens (Tae Kyon,
Tang Soo…) en un seul. La principale caractéristique du Tae Kwon
Do tient dans son usage intensif des coups de pieds, certains
particulièrement spectaculaires. L’intérêt de la discipline n’échappera
pas longtemps au cinéma et le Tae Kwon Do deviendra rapidement un
élément incontournable du cinéma d’arts martiaux Hong Kongais.
Il apparaîtra pour la première fois dans When
TaeKwo Do Strikes de Wong Fung puis se diluera dans le cinéma
d’arts martiaux à travers les nombreux acteurs qui le pratiquent
(Wang
Tang Lee, Kwan
Young Moon, Dick
Wei…).
Tai
Chi : à
venir
Taoïsme
: Religion philosophique orientale
qui est à la base des croyances chinoises sur la vie et la mort.
C'est à ce titre que seul le prêtre taoïste est habilité à
lutter contre les mauvais esprits et autres vampires.
Le taoïsme, au sens où on l'entend aujourd'hui, comprend deux courants distincts : une école philosophique née durant la période classique de la dynastie
Zhou, en Chine, et un système de croyances religieuses élaboré cinq cents ans plus tard, sous la dynastie Han. Ces deux mouvements sont respectivement appelés taoïsme philosophique et taoïsme religieux. Le fondement taoïste de ce dernier courant provient de la révélation faite par le sage Lao-Tseu à un taoïste nommé Zhang
Daoling, qui prétend avoir reçu ce message en 142 apr. J.-C., dans les montagnes du Sichuan. Le taoïsme philosophique a été préservé, en dépit d'une multitude d'influences religieuses dérivées des croyances du paganisme chinois autochtone, du chamanisme, de l'art divinatoire et de la superstition, alors que le taoïsme religieux est aujourd'hui une doctrine inséparable de la culture populaire chinoise.
(Encyclopédie Encarta)
Temple
de Shaolin : Voir Shaolin.
Tsimshatsui
: Quartier populaire et très
commerçant de Hong Kong visible très souvent dans les films HK.
Triades
: Le nom chinois de la mafia locale
(les Yakusas au Japon). En gangrène comme ses congénères la
société hongkongaise. Souvent magnifiée, elle fait partie d'un
genre à part dans le cinéma HK. Remis au goût du jour par la
série des Young & Dangerous de Wong Jing et Andrew Lau
(1996-2000), une adaptation d'un manga local, les films de Triades pullulent
là-bas depuis que les polars sont revenus à la mode à la fin des
années 80. Parfois condamnées, parfois humanisées et glorifiées
(on soupçonne d'ailleurs la productions de films par les triades
elles-mêmes !) elles ont souvent fait parlé d'elles dans la rue
lors de règlements de comptes sanglants ou lors de manifestations
contres elles par les stars du cinéma HK. Certains acteurs sont
même issus de ce milieu (Michael Chan Wai-man (The Club de
Kirk Wong) et Frankie Ng
Chi-Hung (Prison On Fire de Ringo
Lam)). D'autres auraient eu des accointances avec elle (Jimmy Wang
Yu ou les producteurs Jimmy et Charles Heung). Bref, c'est une grande "histoire d'amour" entre le
show business et les Triades.
Historique :
17
ème siècle :
Lorsque
les Mandchous envahirent la Chine en 1644, de nombreux mouvements de
résistance apparurent. Les
films mettent souvent en avant la fervente loyauté des monastères
Shaolin (bouddhistes) pour l’ancienne dynastie des Ming par
opposition aux monastères Wudang (taoïste) décrit comme d’abominables
collaborateurs. Evidemment ce manichéisme est bien loin de la
réalité historique. Le monastère Shaolin situé près de Fuzhou
dans la province du Fujian fut détruit et seulement 5 moines
survécurent. Hung (Hong), Lau (Liu), Choy (Cai), Lei (Li), Mok
(Mo). Ils formèrent alors la première triade censée rétablir la
dynastie Ming. Le signe de ralliement étant le fameux salut
constitué du poing droit fermé et de la main gauche ouverte.
Début
du 20 ème siècle :
A
cette période les triades apportèrent leur soutien à des
personnalités comme Sun Yat-Sen (Sun Zhong-Shan) et Tchang Kai-Chek
(Jiang Jie-Shi) dans la lutte contre les communistes de Mao Ze-Dong.
Après
la victoire de Mao en 1949, certaines triades devenues des sociétés
criminelles émigrèrent vers Taiwan et Hong-Kong .
Les Chinois n’emploient pas le terme triade mais celui de « hei
shehui » (société noire). Les membres de ces organisations
se nomment frères ou oncles en fonction du statut. De nombreux
rites sont effectués comme l’hommage à Guan gong ou encore le
rite d’initiation qui consiste à boire le sang des autres frères
mélangés à celui d’un coq (voir Crime Story». de Kirk
Wong). L’emprise des Triades sur la police est importante ainsi
que sur le monde du cinéma ; certaines compagnies
cinématographiques leur servent même de couverture. Les
accointances des frères Heung avec ce milieu est plus ou moins de
notoriété publique.
PS :
Il y a aussi Stephen Chow qui aurait des relations avec les Triades.
Souvent magnifiée…
Source : « les maffias » de Guillemette de
Véricourt ed Milan
T.V.B.
: La Television Broadcasting Limited est la
branche télé des anciens studios de la Shaw Brothers qui s'est
reconverti dans le petit écran afin de rentabiliser son
extraordinaire vivier de techniciens et tous les moyens techniques
qu'elle avait (studios, décors, costumes...). La TVB est surtout
connue pour ses nombreuses séries et ses téléfilms d'où ont
été formés la plupart des comédiens connus du ciné HK. Ces
derniers ont notamment été recrutés par des concours de beauté
et de chants très populaires là-bas. C'est là aussi que certains
grands réalisateurs ont fait leurs premières armes.
Vampire
: Les vampires chinois ne sont
pas identiques à leurs collègues occidentaux tels que Dracula ou
Nosferatu. En effet, ce ne sont en fait que des morts qui ont été
possédés par des esprits malfaisants. Une fois vampirisée, la
ghoule pourra à son tour sucer le sang des infortunés qui auront
la malchance de la croiser, et ceux-ci donneront à leur tour des
sous-vampires. Pour lutter contre ces monstres, nul besoin d'ail ou
de pieux, mais utiliser plutôt des incantations taoïstes ou
d'autres artifices du même acabit.
V.C.D.
: Le Video Compact Disc
est
l'ancêtre du DVD. Lancé par Philips avec son C.D.I. au début des
années 90, ce procédé n'a guère séduit les occidentaux. En
revanche l'Asie lui a fait un très bon accueil, supplantant même
la cassette vidéo pour ce qui est de la vente de films pré-enregistrés.
Le VCD est encodé en MPEG 1 alors que le DVD
utilise le MPEG 2. Cette technologie permet de faire tenir 74 min
d'images et de sons sur un CD traditionnel. Les films tiennent donc
sur 2 CD en règle générale. La qualité dépend de la qualité
d'encodage. Si le travail est mal fait, le résultat est
catastrophique, si en revanche l'éditeur y a apporté tout le soin
nécessaire, on obtient une image supérieure à celle de la
cassette VHS. De manière générale, les VCD en provenance de Hong
Kong sont d'une qualité équivalente à celle dont nous disposons
avec nos magnétoscopes. Ils sont très
pratiques car presque tous les films hongkongais de ces 20 dernières
années sont disponibles sous ce format! La plupart du temps ils
disposent de sous-titres anglais (à vérifier quand même!), ce qui
permet de choisir les films que l'on souhaite voir. A noter que,
souvent les films étant en mono, les éditeurs mettent la version
en cantonais sur un canal et la version en mandarin sur l'autre. Si
vous avez un effet d'échos bizarre, c'est tout simplement parce que
vous écoutez le VCD en stéréo. Il suffira alors de choisir un des
canaux pour obtenir la langue désirée. Vous pouvez les lire sur un
PC puissant (au moins un p200) à l'aide d'un logiciel approprié.
Par exemple windows multimédia player qui est gratuit et que vous
pouvez télécharger à partir du net. Mais la meilleure solution
consiste encore à recourir à une platine DVD. La compatibilité étant
ascendante, elle n'aura en théorie aucun mal à les lire. Attention
quand même! Certaines platines ne proposent pas l'option. Il est
vivement recommander, lors de l'achat de venir avec quelques VCD
pour vérifier... Mais comme maintenant tous les PC récents
possèdent au moins un DVDRom, il est quasiment inutile d'en passer
par là. Conclusion : Le VCD est un bon moyen
de substitution pour trouver des films rares ou tenter l'aventure à
moindre frais dans les méandres dangereux mais passionnants du cinéma
hongkongais. Un bon complément donc aux collections proposées par
nos éditeurs nationaux. Néanmoins la baisse des prix des DVD, dont
la qualité est quand même largement supérieure, doit être pris
en considération. A vous de voir. (Laurent Henry)
Wako (wokou en chinois) :
pirates japonais qui
pillèrent les côtes coréennes et chinoises durant le 16ème
siècle.
Les moines Shaolin aidés par les troupes de l’empereur
Chongzhen des Ming repoussèrent l’envahisseur. Le dieu de la
guerre (The beach of the war gods) de et avec Jimmy
Wang Yu illustre une partie de cette période. (Source :
Encarta)
Wang
Du-lu
(1909-1977) : écrivain chinois connu pour son roman wo
hu cang long (« tigre
embusqué, dragon caché »)
qui fut adapté au cinéma par Ang Lee (Li An) sous le titre de Tigre et Dragon. Il connut
une vie misérable. Né dans une famille très pauvre il dut également
endurer les épisodes tragiques de la seconde guerre mondiale, de la
guerre civile chinoise et de la révolution culturelle. Il
s’essaya à divers métiers pour survivre ; allant du simple
serveur à celui d’enseignant.
Tigre et dragon est le
quatrième roman d’une série qui en comporte cinq :
Crane frightens Kunlun (« La grue effraye Kunlun »)
Treasured sword, golden hairpin (“Epée convoitée, épingle dorée”)
Sword
spirit, pearl light (« Esprit d’épée, lumière de perle »)
Crouching tiger, hidden dragon (« Tigre embusqué, dragon caché »)
Iron knight, silver vase (« Chevalier de fer, vase d’argent »)
Il écrivit en tout 16
romans dont la plupart
sont des tragédies. Ang Lee (Li An) devrait réalisé prochainement
une préquelle à Tigre et Dragon. Cette dernière serait basée sur le deuxième et
le troisième roman.
Sources : chinesefortunecalendar.com
Water
Margin / La Légende des chevaliers aux 108 étoiles/l: à
venir
Wing
Chun (yong
chun) : « printemps éternel » boxe
chinoise crée par une nonne du nom de Ng Mui (Wu Mei) sous la
dynastie Qing. Cette rescapée du temple Shaolin du Sud, de la
province du Fujian baptisa sa boxe du nom de sa première élève
Yim Wing-Chun
(Fang Yong-Chun).Le but étant d’arriver à créer un style
simple et complet pour être transmis le plus rapidement possible et
faire face aux forces d’occupations mandchoues. Le
principe est de protéger sa ligne centrale et d’attaquer celle de
l’adversaire. Le
Wing Chun comporte 3 formes ou « taolu » (kata) qui sont
shih lim, chum kil, bil gee. Le
première forme «shih lim tao» (tao de la petite idée) est
effectuée par Leung Kar-Yan dans le film Warriors Two. Les
exercices techniques sont pratiqués avec un partenaire mais aussi
avec un mannequin de bois (Mook Jong), les chi sao (mains collantes)
ont pour but de travailler la sensation (voir la fameuse scène de Warriors
Two où Sammo Hung
se plie à cet exercice les yeux bandés avec Chin
Yuet-sang). Le
Wing Chun incorpore des armes comme le bâton long et les célèbres
couteaux papillons.
Ce style de kung-fu fut largement médiatisé de part le monde du
fait que Bruce Lee l’étudia à Hong Kong avec le sifu Yip Man
(1893-1972). Plus tard, Lee prit des éléments du Wing Chun pour
composé son propre style, le Jeet Kune Do.
Quelques films :
Warriors Two de et
avec Sammo Hung ; Prodigal
son de et avec Sammo
Hung ; Wing
Chun
de
Yuen Woo-Ping avec Michelle
Yeoh
Source : De Shaolin a Wudang de José Carmona Ed: Guy
Trédaniel.
Site
www.adwct.free.fr
MAJ
Wong
Fei-hong
ou Huang
Fei-hong (1847-1924)
:
médecin chinois né en 1847 dans le village de Xiqiao dans la
province du Guangdong. Personnage mythique de la culture chinoise il
restera l’un des plus grands maîtres de gong-fu de la fin du 19ème
sièle. C’est auprès de son père que Fei-Hung débuta sa
formation martiale. Le père, Wong Chi-Ying, faisait partit des 10
tigres de Canton. Ces tigres de Canton descendaient directement des
10 tigres de Shaolin dont faisaient partit Fong Sai-Yuk (Fang Shi-Yu)
et Hung Hei Kun (Hong Xi-Guan). Fei-Hung
était un spécialiste de la danse du lion, ce qui lui permit de
faire des spectacles de rue et de gagner un peu d’argent avec son
père qui était médecin ambulant. Il
aurait battu un maître de gong-fu à l’âge de 13 ans avec un
simple bâton, et bien plus tard, 2 tigres dans une fosse. Avec le
temps, ils ouvrirent un établissement, Po chi lam (Bao zhi lin)
dans la ville de Foshan au sud ouest de Canton (Guangzhou), à la
fois clinique et école d’arts martiaux. Une succursale de Pochi
lam fut ouverte à Hong Kong. Les
fabuleuses histoires sur le maître étaient déjà publiées du
temps de celui-ci. L’écrivain populaire Woshi Shanren participa
activement à l’édification du mythe. Le
Dr Wong apporta énormément au Hung gar kune (Hong jia quan) et le
popularisa dans tout le sud de la Chine. Parmi ses célèbres
disciples, on retiendra Lin Shi-Rong, Liang Kuan. Il
fut instructeur du bataillon du Drapeau noir de l’armée Mandchou.
Certains
de ses disciples qui appartenaient à des sociétés secrètes ont
participé au renversement de la dynastie Qing .L’implication de
Wong dans cette révolution reste assez minime. Maître
Wong fut enterré sur la colline de Guanyin à Canton.
C'est en 1949 que fut adapté le premier film sur Wong
Fei-hong (ou Huang Fei-hong) réalisé par Hu Peng et interprété
par Kwan Tak-hing. Ce dernier allait reprendre ce rôle dans plus de
80 films dont
Tigre blanc et Le héros magnifique. D'autres acteurs ont également joué le héros national
comme Jet Li dans la série
des Once Upon A Time In China (Il était une fois en Chine) et Last
Hero In China (Claws of steel), Jackie Chan
(Drunken Master I & II), Chiu
Man Chuk (OUATIC 4 & 5 + série TV), Liu
Chia-liang dans Challenge Of The Master et Martial
Club, Gordon
Liu Jia-Hui dans Challenge of the masters, par Jimmy
Wang Yu dans Shanghai express, la jeune Tse Man dans Iron Monkey, et même Alan
Tam dans les parodiques Once Upon A Time A Hero In China et
sa suite Master Wong Vs Master Wong dans lesquels le maître
est un incapable ne devant sa renommée qu'à ses disciples !
Sources :
Tigres et dragons, les arts martiaux au cinéma, de Tokyo à Hong
Kong de Christophe Champclaux ed : Guy Trédaniel. Budo
International n°37 article sur le Hung gar par Paolo Cangelosi.
HK Orient extreme cinema N° 6 (Mars 1998) Ed : Seven Sept
Lien : http://perso.club-internet.fr/lkris/kfhghist.htm
Films
: Dr Wong en Amérique
(Once upon a time in China 6) de Sammo Hung
Dr Wong et les pirates (Once
upon a time in China 5) de Tsui Hark
Drunken Master 3
de Liu Jia-Liang
Combats de maître
(Drunken master 2) de Liu Jia-Liang
Iron
Monkey
de Yuen Woo-Ping
La
danse du dragon
(Once upon a time in China 4) de Yuen Bun
Claws of steel
(Last hero in China) de Wong Jing
Le tournoi du lion
(Once upon a time in China 3) de Tsui Hark
La secte du lotus blanc
(Once upon a time in China 2) de Tsui Hark
Il était une fois en
Chine (Once upon a
time in China) de Tsui Hark
Tigre
blanc (Dreadnaught)
de Yuen Woo-Ping
Le héros magnifique (The magnificient butcher)
de Yuen Woo-Ping
Shanghai Express de Sammo Hung
Once Upon A Time A Hero In China de Lee Lik Chi
Master Wong Vs Master Wong de Lee Lik Chi
Wu
Xia Pian : Film
de cape et d'épée et de chevalerie. Le wu xia pian, issu d'une
riche tradition littéraire est l'un des genres fondamentaux du
cinéma chinois. Et à ce titre, depuis le muet, a connu différents
cycles au sein d'une production ininterrompue. Jusqu'au milieu des
années soixante, ce sont les wu xia pian en langue cantonaise qui
dominent malgré un essoufflement progressif. A partir de 1966
grâce à King
Hu et Chang
Cheh, c'est un nouveau style de wu xia pian mandarin qui
s'impose. Son âge d'or durera jusqu'en 1970. Depuis le genre a
survécu, en particulier grâce au succès des films de Chu
Yuan, mais l'essentiel de la production est destiné à la
télévision où la suprématie reste intacte. (voir une définition
plus exhaustive sur le HKC1)
NEW
Wushu
: Littéralement « wu » signifie
« martial », et « shu » signifie
« art », ainsi « wushu » se traduit par arts
martiaux. Le wushu désigne ce qui est vulgairement appelé
« kung-fu » par les occidentaux, c’est à dire l’ensemble
des techniques de boxe chinoise. On distingue deux grandes
catégories de styles de wushu : les styles
« internes », qui mettent l’accent sur la maîtrise de
la respiration et se basent sur le développement du Qi (ou Ch’i),
et les styles « externes » qui se basent sur le
développement de la force physique et des mouvements rapides. Il
existe un grand nombre d’écoles de wushu, développées dans
différentes régions de la Chine et qui ont chacune leurs
spécificités. Exemple d’écoles : Wing
Chun, Hung Gar, Ba Gua Zhang, Xing Yi Quan…
NEW
Xuan
Zang (602-664) :
moine et pèlerin bouddhiste chinois, surnommé aussi Tripitaka ( 3
corbeilles) du nom des sutras qu’il ramena en Chine. Son voyage
jusqu’en Inde, où il étudia des sutras puis rapporta ces-derniers dans son pays natal, le rendit très
célèbre. Au 16ème siècle, l’écrivain Wu Cheng-En relata le
voyage du pèlerin en y ajoutant du fantastique et de l’humour
ainsi que des personnages fictifs comme Sun Wu-Kong (le roi singe),
le pourceau et Sablon. Ce roman intitulé Xi you ji (La
pérégrination vers l’Ouest) devint un des plus célèbres
romans publiés sous la dynastie Ming. Dans Le roi singe de
Jeff Lau, Xuan Zang est joué par Lau Kar-Ying et dans Monkey
Goes
West de Ho
Meng-Hua, par He Fan. Il
apparaît aussi à la fin de Dr Wai de Ching
Siu-tung en donnant une prédiction (le sutra sans mots)
au roi des aventuriers, sur la fin du conflit sino-japonais
(1937-1945).
Source :
Encarta
Yin
/ Yang :
Selon la philosophie
Taoïste, le principe Yin/Yang représente le grand principe de
dualité qui imprègne le monde de la manifestation. Ils forment
aussi un Ordre cosmique qui opère sous la dictée du Tao. Aucune de
ces forces n’est supérieure à l’autre, elles sont en
perpétuel mouvement et se transforment l’une l’autre, assurant
ainsi un équilibre dynamique, et de leur fusion naît l’harmonie
suprême. La représentation graphique du principe Yin/Yang exprime
cette dualité et cet équilibre, et l’on remarque que la partie
noire est munie d’un point blanc et inversement, rappelant ainsi
que chaque élément possède nécessairement un point de son
contraire.
L’origine symbolique de ces deux concepts serait la
suivante : lorsque les moines taoïstes observent une montagne,
ils distinguent deux côtés, le côté ensoleillé (Yang) et le
côté dans l’ombre (Yin).
De façon plus générale, les termes Yin et Yang sont employés
pour désigner tous les concepts qui s’opposent, tels que le froid
(Yin) et la chaleur (Yang), la terre et le ciel, la lune et le
soleil, mais aussi des notions telles que l’activité et la
passivité, le masculin et le féminin, etc. Il est important de
noter que ces deux notions, en plus d’êtres opposées, sont
interdépendantes. Un élément ne peut être Yin que par rapport à
un autre Yang, et inversement. Ainsi, l’eau sera Yang par rapport
à la glace (élément Yin, plus solide, plus froid, plus passif que
l’eau), mais l’eau sera Yin par rapport à la vapeur (élément
Yang, plus chaud, plus actif que l’eau).
Zhang
San-feng : ermite taoïste qui aurait créé le tai ji
quan (tai chi chuan) sous le règne de la dynastie Song (960-1127).
Un de ses surnoms était Jun-Bao ; c’est également le nom
porté par Jet Li Lian-Jie dans
le film Tai chi master (Le titre chinois de Tai Chi
Master est : Tai ji Zhang San-Feng).
Sources : De Shaolin à Wudang de José Carmona Ed :
Guy Trédaniel - Tai chi chuan supérieur , le style yang
enseignement approfondi de la forme classique du Dr Yang
Jwing-Ming Ed : Budo
Des Sources :
Les Cahiers du Cinéma n° 362-363 - Le Cinéphage n° 13 - Hong
Kong Action Cinema
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