L'encyclopédie
du cinéma HK

Lexique sur la culture chinoise & le cinéma made in HK 2/2 

 

 Présentation

Pour les néophytes (et les autres) qui viennent de découvrir le monde fabuleux du cinéma HK et qui sont un peu perdus par des codes cinématographiques étrangers ou des aspects culturels asiatiques particuliers, le HKCINEMAGIC2 vous a concocté cet abécédaire qui regroupe l'essentiel de ce qu'il faut savoir pour bien appréhender ce cinéma.
Bien évidemment, si vous constatez des oublis, des imperfections ou des erreurs dans cette liste, vous pouvez toujours nous émailer et nous les rajouterons bien volontiers. 

A SUIVRE  (Jean-Louis - Avril 2003)

 Collaborateurs : Arnaud Lanuque - Elodie - Matthieu Gincré & Hu Fang NEW

 

 Index
De M à P De Q à S De T à Z

Machette
Mahjong
Manchot (One-armed Swordsman)
Mandarin
Mandchou

Mangas
Mante Religieuse (Technique de la)
Mo Lai To
Mongkok
Montage
Mook Jong

Muay Thai
NEW

Neveu
Ninja
MAJ
Nouveaux Territoires
Nouvel An

Nouvelle Vague
Nunchaku

O.C.T.B.
Oncle
Opéra de Pékin

Parrain
Pinyin
Pirates
P.T.U.


Qihong
NEW
Qin
  NEW
Qipao

Quartier chinois

R.H.K.P.
Révolte des Boxers
Roi Singe
NEW
Romans / Romanciers

Sabre
Sampan

Samsâra
NEW
San De

Sanda
NEW
Saut en apesanteur
Scatologie
S.D.U.
Serpent (boxe du)

Shaolin
  MAJ
Shaw Brothers
Sifu
Singe (Technique du)
Soft Porn / Erotique
Sous-titres
Studios
Sun Yat-Sen
Super Kickers
Sutras

 

Taekwondo
Tai Chi
Taoïsme
Temple de Shaolin
Triades
Tsimshatsui

T.V.B.

Vampire
V.C.D.

Wako
Wang Du-lu
NEW
Water Margin
Wing Chun
Wong Fei-hong
  MAJ
Wu Xia Pian
Wushu

Xuan Zang

Yin / Yang

Zhang San-Feng

 

 Abécédaire
 

Machette : Arme favorite des voyous qui ne peuvent pas se procurer d'armes à feu, pas cher et autorisée par la loi, on la retrouve souvent dans les rixes de bandes rivales.

Mah-jong :  « ma » : chanvre et « jiang » : général. Jeu chinois ressemblant aux dominos (en plus compliqué) très prisé à Hong Kong. On le retrouve par exemple dans In The Mood For Love ou plus récemment dans Fat Choi Spirit Andy Lau joue un expert de ce jeu semblable au "God Of Gambler".
 Le mah-jong apparut vers 1860 sous les Qing, vraisemblablement introduit par Hong Xiu-Quan, initiateur de la révolte des Taiping. C’est un dérivé d’un jeu beaucoup plus ancien, les Sapèques, né vers l’an 1000 sous la dynastie des Song du Nord.
Son nom provient du mot chinois maque (« moineau »), par lequel on le désignait au 19ème siècle en Chine centrale. Originellement réservé à l’élite intellectuelle et aux nobles, ce jeu se démocratise en 1911 avec la 1ère république de Chine. Il est introduit en occident dans les années 20. 
Il se compose de 144 tuiles :une partie de mah-jong
- 8 honneurs suprêmes : 4 fleurs et 4 saisons
- 12 honneurs supérieurs : 4 dragons rouges, 4 dragons verts, 4 dragons blancs
- 16 honneurs simples : 4 vents d’Est, 4 vents du Sud, 4 vents d’Ouest, 4 vents du Nord.
- 108 tuiles ordinaires : 36 bambous, 36 caractères, 36 cercles.
Les combinaisons : (les noms changent en fonction des provinces)
- Chi (« manger ») : une suite : 3 tuiles qui se suivent
- Peng (« heurter ») : un brelan : 3 tuiles identiques
- Gang (« barre ») : un carré : 4 tuiles identiques
- Jiang (« général ») : une paire : 2 tuiles identiques

Petit résumé de présentation (voir les notices de jeu pour plus de détails) : Le Mah-jong se joue généralement à quatre mais vous pouvez quand même y jouer à deux. Les 144 tuiles sont mélangées puis rassemblées pour constituer une muraille carrée. Les joueurs lancent chacun à leur tour deux dés. Celui dont la somme est la plus importante réalise la brèche. A partir de là, on va prendre les tuiles et en distribuer 14 au faiseur de brèche et 13 aux autres joueurs. Le faiseur de brèche commence en piochant une tuile dans la muraille .Si elle l’intéresse, il l’a garde et en rejette une parmi les 15 qu’ils possèdent. Sinon, il rejette directement la tuile qu’il vient de tirer; pour garder le même nombre de tuiles qu’au départ. Puis c’est au tour de l’autre joueur et ainsi de suite. Les tuiles rejetées sont placées face visible à l’intérieur de la muraille. Le but étant de faire des combinaisons complètes. Le premier joueur qui a complété toutes ses combinaisons retourne ses tuiles en disant  Hu le ! (« J’ai gagné »). Source : Le livre de tous les jeux Ed Solar

Manchot (One-armed Swordsman) : L'un des personnages les plus célèbre et les plus populaire des arts martiaux. On trouve son origine dans un roman de Jin Yong "The Mythical Crane Hero" dont le protagoniste, Yang Guo perd son bras, coupé par sa soeur. Ce héros handicapé vient peut-être du samouraï aveugle Zatoichi (il le combattra même dans une co-production nippo-HK !). Mais c'est avec le film de Chang Cheh The One-Armed Swordsman avec Jimmy Wang Yu qui l'impose dans toutes les mémoires. L'autre grand manchot fut également incarné par David Chiang dans le culte The New One-Armed Swordsman (La rage du Tigre) suivi dernièrement de Chiu Man Chuk dans The Blade de Tsui Hark. Entre les deux, Daniel Lee rendra également hommage au héros avec son contemporain What Price Survival (Frères d'Armes).

Mandarin :Storm Riders : le manga HK originel C'est le dialecte commun du chinois, parlé par plus de 70 % d'entre-eux, par  Taiwan et par d'autres pays limitrophes.

Mandchou : peuple descendant des Djurdjets (Ruzhen en mandarin) de Mongolie orientale. Nurhaci , le Khan (chef) des Djurdjets se proclama empereur entreprit la conquête de la Chine. Son fils, Huang Tai-Ji changa le nom de djurdjet pour celui de mandchou et l’empire Jin pour celui de dynastie Qing et continua l’invasion commencée par son père. Cette conquête débuta par la Manchourie, d’où le nom de Mandchou. (Sources : Que sais je ? La Chine impériale de Denys Lombard & Encarta)  

Mangas : Tout comme au Japon, il existe des bandes dessinées à Hong Kong. Celles-ci tirent leurs origines des mangas nippons, mais sont quand même différents, puisqu'elles s'inspirent plus de la culture chinoise et des films HK. Le dessinateur le plus connu est Andy Seto. Elles sont également plus travaillées et inspirent également quelques films live comme The Stormriders, A Man Called Hero, Young And Dangerous. Voir l'article sur le HKC1 pour plus de détails.

   

Mante Religieuse (Technique de la) : Une des techniques animalières du Kung Fu. Comme souvent dans ce domaine ce sont Samo Hung et Liu Chia Liang qui lui donnèrent ses lettres de noblesses. Samo dans Warriors 2 pour le grand méchant joué par Fung Hak On et Liu Chia Liang dans l’excellent La Mante Religieuse avec David Chiang.

Mo Lai To Humour typiquement hongkongais basé essentiellement sur l'absurde et le non-sens. Avec les jeux de mots chinois intraduisibles en français, c'est l'humour le plus en vogue là-bas. Le spécialiste du "mo lai to" est sans nul doute le pétomane Wong Jing qui fut l'un des précurseurs du genre suivi de très près par le délirant Stephen Chow.

Mongkok : Quartier de Hong Kong au nord de Tsim Sha Tsui à Kowloon. Il est surtout connu pour deux choses : Proposer le matériel informatique, vidéo etc aux meilleurs prix et être très fréquenté par les triades (comme Yau Ma Tei). D'où le titre du film Mongkok Story avec Anthony Wong.

Montage : Il est essentiel dans certains films HK. C'est grâce à un montage "hyper cut" que l'on pourra dissimuler à l'œil humain les câbles qui foisonnent dans les scènes d'action made in Hong Kong. Il est cependant à noter qu'avec les progrès des effets spéciaux et le gommage digital des artifices il n'est plus indispensable de passer par ce stratagème. Or, les monteurs habitués au rythme trépidant de la vie hongkongaise n'ont pas ralenti le rythme. A l'opposé, ce sont les ralentis qui ont donné la marque de fabrique de certains réalisateurs. Le plus connu reste sans nul doute John Woo, qui avec l'aide de son monteur attitré David Wu (qui collabora ensuite avec Christophe Gans) a su marier les scènes au ralenti avec des scènes explosives pour donner un ensemble dynamique et claire à une chorégraphie parfois assez complexe. Et c'est sur ce dernier point que l'on peut admirer la dextérité des monteurs hongkongais : malgré des scènes démultipliées et très énergiques, on arrive toujours à comprendre l'action d'un film HK, à situer les protagonistes et leurs gestes. Ce n'est pas toujours le cas pour les films d'action occidentaux !Mook Jong

Mook Jong (mu ren) : « homme de bois » ; le mannequin de bois est un instrument complémentaire du travail avec partenaire. Il permet d’affiner les techniques et ainsi éliminer tous mouvements parasites, de travailler la fluidité, la rapidité et l’explosibilité dans une certaine mesure ; développer des automatismes, combiner et créer des enchaînements. Tous les styles de gong fu n’intègrent pas systématiquement le mannequin de bois dans les entraînements. Le Wing Chun a popularisé cet outil, mais un autre style du sud de la Chine comme le Choy Li Fut possède son propre mannequin, mais celui-ci est constitué de deux bras articulés. Il existe aussi des mannequins rotatifs. Dans Jackie Chan dans le bronx (Rumble in the bronx) de Stanley Tong, Jackie fait une petite démonstration, trop courte mais superbe. Il y en a une aussi dans Gorgeous de Vincent Kok avec un mannequin chromé, et mêYuen s'entraîne sur un mook jong dans The Prodigal Sonme Shu Qi s’explose les bras dessus. Jason Scoot Lee en fait un peu dans Dragon, l’histoire de Bruce Lee de Rob Cohen. Dans L’impitoyable (Shaolin wooden men) de Chen Zhi-Hua on y voit un couloir remplit de mannequins plutôt fantaisistes qui seront repris dans le jeu vidéo Tekken 4 de Namco. Toujours dans ce film, le maître de Jackie, emprisonné dans une grotte, improvise un mannequin avec des branches rappelant un peu le mannequin du style Choy Li Fut. Et bien sur, je vous renvois une fois de plus à Warriors Two de et avec Sammo Hung pour admirer les enchaînements de Leung Kar-Yan et de Casanova Wong.

Jackie Chan dans GorgeousLeung Kar Yan dans Warriors Two
Jackie Chan dans Eagle's ShadowJackie Chan dans L'impitoyable

NEW Muay thai (boxe thailandaise): sport de combat comprenant des techniques de poings, de jambes et surtout de genoux et de coudes qui firent sa renommée. Le Muay thai serait vieux de 2000 ans. 
Au 14ème et au 15ème siècle, le royaume du Siam était souvent en conflit avec ses voisins les Khmers et les Birmans. L’usage de cette boxe était donc fréquent et intégré dans les entraînements militaires. Les techniques étaient fortement imprégnées des systèmes de combats chinois (le peuple thai est originaire de Chine occidentale).Avec le temps, cette boxe évolua et développa ses propres techniques. Au 16ème siècle le roi Naresuen le grand, expert renommé, fut capturé par les Birmans et retrouva sa liberté en combattant des boxeurs. (par la suite le boxeur Nai Khnom Tom connaîtra une aventure similaire).
On attribue la création du Krabi Krabong à Naresuen car il fut l’un des premiers à créer des enchaînements au sabre (krabi) et au bâton (krabong). Le Muay thai moderne descend directement du Krabi Krabong. Au 17ème siècle, sous le règne du roi Pra Shao Sua dit le Roi tigre, d’autres techniques virent le jour et le Muay thai se répandit parmi le peuple qui rapidement organisa des tournois. Le roi tigre était un expert de Muay thai qui s’entraînait 6 heures par jour avec ses soldats. Il parait que la nuit il quittait son palais vêtu comme un paysan pour participer à des tournois et affronter les champions locaux. Encore aujourd’hui certaines stratégies de combat sont connues pour faire partie du style du roi tigre. Le plus célèbre des boxeurs thai restera sans doute Nai Khanom Tom qui à son époque avait le titre de meilleur boxeur du Siam. Un jour il fut capturé par les Birmans, ces derniers étaient prêts à lui rendre la liberté si il parvenait à vaincre 12 boxeurs spécialisés dans le Bando (art martial birman cousin du Muay thai). Il tua ses 12 adversaires et gagna l’estime des spectateurs birmans et le roi de Birmanie lui rendit sa liberté.  
En 1930, des règles furent imposées ainsi que le port d’une coquille et de gants pour limiter le nombre de morts et de blessures graves.
Ce sport est devenu très populaire de part le monde en particulier au Japon. Les coups de coude sont interdits en Occident et au Japon sauf en Thailande. Les entraînements sont très intensifs et se font dans des camps (prakong).L’endurcissement des tibias et le travail des coups de pied se fait à l’aide de pao (petit sac de frappe rectangulaire munies de sangles porté par l’entraîneur). Les salles les plus célèbres organisant ces combats sont le Lumpini et le Rajadamnern.

Superstitions : 
- La feuille de nan placée sous la langue est censée rendre la peau plus épaisse et insensible à la douleur.
-
L’offrande de fleurs à l’ange gardien du ring.
- L’image du bouddha glissé sous le krang rang, petit cordon attaché au bras.
-
Interdiction aux femmes d’entrer sur le ring, leur présence est sensée produire de mauvaises vibrations. Depuis la formation de ligues féminines cela s’applique aux femmes non combattantes. Assurément la superstition la plus critiquable.
Les tournois de Muay Thai débutent par le Wai Kruh, une prière à genoux en l’honneur du maître puis les combattants exécutent le Ram Muay (différent selon les camps), danse qui a pour but d’échauffer le corps, de concentrer l’esprit, d’invoquer les dieux et d’impressionner l’adversaire.

Filmo : Ong Bak  de Prachya Pinkaew est la référence cinématographique en matière de muay thai de part la richesse technique qu’il présente et les exploits physiques des artistes martiaux.

Source : Méthodes de lutte orientale de Peter Lewis Ed : Minerva

Neveu : Les chinois utilisent souvent ce terme pour désigner les personnes plus jeunes, à utiliser en parallèle de "oncle" qui désigne à contrario la personne plus âgée, celle à qui ont doit le respect. Qualité très importante dans la morale chinoise.

MAJ Ninja : guerriers du Japon médiéval qui connurent une forte popularité durant la période Kamakura (1185-1333). L’art ninja revêt plusieurs noms à l’image de ces guerriers mystiques spécialisés dans les illusions, on parle donc de ninjutsu, de ninpo ou encore de shinobi. Nin signifiant « endurance » et jutsu: « techniques ».On dit que cet art aurait pris sa source dans L’art de la guerre de Sun Zi (Sun Zi bing fa).
Les ninja appartiennent à la classe sociale la plus basse, celle des hinin (non-humains) par opposition aux samourais qui appartiennent à la noblesse nippone.
Les ninjas étaient les ennemis jurés des samourais. Ces derniers obéissaient au code d’honneur du guerrier, le bushido, ce qui n’était pas le cas des guerriers de l’ombre. Un ninja employait toutes les ruses possibles pour arriver à ses fins, attaquant dans le dos, un homme à terre, à plusieurs, en se cachant… Les ninjas étaient employés secrètement par les seigneurs (daimyo) pour effectuer les basses besognes comme l’espionnage ; l’assassinat… La peur qu’ils suscitaient était une arme redoutable, ce qui était tout à leur avantage. Le colportage de leurs exploits alimenta l’imagination populaire, si bien que de nombreux paysans de l’époque voyaient en eux des fantômes. Ils jouèrent un rôle important dans l’avènement des Tokugawa au pouvoir.
On recensa 70 familles ninja dans les régions montagneuses de Iga et de Koga (entre Kyoto et Nagoya) réputées pour leurs techniques d’élimination.
Le ninpucho était un parchemin qui renfermait les techniques et les secrets d’une école de shinobi.
Les aptitudes requises : l’équilibre, l’agilité, la force, la résistance…
Aptitudes spécifiques : dislocation des membres après des années de travail d’élongation et de manipulation des articulations, en cas de capture.
Travail sur la respiration, méditation, connaissance en herboristerie et particulièrement en poison … Le ninjutsu possède un grand nombre d’armes dont les plus célèbres sont les couteaux de jets (Shuriken) et les étoiles de jets (Shaken) que le combattant cachait dans sa ceinture.

Quelques armes : 
Shuko : gantelet à crochet de fer
Ninja to: sabre Ninja
Tanto: couteau
Musibinawa : corde munie d’un crochet
Kyoketsu shoge: épieu à crochet et chaîne

Stephen K. Hayes fut le premier américain à recevoir le titre de shidoshi (maitre des chemins de l’illumination du guerrier), il étudia auprès du Dr Masaaki Hatsumi, maître de l’école Togakure et des 8 autres systèmes de la tradition ninja.

Sources : Ninja, les guerriers de l’ombre de Roland Habersetzer Ed : Amphora
Fascicule accompagnant l’édition kiosque de Ninja Scroll Ed : SM4 SARL
Méthodes de lutte orientale
de Peter Lewis Ed : Minerva
 

Filmo : Red shadows: Akakage de Horoyuki Nakano
Dr Wai
de Tony Ching Siu-Tung
Ninja scroll (Jubei ninpucho) de Yoshiaki Kawajiri
Ninja in the dragon’s den de Corey Yuen
Duel to the death de Tony Ching Siu-Tung
Five elements ninja de Chang Cheh
Shinobi no mono de Satsuo Yamamoto
Carnets secrets des Ninja (Ninja bugeicho) de Nagisa Oshima

Nouveaux Territoires : Cédées à la Grande-Bretagne en 1898, les Nouveaux Territoires (New Territories) sont des vastes terres agricoles, situés essentiellement sur le continent et sur l'île de Lan Tao et qui s'étendent en partie sur le delta du Xi jiang.

Nouvel An Chinois : C'est l'une des périodes (avec l'été) où sortent les plus gros budgets du cinéma HK. En général, on a droit aux comédies avec les stars du moment ou à des blockbusters.

Nouvelle Vague : Dans les années, Hong Kong connut également sa nouvelle vague (qui n'a aucun rapport avec celle connue en France !). C'est à cette époque que de nouveaux réalisateurs veulent révolutionner le cinéma HK qui sortait à peine de l'hégémonie des grands studios comme la Shaw Brothers. Ces metteurs en scène formés le plus souvent à la télévision se nommaient Tsui Hark, Stanley Kwan, Kirk Wong, Patrick Tam, Ann Hui, Alex Cheung, Eddie Fong, Clara Law et plus tard Ringo Lam et Lawrence Ah Moon... Imprégnés aussi bien par la culture occidentale que par leurs racines chinoises, ils voulaient avoir les mains libre pour faire le cinéma qu'ils voulaient faire. C'est donc à cette époque qu'allaient naître la Film Workshop de Tsui Hark, la Cinema City de Karl Maka...

Stephen Chow et ses nunchakus débouche évier dans God Of Gamblers 2Nunchaku : Arme popularisée par Bruce Lee, ces bâtons enchaînés font de gros dégâts quand on sait s'en servir. En effet, leur maniement nécessite beaucoup de dextérité afin de ne pas se blesser soi-même !

O.C.T.B. : L'Organized Crime And Triad Bureau est chargé comme son nom l'indique de lutter contre les triades, ces organisations mafieuses qui gangrènent toute l'Asie. Plusieurs films ont mis en scène cet organisme. Les plus célèbres sont surtout OCTB et sa pseudo suite Rock'N Roll Cop de Kirk Wong. D'autres sont moins célèbres comme O.C.T.B. Case : The Floating Body de Lam Yee Young en 1995.

OncleComme "neveu", "oncle" est une marque de respect d'un aîné face à son cadet. Même sans être de la même famille, on peut désigner ainsi quelqu'un plus vieux que soi.

Opéra de Pékin : L’opéra de Pékin est un style d’opéra bien spécifique parmi les différents styles d’opéras Chinois. Le style pékinois est né en 1828 de l’association de deux troupes originaires du Hubei et de l’Anhui. Son répertoire comprend des pièces littéraires dont le chant constitue l’intérêt principal et des épopées guerrières dans lesquelles priment la danse et les acrobaties. Les histoires racontées s’inspirent toujours de légendes bouddhistes ou taoïstes, de contes folkloriques ou de classiques de la littérature. Les troupes se produisent dans la rue (monté sur des estrades), chez des particuliers ou des maisons de thé (dont certaines deviendront des théâtres permanents). Jusqu'à la chute de l’empire en 1911 tous les rôles, même féminins, sont tenus par des hommes, ce n’est qu’après que les femmes y seront admises. Le langage gestuel (ou liang xiang) est particulièrement complexe et détaillé, chaque mouvement à une signification précise.

Le cinéma s’inspirera régulièrement de l’opéra d’abord en adaptant les histoires les plus populaires de son répertoire sur le grand écran (Vermilion Door, The Love Eterne…) puis, suite au déclin populaire de l’opéra, en puisant dans les écoles de formation de l’opéra de Pékin pour ses cascadeurs et chorégraphes. A Hong Kong on en dénombrait deux, celle de Yu Jim Yuen qui formera Samo Hung,jaquette française de To Be Number One Jackie Chan, Yuen Biao, Yuen Wah, Corey Yuen, etc et celle de Madame Fan Fa Kof qui s’occupera de Chin Siu Ho, Chin Kar Lok, Mars, Chung Fat, etc. Imprégnés de la culture de l’opéra de Pékin, cette nouvelle génération déclinera sur grand écran leur enseignement, rendant hommage à l’occasion à leurs anciennes formation comme dans Prodigal Son de Samo Hung. Malgré le désintérêt populaire pour le genre l’opéra restera un sujet intéressant les cinéastes de Hong Kong. Tsui Hark signera ainsi un de ses plus beau film dans ce registre avec Peking Opera Blues ou The Lovers (remake de Love Eterne lui même adapté de l’opéra), Wu Ma signera Stage Door Johnny et même certaines comédies l’utiliseront comme arrière plan pour leurs histoires ( The Eighth Happiness de Johnnie To). L’opéra de Pékin fait sans conteste partie des arts qui ont le plus influencé le cinéma de Hong Kong.

Parrain : Le "Big Brother" est le chef de clan de la triade.

Pinyin Système de retranscription du chinois le plus récent. Cependant, l'ancienne orthographe est toujours la plus connue. Par exemple, on continue à dire "Pékin" plutôt que "Beijing". Idem pour les noms propres : on dit plutôt "Liu Chia-liang" et "Chang Cheh" que "Liu Jialiang" et "Zhang Che".

Un assaut de pirates dans le Marin des Mers de ChinePirates : La piraterie fut un véritable fléau dans la mer de Chine à partir du 17e siècle et principalement durant l’époque coloniale. Avant son annexion par les britanniques, la zone de  Hong Kong était d’ailleurs un lieu de refuge pour certains pirates. Aujourd’hui elle s’est déplacé dans le sud est Asiatique mais reste un problème d’importance. Le premier à s’intéresser au sujet fut Jackie Chan avec son Marin des Mers de Chine et sa séquelle. Par la suite d’autres films aborderont le sujet tels que King of the Sea ou les deux Lord of East China Sea. La piraterie contemporaine a par contre peu inspiré les cinéastes, on peut tout de même relever comme exemple le très moyen Sea Wolves.

P.T.U. : Police Tactical Unit (Unité de Police Tactique) est groupe de policiers d'élite qu'on appelle pour résoudre des situations de crise comme les prises d'otages, les hold-up de banque. Voir aussi S.D.U.

NEW Qigong : on peut traduire ce terme par « travail de l’énergie ». Qi signifiant énergie et gong : exercer, entraîner. Selon le Dr Yang Jwing-Ming, toutes activités ayant pour but de réguler la circulation de qi dans le corps, peut être qualifié de qi gong.
Le qigong est classifié en deux familles (Wai dan et Nei dan) qui sont complémentaires; comme pour les arts martiaux (externes et internes).

Wai 
: externe 
Nei 
: interne 
Dan 
: élixir (autre terme pour désigner le qi)

Le qi gong wai dan a pour but d’accumuler le qi à la surface du corps pour ensuite l’envoyer vers la profondeur de ce dernier. Sous cette appellation on peut mettre l’acupuncture, le traitement par les plantes et certains types de massages.
Le qigong nei dan c’est l’inverse, l’accumulation du qi se fait dans le tronc pour qu’il soit ensuite envoyé vers les membres. Il est beaucoup plus difficile à maîtrisé et souvent tenu secret. 

Après cette première distinction, on voit apparaître 4 types de qigong:
Le qigong des lettrés pour préserver la santé.
Le qigong médical pour soigner certaines maladies.
Le qigong martial pour une plus grande efficacité en combat.
Le qigong religieux pour atteindre l’illumination.  

Dans Zu, les guerriers de la montagne magique de Tsui Hark, Ting Yin(Adam Cheng) utilise un qigong en apposant ses mains sur le dos de Xiao Ju (Damian Lau) pour exorciser le mal et sur celui de Ti Ming-Chi (Yuen Biao) pour lui transmettre ses techniques. 

Nous n’aborderons que le qigong martial, le plus représenté dans les films de gong fu (gong fu pian). On peut dire que Da Mo (Bodhidarma) est le fondateur du qigong martial avec l’ouvrage qu’il écrivit au temple Shaolin : Yi jin jing (Classique de la transformation des muscles et des tendons).Les moines gagnèrent une meilleure condition physique mais également une plus grande efficacité martiale.
Le principe de base étant d’utiliser son esprit pour guider le qi vers les muscles afin de les énergétiser et d’en augmenter la puissance. Avec le temps et un approfondissement des connaissances d’acupuncture, on vit se développer des techniques visant les points vitaux (dian xue) et les vaisseaux sanguins (dian mai). Les qigong sont en général, bénéfiques pour la santé mais certains comme la « main de fer » (tie sha zhang) peuvent entraîner des traumatismes importants au niveau des mains et des organes internes. Voir Le boxeur manchot (The one armed boxer) de et avec Jimmy Wang Yu. 

D’autres qigong vont permettre d’encaisser des coups sans subir de lésions. C’est le cas de la « chemise de fer » (tie bu shan) et de la « couverture de la cloche dorée » (Jin zhong zhao). Dans Warriors two de et avec Sammo Hung, un des ennemis des héros pratique le qigong de la chemise de fer. Zhao Qian-Hua (Casanova Wong) devra attaquer simultanément deux points vitaux pour vaincre son adversaire, ce dernier ne pouvant protéger qu’un point vital à la fois. 

Source :Tai chi chuan supérieur, Le style yang Enseignement approfondi de la forme classique par le Dr Yang Jwing-Ming Ed : Budo


Liens : http://www.librairieyoufeng.com/Livres.html
http://www.librairielephenix.fr/

NEW Qin : cithare à 7cordes dont la taille peut varier entre 90 et 130 cm et datant du 5ème siècle avant J.C, ce qui en fait l’un des instruments les plus vieux du monde. La musique Qin est généralement exécutée en solo. Les mélodies jouées s’apparentent à une méditation de part la profonde quiétude qu’elles dégagent. 
Le vieil aveugle dans Hero de Zhang Yi-Mou rythme le combat intérieur de Jet Li Lian-Jie et de Donnie Yen (Zhen Zi-Dan) avec cet instrument. « Les arts martiaux et la musique partage le même principe. Leur intensité fait atteindre l’état suprême » comme le fait remarquer Sans nom. Dans Blade of Fury de Sammo Hung, Rosamund Kwan oublie sa tristesse en jouant du Qin et dans Evil cult de Wong Jing, Sharla Cheung s’en sert comme d’une arme.

Source : Encarta

la qipaoNEW Qipao :(« robe bannière ») aussi appelé  Cheongsam (« robe longue » en cantonais), la robe traditionnelle chinoise se caractérise par un haut col et des fentes latérales, faite de différentes matières et de longueurs variables, elle est portée aujourd’hui pour les occasions spéciales (mariage, fête du nouvel an, soirées…). Le col protège la gorge mais souligne également la délicatesse de celle-ci. Les fentes ont été conçues à la fois dans un but pratique et esthétique .Actuellement on peut trouver des qipao avec des fentes de différentes longueurs (une ou deux fentes sur le coté ou bien devant). Les matières utilisées pour sa fabrication sont la soie, le brocart de soie, le satin, le brocart de satin ou encore le velours, presque toutes les couleurs sont utilisées. Certains motifs sont ajoutés tels que des dragons, des papillons, certaines variétés de fleurs et autres icônes typiquement chinoises symbolisant la prospérité, la santé…). Au 17ème siècle, dans le nord de la Chine, une robe sans col et en forme de tube se développa, ce fut l’ancêtre de la qipao ; sa popularité gagna le palais royal de la dynastie Qing et les châteaux de la noblesse mandchoue. Les chefs d’État mandchous rassemblèrent certaines personnes, principalement des Mandchous à l’intérieur de « qi » (bannières) et les nommèrent « qiren » (les gens des bannières). Plus tard ce nom de qiren s’appliqua à tous les Mandchous. Les femmes mandchoues portaient des robes constituées d’une seule pièce, ce qui finit par donner qipao (robe bannière).En ce temps là, la robe était plutôt lâche et d’une longueur qui atteignait la cambrure des pieds. Après la chute des Qing, la qipao survécut aux changements politiques. Elle reste toujours la robe traditionnelle des femmes chinoises.

Cliquer pour aggrandirQuartier chinois : Comme toute diaspora, celle Chinoise a tendance à se réunir entre elle donnant naissance à de véritables quartier Chinois, sorte de reconstitution partielle de leur environnement d’origine. A Paris le quartier Chinois se trouve dans le 13e Arrondissement. Le sujet a beaucoup intéressé aux USA donnant lieu a des films comme L’Année Du Dragon de Cimino ou Le Corrupteur.

R.H.K.P. : Royal Hong Kong Police qui peut s'apparenter à notre "Police Nationale".

Révolte des Boxers : La révolte des boxers eut lieu en 1900 sous la dynastie des Qing. La secte des « poings fermés » (d’ou leurs noms de boxers) était un mouvement nationaliste et xénophobe dirigé contre les notables, surtout mandchous. Le gouvernement Mandchou parvient avec une surprenante habileté à canaliser la secte et à la diriger contre les étrangers qui se partageaient la Chine après la guerre de l’opium. En juin 1900 les boxers envahissent les missions catholiques et assiègent les légations étrangères. Un ministre Allemand et de nombreux prêtres sont tués dans l’assaut. Mais les puissances étrangères réagirent plus vivement que ne l’avait pensé le gouvernement et un corps expéditionnaire international est envoyé à la rescousse. Pékin est pris en août 1900  et le siège brisé après 55 jours. L’impératrice douairière Cixi dut s’enfuir avec l’Empereur et ne put revenir dans la capitale qu’en 1902 après avoir signé un traité désastreux pour la Chine. Ces événements accéléreront la chute de la dynastie au profit des réformateurs tels que Sun Yat Sen. Au niveau cinématographique l’événement a été illustré (du point de vue Occidental) dans Les 55 Jours de Pékin. Étonnamment le cinéma Hong Kongais n’a jamais adapté les événements en film, préférant le prendre en arrière fond de temps en temps pour d’autres histoires tel que dans Bloody Avengers de Chang Cheh.

Stephen Chow est le roi singe dans A Chinese OdysseyNEW Roi Singe : Le Roi Singe est un mythe populaire en Chine qui aura influencé bon nombre d’œuvres par la suite que ce soit au théâtre, au cinéma ou en BD. Elle est l’œuvre de Wu Cheng’en, écrite au 15e siècle et inspirée de faits réels sur le périple entre la Chine et l’Inde afin de transmettre le message Bouddhiste. Voici un résumé de la légende tiré du site www.sos-magot.com  :
Il y a bien longtemps, une montagne aussi vieille que le temps accoucha d'un mystérieux oeuf de pierre, qui donna naissance un peu plus tard un à singe. Ce singe de pierre rencontra bien vite d'autres singes.
Les autres singes avaient décidé qu'ils prendraient comme roi celui qui réussirait à traverser une puissante chute d'eau. Personne n'a pour l'instant réussi à accomplir cet exploit, mais le Singe, lui, y parvint, il fut nommé Roi des Singes, ou encore Sun Wukong.
Plus tard, le Roi des Singes rencontra Subodhi, qui lui apprit les secrets de la connaissances et de la sagesse. Le Roi des Singe avait besoin d'une arme, alors il décida de rencontrer le Roi des Dragons, dans le Grand Océan de l'Ouest, qui lui donna un bâton magique qui peut à loisir s'agrandir pour toucher les nuages ou rétrécir pour se cacher derrière une oreille. Il voulait aussi être immortel, alors, il descendit voir le Roi des Morts et effaça les noms de tous les singes du registre des Morts.
Le Roi des Morts et le Roi des Dragons se plaignirent alors du comportement du Roi des Singe à l'Empereur Jade, maître du Ciel. Celui-ci envoya des hommes pour remettre le Roi des Singes dans le droit chemin, mais le Roi des Singes était le plus fort et battu tous les hommes. Pour qu'il reste tranquille, il fut alors envoyé au Paradis et nommé palefrenier des écuries célestes. Puis il fut gardien des pêches d'immortalité. Mais là, le roi des singes mangea des Pêches Sacrées. Le Roi des Singes fut alors finalement capturé par Erh-lang et fut amené devant les Dieux du Paradis. Pour le punir, il fut enfermé dans un fourneau pendant des années, pour qu'il meurt brûlé. Mais il survécut. L'Empereur Jade fit alors appel à Bouddha, qui emprisonna le Le Roi des Singes sous une énorme montagne, pour qu'il puisse penser à ses fautes.
500 ans plus tard, Tripitaka (Xuanzang) , un jeune Prince, rencontra le Roi des Singes, et le libéra. Le Roi des Singes décida alors d'escorter le jeune Prince jusqu'en Inde en quête des textes sacrés: les Sutras. Mais juste après avoir commencé leur périple, ils croisèrent une rivière d'où jaillit un Dragon. Le Dragon mangea le cheval de Tripitaka, alors le Singe le frappa avec son bâton. Bouddha transforma alors le Dragon en cheval pour que le Prince puisse continuer son périple!
En chemin, le Roi des Singe, le Dragon et Tripitaka rencontrèrent un cochon fruste, incapable de résister aux tentations se nommant Zhu Bajie et qui décida de se joindre à la troupe. Il en alla pour un mauvais esprit d'une rivière qui tuait les gens qui la traversait. Ceci n'était le début d'un incroyable périple vers l'Inde qui allait durer quatorze ans, pendant lesquels le roi des Singes et ses compagnons vont parcourir neuf royaumes et rencontrer de nombreuses et fantastiques aventures.
Finalement, les Écritures furent présentées à l'empereur dans la capitale impériale et les quatre voyageurs furent transportés au ciel.

Le roi singe est ici incarné par Yueh Hua dans The Princess Iron FanAu niveau cinématographique le mythe engendra directement plusieurs adaptations. La Shaw Brothers fera une série de 4 films sur les aventures du roi singe et ses acolytes ( Monkey Goes West, Princess Iron Fan, Cave of the Silken Web, Land of Many Perfume) toujours réalisé par Ho Meng Hua. Quelques années plus tard ce sera Stephen Chow assisté du réalisateur Jeff Lau qui passera le mythe à la moulinette Mo Lei Tau avec ses Chinese Odissey. Une série TV a aussi abordé le mythe ainsi qu’un téléfilm US (où l’on trouve Russel Wong et Richard Ng). Mais ce qui a popularisé en France la légende du roi singe c’est certainement son adaptation non officielle en manga/série TV qu’est Dragon Ball de Akira Toriyama !

Romans / Romanciers Gu Long et Jin Yong (ou Louis Cha) sont certainement les romanciers les plus prolifiques de la littérature "wu xia" d'arts martiaux. C'est Jing Yong qui a influencé le cinéma du wu xia pian des années 50. Il a renouvelé le genre, lui donnant une richesse et une complexité inconnues jusqu'alors. Ce n'est que vers les années 70 que les romans de Gu Long  révolutionnèrent le wu xia pian. Ses personnages : des héros solitaires, romantiques, introspectifs... C'est Chu Yuan qui adaptera le plus (et le mieux) ses romans. Certains (comme le scénariste attitré de Chu Yuan) compareront l'écrivain à une sorte d'Alexandre Dumas chinois. ». La littérature chinoise ne se limite quand même pas à la littérature wuxia et beaucoup d’autres auteurs sont même traduits en français, comme Lao She, Ba Jin, Wu King Tseu, etc.

des sampansSabre : (dao = « sabre, lame ») : Le titre chinois du film The Blade de Tsui Hark est Dao. Le titre chinois de Blade of Fury de Sammo Hung est Yi dao qing cheng (Une seule lame effondre un rempart)

Sampan (« 3 planches » en cantonais) : petit bateau de pêche à fond plat comportant pour certains un abri en bambou tressé. Il est muni de rames et d’une voile, ou encore d’un moteur thermique.  

Samsâra : «écoulement» en sanskrit, succession de renaissances auxquelles un individu ne peut échapper tant qu’il n’a pas obtenu l’illumination. L’enchaînement au Samsâra est lié aux conséquences de la haine, du désir et de l’ignorance. La condition de renaissance est déterminée par le karma de chacun.  Filmo : Samsâra de Nalin Pan avec Shawn Ku et Christy Chung   - Sources : Encarta

San De : moine Shaolin qui participa à la résistance contre les Mandchous auprès de Fong Sai-Yuk (Fang Shi-Yu) . Au cinéma il fut incarné par Chen Sing dans Le Moine d’acier et par Gordon Liu Jia-Hui dans La 36ème chambre de Shaolin. Source : Tigres et Dragons (de Tokyo à Hong Kong) de Christophe Champclaux  Ed : Guy Trédaniel.

NEW Sanda (« frappes aléatoires ») : également appelé Sanshou (« mains aléatoires »), le Sanda est une forme de combat libre; on peut aussi le qualifier de Kung-fu sportif ou de sport de combat ; par opposition au kung-fu traditionnel qui est un art martial. Le Sanda se caractérise par l’utilisation des poings, de jambes et des projections. Dans les années 70, le gouvernement chinois commence à promouvoir le Sanda pour mettre fin aux combats sans catégorie de poids et autorisant presque tous les coups, qui sont organisés dans les villes et les villages. Ces combats se gagnaient par K.O. ou par abandon. Les premiers tournois prennent leur essor dans les années 80. On peut même espérer voir un jour le Sanda comme discipline olympique. Un combat se compose de deux ou trois rounds de deux minutes chacun avec un        arbitre central et quatre arbitres de coins comptabilisant les points. La tenue du combattant se compose d’un casque, d’un plastron, d’une paire de gants, d’une paire de protège tibia, d’une coquille et d’un protège dent.  


Comptabilisation des points : 
4 points : un coup de pied sauté visage
3 points : un coup de pied visage

3 points : une projection ou un balayage
2 points : une technique difficile réussie
2 points : un avertissement
1 point : une technique simple réussie

1 point : une sortie
 
Attaques et coups portés :
Tête, cou, visage : seuls les coups portés par les pieds sont tolérés, les attaques de poing sont autorisées mais non comptées, la touche est
interdite.
Poitrine et abdomen : toutes les attaques sont autorisées sauf coups de coudes et coups de genoux.
Bas ventre : attaques autorisées mais touches interdites.
Membres supérieurs et inférieurs : attaques et coups portés autorisés sauf aux articulations, coups de pieds bas (low kick) autorisés.
 
Vocabulaire :

San
 : disperser, da : frapper  

San
 : disperser, shou : main  
Filmo :
Xanda de Tsui Hark

Sources : Wushu Kung-Fu le magazine des arts martiaux chinois (Dossier Karaté Bushido N°20° Ed : Européenne des magazines

un saut vraiment aérienSaut en apesanteur : Ce qui choque au premier abord dans le cinéma HK, ce sont les prouesses surhumaines des artistes martiaux. Qui n'a pas été surpris dans les salles occidentales des courses poursuites aériennes des protagonistes dans Tigres & Dragons, le film "chinois" (même s'il est financé par les USA) le plus vus par des non-asiatiques ? Ces prodiges sont l'une des marques de fabrique (avec le bruitage exagéré) de ce cinéma. Au début, ils s'effectuaient à l'aide de trampoline caché hors cadre. Leur inventeur est un certain Han Yingjie, directeur d'arts martiaux de l'école du Nord qui fut auparavant acrobate dans un cirque. Celui fut ensuite chorégraphe dans moult films dont quelques Bruce Lee (un des seuls qui refusa l'emploi de ce subterfuge pour ces combats qui se voulaient les plus réalistes possibles). Aujourd'hui, des chorégraphes comme Yuen Woo-ping privilégie surtout l'utilisation de câbles.

Scatologie :  à venir

S.D.U. : La "Special Duty Unit" est un peu le G.I.G.N. local, les forces spéciales d'intervention que l'on appelle en cas de coup dur. Plusieurs films sur le sujet ont été réalisés avec souvent comme officier instructeur l'inusable machouilleur de cigare sino-anglophone Michael Wong. C'est ainsi lui que l'on peut retrouver dans la trilogie en "option" : Final Option, First Option ou le récent The New Option de Gordon Chan. On peut également entr'apercevoir le SDU dans la comédie Mr Mumble et le moyen S.D.U. Mission in Mission. Il existe également l'autre unité d'intervention qui lutte contre le grand banditisme :  S.W.A.T.

La technique du serpent par Jackie Chan dans Snake In The Eagle ShadowBoxe du Serpent  (She quan) : boxe qui se caractérise par une grande rapidité et beaucoup de souplesse. Les mains prennent la forme de la tête du reptile ou encore de sa langue ou de ses crochets. On retrouve des éléments de cette boxe dans d’autres styles de gong fu en quantité variable comme dans le Shaolin du Nord, le Shaolin du Sud ,le Ba gua zhang , le Xing yi quan , le Hung gar kune , le wing chun … Le chinois se déchaîne (Snake in the eagle’s shadow) de Yuen Woo-Ping reste un des films qui met le mieux en valeur cette boxe en présentant les entraînements, les taolu (kata) et les applications lors des combats. D’autres films en contiennent un peu comme L’impitoyable (Shaolin wooden men) de Chen Zhi-Hua et L’irrésistible (Spiritual Kung-fu) de Lo Wei où pour ce dernier ; les combats accomplis par Jackie Chan sont le seul intérêt de ce film médiocre.

Shaolin : Shaolin si (le temple de la jeune forêt) : monastère bouddhiste érigé en 495 sous le règne de l’empereur Xiaowen de la dynastie des Wei du Nord (386-534), sur le mont Song, dans la province du Henan. En 527, un moine indien nommé Damo (Bodhidharma) arrive au temple Shaolin pour enseigner le chan (zen en japonais). Le chan est une école du bouddhisme Mahayana (« grand véhicule ») qui a pour but d’atteindre l’illumination par l’expérience personnelle plutôt que par l’étude des textes sacrés. Constatant la mauvaise santé et la somnolence des moines durant les méditations, il décide d’écrire le Yi jin jing (« Classique de la transformation des muscles et des tendons ») et le Xi sui jing (« Classique du nettoyage de la moelle et du cerveau »). Le Yi jin jing traite du qi gong externe qui permet de renforcer le corps. Le Xi sui jing enseigne la manière de guider le qi vers les moelles pour les purifier et vers le cerveau pour atteindre l’illumination. Pour plus d'infos à ce sujet, on peut regarder le film de Brandy Yuen Chung Yeung Master Of Zen qui raconte cettele logo de la Shaw Brothers légende. 
Il est difficile de dire que le style Shaolin descend des enseignements de Damo, de plus des systèmes de combat étaient connus en Chine bien avant l’arrivée de l’ermite. Ce sont surtout les techniques de bâton long qui firent la réputation de Shaolin. Le Shaolin du Nord appartient à la catégorie des boxes longues (chang quan) et le Shaolin du Sud (nam siu lam en cantonais) appartient à la catégorie des boxes du Sud (nan quan) dites courtes. Cette séparation entre le Nord et le Sud se fait par rapport au fleuve Yangzi.
Damo se retira pour méditer durant neuf ans dans une grotte située au dessus du monastère.
Les lieux les plus connus du temple sont le pavillon des mille Bouddhas (qian fo dian) au sol déformé par des générations de pratiquants et dont les trois fresques représentent des arhats (luohan= « disciple de Bouddha »). La forêt des stupas (ta lin) qui sont au nombre de 220 sont des monuments funéraires consacrés aux supérieurs du monastère qui vécurent entre les dynasties Song et Qing.
Les moines repoussèrent les attaques des wako(wokou) sous la dynastie des Ming (1368-1644).
Le shorinji kempo de Doshin So que l’on considère souvent comme un descendant de la boxe Shaolin semble en réalité plus proche du Jujitsu.
Il existait 5 autres temples Shaolin en plus de celui du Henan dont le plus célèbre est celui du Fujian près de la ville de Fuzhou. Après la destruction de ce dernier, 5 moines survécurent dont le fameux Hong Xi Guan (Hung Hei-Kun en cantonais) qui constituèrent la première triade. Hong Xi-Guan qui est incarné par Yang Sheng dans Le temple du lotus rouge de Ringo Lam et il est le créateur du Hung Gar Kune (Hong jia quan), la boxe du tigre et de la grue. Le Hung gar n’est pas la seule boxe qui descend du Shaolin du Sud, on compte également le Wing chun (yong chun) et le Choy lei fut (Cailifo quan).
Autrefois un homme qui rentrait dans les ordres était marqué de 9 brûlures faites avec des bâtonnets d’encens, signe d’appartenance à Shaolin. Selon la légende, un moine ou un laïque qui désirait quitter le monastère devait obligatoirement passer par trois épreuves afin de s’assurer que l’esprit de Shaolin serait conservé et appliqué par le pratiquant. La première épreuve est d’ordre philosophique, historique et religieux. La seconde se composent de combats à mains nues et avec armes contre plusieurs adversaires. Voir la scène de L’irrésistible ou Jackie Chan affronte ses frères armés de bâtons longs, avec de simples tonfas. La troisième et dernière épreuve est le passage dans la 36eme chambre qui est « gardée » par 108 mannequins de bois. Voir la trilogie de Liu Chia-Liang et L’impitoyable de Chen Zhi-Hua. Si le disciple réussi à passer, il doit encore déplacer à l’aide de ses avant-bras un chaudron de 250 kg, remplit de braises. Les bas reliefs du tigre et du dragon situés sur les flans du chaudron laisseront des marques indélébiles sur le plan physique mais aussi « psycholoqique ». L’élève est ainsi marqué par l’esprit de Shaolin. Cette fameuse 36ème chambre semble appartenir plus au folklore qu’à la réalité historique. 

Source : De Shaolin à Wudang de José Carmona Ed : Guy Trédaniel
Quelques films :
Shaolin soccer
de et avec Stephen Chow
Le temple du lotus rouge
(Burning paradise ) de Ringo Lam
La légende du dragon rouge (The new legend of Shaolin) de Wong Jing
Tai chi master de Yuen Woo-Ping
Les arts martiaux de Shaolin (Shaolin martial arts) de Liu Jia-Liang
Les héritiers de Shaolin (Kids from Shaolin) de Zhang Xin-Yan
Le temple Shaolin (Shaolin temple) de Zhang Xin-Yan
Le retour de la 36ème chambre (Return of the 36th chamber) de Liu Jia-Liang
Les disciples de la 36ème chambre (Disciples of the 36th chamber) de Liu Jia-Liang
La 36ème chambre de Shaolin (The 36th chamber of Shaolin) de Liu Jia-Liang
L’éxécuteur de Shaolin (Executioners from Shaolin) de Liu Jia-Liang
Le magnifique (Snake and crane arts of Shaolin) de Chen Zhi-Hua
Hand of death de John Woo
L’impitoyable (Shaolin wooden men) de Chen Zhi-Hua

Lien
pour l'historique.

Shaw Brothers : Grand studio fondé par les frères Shaw. Voir dossier dans ce site.

Sifu : C'est le mot chinois qui désigne le maître d'arts martiaux, l'instructeur, bref tout ce qui tourne autour de la figure du père initiatique. On peu le comparer au mot japonais "sensei".

NEW Singe (Technique du) : Un des styles de Kung Fu animalier (avec la grue, le tigre, le serpent…), la technique du singe est réputé être une des plus difficile. Le cinéma en a fait un usage régulier à la grande époque des films de kung fu traditionnels mais ceux qui en tirèrent le meilleur furent les incontournables Samo Hung et Liu Chia-liang. Le premier s’en servit dans Warriors 2 (le personnage de Lau Kar Wing), Magnificent Butcher (Yuen Mo, sous la supervision de Yuen Woo Ping cependant) ou dans L’Exorciste Chinois 2. Liu Chia Liang réalisera rien de moins que le film référence sur cette technique : L’incroyable Mad Monkey Kung Fu.

Erotic Chinese Ghost StorySoft Porn / Erotique : Le porno pur et dur avec ses scènes explicites est interdit à Hong Kong. On a droit donc à des productions dignes du téléfilm dominical de M6 (vers 23 heures pour les (a)mateurs) qui pourront être qualifiées d'érotiques. Ces pornos édulcorés se trouvent inexorablement classés en catégorie III, label qui s’obtient le plus souvent pour la représentation à l’écran de scènes à caractère sexuel ou de violence graphique. Pour ceux qui en veulent savoir davantage sur le sujet, aller lire notre dossier sur la cat. III.

Sous-titres : Du fait que Hong Kong fut longtemps une colonie britannique, il était quasiment obligé de sous-titrer les films pour que toute la population puisse comprendre les dialogues. C'est également à ce titre que l'on a du ajouter une ligne en chinois pour que ceux qui parlent mandarin puissent suivre un film parlé en cantonais (et inversement). C'est d'ailleurs grâce à cela que les fans occidentaux ont toujours pu comprendre ces films qui les faisaient tant rêver. Il est cependant possible qu'un film soit disponible sans sous-titres aucun ! Heureusement alors que le cinéma HK est avant tout un cinéma d'action qui laisse la part belle aux gestes. Ce problème est assez minoritaire dans l'énorme quantité de LD, VCD et de DVD disponible, mais il faut toujours veiller à trouver le logo sur la jaquette qui marque que le film présenté l'est effectivement avec des sous-titres anglais. Quelquefois, le logo est lui-même traduit en anglais, mais quelquefois non ! D'où la difficulté que le fan a parfois pour s'y retrouver (sans compter la certaine mauvaise foi de vendeurs asiatiques qui vous assurent à chaque fois que le film est en VOSTA ou l'erreur de l'éditeur qui certifie à tort de l'existence de sous-titres...).

Studios : Le studio HK le plus connu dans le monde est sans contexte la Shaw Brothers, mais il faut savoir qu'il en existe bien d'autres qui ont été à l'origine de bien des chefs d'oeuvre de l'ex-colonie britannique. Pour commencer, il y avait la "Cathay" (ancienne MP & GI) et la "Golden Harvest" de Raymond Chow (transfuge de la SB qui profita de la mort accidentelle du patron de la Cathay pour s'approprier ses studios). Parallèlement à ces "monstres", ces gros studios, les réalisateurs de la Nouvelle Vague formés à la télévision eurent la volonté d'être libres et ils décidèrent de fonder leurs propres sociétés de production et leurs propres studios : Tsui Hark créa la "Film Worshop" avec saWang Tang Lee en action dans Tower of Death 2 propre boîte d'effets spéciaux "Cinefex" ; Karl Maka, Raymond Wong & Dean Shek "Cinema City". Pour plus d'infos sur les sociétés de production, je vous renvoie à un petit tableau récapitulatif élaboré par le HKC2.

Sun Yat-Sen : (Sun Zhong-Shan) (1866-1925) : homme politique et médecin chinois qui participa au déclin de la dynastie Qing et à la création de la 1ère République de Chine (1912) (Voir La secte du lotus blanc de Tsui Hark)   Source : Encarta

 

Super Kickers : On réunit sous ce terme les artistes martiaux spécialisés dans les techniques de jambes. Il s’agit bien souvent d’experts en Tae Kwon Do ou Hapkido, les arts martiaux Coréens privilégiant ce type de techniques. Idéal pour les films où le coté spectaculaire est ce qui compte le plus ils sont apparus à Hong Kong dans les années 70 et se sont imposés rapidement comme des éléments incontournables du cinéma d’arts martiaux. Le premier d’entre eux fut le Chinois élevé en Corée Dorian Tan Tao Liang mais il sera vite rejoint par d’autres légendes comme Wang Tang Lee, John Liu, Kwan Young Moon… (voir extraits vidéos dans les portraits liés)

Sutras :  sermons du Bouddha réunis dans la « Corbeille des Sermons », deuxième partie du canon bouddhique. Dans Dr Wai de Ching Siu-Tung, Jet Li part à la recherche d’un sutra caché sous la grande muraille et sensé sauvé l’humanité. Dans Histoire de Fantômes Chinois, "Poye Polomi" est le premier mot du soutra qui permet de faire fuir les démons. Source : La voie de la félicité de Sa Sainteté le Dalai-Lama Ed :Pocket

Wang Tang Lee en action dans Tower of DeathTaekwondo : Art martial Coréen officiellement crée en 1955. Le Tae Kwon Do, tel qu’on le connaît aujourd’hui, est le résultat de longues réunions entre des maîtres d’arts martiaux Coréens, des historiens et personnalités de la vie Civile Coréenne. Le but étant d’unifier les différents arts martiaux Coréens (Tae Kyon, Tang Soo…) en un seul. La principale caractéristique du Tae Kwon Do tient dans son usage intensif des coups de pieds, certains particulièrement spectaculaires. L’intérêt de la discipline n’échappera pas longtemps au cinéma et le Tae Kwon Do deviendra rapidement un élément incontournable du cinéma d’arts martiaux Hong Kongais. Il apparaîtra pour la première fois dans When TaeKwo Do Strikes de Wong Fung puis se diluera dans le cinéma d’arts martiaux à travers les nombreux acteurs qui le pratiquent (Wang Tang Lee, Kwan Young Moon, Dick Wei…).

Tai Chi : à venir

Taoïsme : Religion philosophique orientale qui est à la base des croyances chinoises sur la vie et la mort. C'est à ce titre que seul le prêtre taoïste est habilité à lutter contre les mauvais esprits et autres vampires. Le taoïsme, au sens où on l'entend aujourd'hui, comprend deux courants distincts : une école philosophique née durant la période classique de la dynastie Zhou, en Chine, et un système de croyances religieuses élaboré cinq cents ans plus tard, sous la dynastie Han. Ces deux mouvements sont respectivement appelés taoïsme philosophique et taoïsme religieux. Le fondement taoïste de ce dernier courant provient de la révélation faite par le sage Lao-Tseu à un taoïste nommé Zhang Daoling, qui prétend avoir reçu ce message en 142 apr. J.-C., dans les montagnes du Sichuan. Le taoïsme philosophique a été préservé, en dépit d'une multitude d'influences religieuses dérivées des croyances du paganisme chinois autochtone, du chamanisme, de l'art divinatoire et de la superstition, alors que le taoïsme religieux est aujourd'hui une doctrine inséparable de la culture populaire chinoise. (Encyclopédie Encarta)

Temple de Shaolin : Voir Shaolin.

Tsimshatsui : Quartier populaire et très commerçant de Hong Kong visible très souvent dans les films HK.

Michael Chan Wai-manFrankie Ng Chi-hungTriades : Le nom chinois de la mafia locale (les Yakusas au Japon). En gangrène comme ses congénères la société hongkongaise. Souvent magnifiée, elle fait partie d'un genre à part dans le cinéma HK. Remis au goût du jour par la série des Young & Dangerous de Wong Jing et Andrew Lau (1996-2000), une adaptation d'un manga local, les films de Triades pullulent là-bas depuis que les polars sont revenus à la mode à la fin des années 80. Parfois condamnées, parfois humanisées et glorifiées (on soupçonne d'ailleurs la productions de films par les triades elles-mêmes !) elles ont souvent fait parlé d'elles dans la rue lors de règlements de comptes sanglants ou lors de manifestations contres elles par les stars du cinéma HK. Certains acteurs sont même issus de ce milieu (Michael Chan Wai-man (The Club de Kirk Wong) et Frankie Ng Chi-Hung (Prison On Fire de Ringo Lam)). D'autres auraient eu des accointances avec elle (Jimmy Wang Yu ou les producteurs Jimmy et Charles Heung). Bref, c'est une grande "histoire d'amour" entre le show business et les Triades.

Historique :   
17 ème siècle :
Lorsque les Mandchous envahirent la Chine en 1644, de nombreux mouvements de résistance apparurent. Les films mettent souvent en avant la fervente loyauté des monastères Shaolin (bouddhistes) pour l’ancienne dynastie des Ming par opposition aux monastères Wudang (taoïste) décrit comme d’abominables collaborateurs. Evidemment ce manichéisme est bien loin de la réalité historique. Le monastère Shaolin situé près de Fuzhou dans la province du Fujian fut détruit et seulement 5 moines survécurent. Hung (Hong), Lau (Liu), Choy (Cai), Lei (Li), Mok (Mo). Ils formèrent alors la première triade censée rétablir la dynastie Ming. Le signe de ralliement étant le fameux salut constitué du poing droit fermé et de la main gauche ouverte.  
Début du 20 ème siècle :
A cette période les triades apportèrent leur soutien à des personnalités comme Sun Yat-Sen (Sun Zhong-Shan) et Tchang Kai-Chek (Jiang Jie-Shi) dans la lutte contre les communistes de Mao Ze-Dong. Après la victoire de Mao en 1949, certaines triades devenues des sociétés criminelles émigrèrent vers Taiwan et Hong-Kong .L'ordre pyramidale des Triades (cliquer pour aggrandir)  
Les Chinois n’emploient pas le terme triade mais celui de « hei shehui » (société noire). Les membres de ces organisations se nomment frères ou oncles en fonction du statut. De nombreux rites sont effectués comme l’hommage à Guan gong ou encore le rite d’initiation qui consiste à boire le sang des autres frères mélangés à celui d’un coq (voir Crime Story». de Kirk Wong). L’emprise des Triades sur la police est importante ainsi que sur le monde du cinéma ; certaines compagnies cinématographiques leur servent même de couverture. Les accointances des frères Heung avec ce milieu est plus ou moins de notoriété publique.

PS : Il y a aussi Stephen Chow qui aurait des relations avec les Triades.
 
Souvent magnifiée…  
Source : « les maffias » de Guillemette de Véricourt ed Milan 

T.V.B. : La Television Broadcasting Limited est la branche télé des anciens studios de la Shaw Brothers qui s'est reconverti dans le petit écran afin de rentabiliser son extraordinaire vivier de techniciens et tous les moyens techniques qu'elle avait (studios, décors, costumes...). La TVB est surtout connue pour ses nombreuses séries et ses téléfilms d'où ont été formés la plupart des comédiens connus du ciné HK. Ces derniers ont notamment été recrutés par des concours de beauté et de chants très populaires là-bas. C'est là aussi que certains grands réalisateurs ont fait leurs premières armes.

Vampire Les vampires chinois ne sont pas identiques à leurs collègues occidentaux tels que Dracula ou Nosferatu. En effet, ce ne sont en fait que des morts qui ont été possédés par des esprits malfaisants. Une fois vampirisée, la ghoule pourra à son tour sucer le sang des infortunés qui auront la malchance de la croiser, et ceux-ci donneront à leur tour des sous-vampires. Pour lutter contre ces monstres, nul besoin d'ail ou de pieux, mais utiliser plutôt des incantations taoïstes ou d'autres artifices du même acabit.

V.C.D. : Le Video Compact Disc est l'ancêtre du DVD. Lancé par Philips avec son C.D.I. au début des années 90, ce procédé n'a guère séduit les occidentaux. En revanche l'Asie lui a fait un très bon accueil, supplantant même la cassette vidéo pour ce qui est de la vente de films pré-enregistrés. Le VCD est encodé en MPEG 1 alors que le DVD utilise le MPEG 2. Cette technologie permet de faire tenir 74 min d'images et de sons sur un CD traditionnel. Les films tiennent donc sur 2 CD en règle générale. La qualité dépend de la qualité d'encodage. Si le travail est mal fait, le résultat est catastrophique, si en revanche l'éditeur y a apporté tout le soin nécessaire, on obtient une image supérieure à celle de la cassette VHS. De manière générale, les VCD en provenance de Hong Kong sont d'une qualité équivalente à celle dont nous disposons avec nos magnétoscopes. Ils sont très pratiques car presque tous les films hongkongais de ces 20 dernières années sont disponibles sous ce format! La plupart du temps ils disposent de sous-titres anglais (à vérifier quand même!), ce qui permet de choisir les films que l'on souhaite voir. A noter que, souvent les films étant en mono, les éditeurs mettent la version en cantonais sur un canal et la version en mandarin sur l'autre. Si vous avez un effet d'échos bizarre, c'est tout simplement parce que vous écoutez le VCD en stéréo. Il suffira alors de choisir un des canaux pour obtenir la langue désirée. Vous pouvez les lire sur un PC puissant (au moins un p200) à l'aide d'un logiciel approprié. Par exemple windows multimédia player qui est gratuit et que vous pouvez télécharger à partir du net. Mais la meilleure solution consiste encore à recourir à une platine DVD. La compatibilité étant ascendante, elle n'aura en théorie aucun mal à les lire. Attention quand même! Certaines platines ne proposent pas l'option. Il est vivement recommander, lors de l'achat de venir avec quelques VCD pour vérifier... Mais comme maintenant tous les PC récents possèdent au moins un DVDRom, il est quasiment inutile d'en passer par là. Conclusion : Le VCD est un bon moyen de substitution pour trouver des films rares ou tenter l'aventure à moindre frais dans les méandres dangereux mais passionnants du cinéma hongkongais. Un bon complément donc aux collections proposées par nos éditeurs nationaux. Néanmoins la baisse des prix des DVD, dont la qualité est quand même largement supérieure, doit être pris en considération. A vous de voir. (Laurent Henry)

Wako (wokou en chinois) : pirates japonais qui pillèrent les côtes coréennes et chinoises durant le 16ème siècle. Les moines Shaolin aidés par les troupes de l’empereur Chongzhen des Ming repoussèrent l’envahisseur. Le dieu de la guerre (The beach of the war gods) de et avec Jimmy Wang Yu illustre une partie de cette période. (Source : Encarta)

Wang Du-lu (1909-1977) : écrivain chinois connu pour son roman  wo hu cang long (« tigre embusqué, dragon caché ») qui fut adapté au cinéma par Ang Lee (Li An) sous le titre de Tigre et Dragon. Il connut une vie misérable. Né dans une famille très pauvre il dut également endurer les épisodes tragiques de la seconde guerre mondiale, de la guerre civile chinoise et de la révolution culturelle. Il s’essaya à divers métiers pour survivre ; allant du simple serveur à celui d’enseignant.
Tigre et dragon
est le quatrième roman d’une série qui en comporte cinq :

Crane frightens Kunlun (« La grue effraye Kunlun »)

Treasured sword, golden hairpin (“Epée convoitée, épingle dorée”)
Sword spirit, pearl light (« Esprit d’épée, lumière de perle »)
Crouching tiger, hidden dragon (« Tigre embusqué, dragon caché »)
Iron knight, silver vase (« Chevalier de fer, vase d’argent »)

 
Il écrivit en tout 16 romans  dont la plupart sont des tragédies. Ang Lee (Li An) devrait réalisé prochainement une préquelle à Tigre et Dragon. Cette dernière serait basée sur le deuxième et le troisième roman.

Sources :
chinesefortunecalendar.com

Water Margin / La Légende des chevaliers aux 108 étoiles/l: à venir

Wing Chun (yong chun) : « printemps éternel » boxe chinoise crée par une nonne du nom de Ng Mui (Wu Mei) sous la dynastie Qing. Cette rescapée du temple Shaolin du Sud, de la province du Fujian baptisa sa boxe du nom de sa première élève Yim Wing-Chun  (Fang Yong-Chun).Le but étant d’arriver à créer un style simple et complet pour être transmis le plus rapidement possible et faire face aux forces d’occupations mandchoues. Le principe est de protéger sa ligne centrale et d’attaquer celle de l’adversaire. Le Wing Chun comporte 3 formes ou « taolu » (kata) qui sont shih lim, chum kil, bil gee. Le première forme «shih lim tao» (tao de la petite idée) est effectuée par Leung Kar-Yan dans le film Warriors Two. Les exercices techniques sont pratiqués avec un partenaire mais aussi avec un mannequin de bois (Mook Jong), les chi sao (mains collantes) ont pour but de travailler la sensation (voir la fameuse scène de Warriors TwoSammo Hung se plie à cet exercice les yeux bandés avec Chin Yuet-sang). Le Wing Chun incorpore des armes comme le bâton long et les célèbres couteaux papillons.
Ce style de kung-fu fut largement médiatisé de part le monde du fait que Bruce Lee l’étudia à Hong Kong avec le sifu Yip Man (1893-1972). Plus tard, Lee prit des éléments du Wing Chun pour composé son propre style, le Jeet Kune Do.
 
Quelques films :
Warriors Two de et avec Sammo Hung ; Prodigal son de et avec Sammo Hung ; Wing Chun de Yuen Woo-Ping avec Michelle Yeoh
Source : De Shaolin a Wudang de José Carmona Ed: Guy Trédaniel.
Site www.adwct.free.fr

MAJ Photo du vrai Wong Fei-hongWong Fei-hong ou Huang Fei-hong (1847-1924) : médecin chinois né en 1847 dans le village de Xiqiao dans la province du Guangdong. Personnage mythique de la culture chinoise il restera l’un des plus grands maîtres de gong-fu de la fin du 19ème sièle. C’est auprès de son père que Fei-Hung débuta sa formation martiale. Le père, Wong Chi-Ying, faisait partit des 10 tigres de Canton. Ces tigres de Canton descendaient directement des 10 tigres de Shaolin dont faisaient partit Fong Sai-Yuk (Fang Shi-Yu) et Hung Hei Kun (Hong Xi-Guan). Fei-Hung était un spécialiste de la danse du lion, ce qui lui permit de faire des spectacles de rue et de gagner un peu d’argent avec son père qui était médecin ambulant. Il aurait battu un maître de gong-fu à l’âge de 13 ans avec un simple bâton, et bien plus tard, 2 tigres dans une fosse. Avec le temps, ils ouvrirent un établissement, Po chi lam (Bao zhi lin) dans la ville de Foshan au sud ouest de Canton (Guangzhou), à la fois clinique et école d’arts martiaux. Une succursale de Pochi lam fut ouverte à Hong Kong. Les fabuleuses histoires sur le maître étaient déjà publiées du temps de celui-ci. L’écrivain populaire Woshi Shanren participa activement à l’édification du mythe. Le Dr Wong apporta énormément au Hung gar kune (Hong jia quan) et le popularisa dans tout le sud de la Chine. Parmi ses célèbres disciples, on retiendra Lin Shi-Rong, Liang Kuan. Il fut instructeur du bataillon du Drapeau noir de l’armée Mandchou. Certains de ses disciples qui appartenaient à des sociétés secrètes ont participé au renversement de la dynastie Qing .L’implication de Wong dans cette révolution reste assez minime. Maître Wong fut enterré sur la colline de Guanyin à Canton.

Kwan Tak-hing qui incarne le maître dans The Magnificent Butcher de Yuen Woo-pingC'est en 1949 que fut adapté le premier film sur Wong Fei-hong (ou Huang Fei-hong) réalisé par Hu Peng et interprété par Kwan Tak-hing. Ce dernier allait reprendre ce rôle dans plus de 80 films dont Tigre blanc et Le héros magnifique. D'autres acteurs ont également joué le héros national comme Jet Li dans la série des Once Upon A Time In China (Il était une fois en Chine) et Last Hero In China (Claws of steel), Jackie Chan (Drunken Master I & II), Chiu Man Chuk (OUATIC 4 & 5 + série TV), Liu Chia-liang dans Challenge Of The Master et Martial Club, Gordon Liu Jia-Hui dans Challenge of the masters, par Jimmy Wang Yu dans Shanghai express, la jeune Tse Man dans Iron Monkey, et même Alan Tam dans les parodiques Once Upon A Time A Hero In China et sa suite Master Wong Vs Master Wong dans lesquels le maître est un incapable ne devant sa renommée qu'à ses disciples ! 

Sources : Tigres et dragons, les arts martiaux au cinéma, de Tokyo à Hong Kong de Christophe Champclaux ed : Guy Trédaniel. Budo International n°37 article sur le Hung gar par Paolo Cangelosi. 
HK Orient extreme cinema N° 6 (Mars 1998) Ed : Seven Sept
 

Lien : http://perso.club-internet.fr/lkris/kfhghist.htm

Films : Dr Wong en Amérique (Once upon a time in China 6) de Sammo Hung
Dr Wong et les pirates
(Once upon a time in China 5) de Tsui Hark
Drunken Master 3 de Liu Jia-Liang
Combats de maître (Drunken master 2) de Liu Jia-Liang
Iron Monkey de Yuen Woo-Ping
La danse du dragon (Once upon a time in China 4) de Yuen Bun
Claws of steel
(Last hero in China) de Wong Jing
Le tournoi du lion (Once upon a time in China 3) de Tsui Hark
La secte du lotus blanc (Once upon a time in China 2) de Tsui Hark
Il était une fois en Chine (Once upon a time in China) de Tsui Hark
Tigre blanc (Dreadnaught) de Yuen Woo-Ping
Le héros magnifique (The magnificient butcher) de Yuen Woo-Ping
Shanghai Express de Sammo Hung
Once Upon A Time A Hero In China de Lee Lik Chi
Master Wong Vs Master Wong de Lee Lik Chi

Wu Xia Pian : Film de cape et d'épée et de chevalerie. Le wu xia pian, issu d'une riche tradition littéraire est l'un des genres fondamentaux du cinéma chinois. Et à ce titre, depuis le muet, a connu différents cycles au sein d'une production ininterrompue. Jusqu'au milieu des années soixante, ce sont les wu xia pian en langue cantonaise qui dominent malgré un essoufflement progressif. A partir de 1966 grâce à King Hu et Chang Cheh, c'est un nouveau style de wu xia pian mandarin qui s'impose. Son âge d'or durera jusqu'en 1970. Depuis le genre a survécu, en particulier grâce au succès des films de Chu Yuan, mais l'essentiel de la production est destiné à la télévision où la suprématie reste intacte. (voir une définition plus exhaustive sur le HKC1)

NEW Wushu : Littéralement « wu » signifie « martial », et « shu » signifie « art », ainsi « wushu » se traduit par arts martiaux. Le wushu désigne ce qui est vulgairement appelé « kung-fu » par les occidentaux, c’est à dire l’ensemble des techniques de boxe chinoise. On distingue deux grandes catégories de styles de wushu : les styles « internes », qui mettent l’accent sur la maîtrise de la respiration et se basent sur le développement du Qi (ou Ch’i), et les styles « externes » qui se basent sur le développement de la force physique et des mouvements rapides. Il existe un grand nombre d’écoles de wushu, développées dans différentes régions de la Chine et qui ont chacune leurs spécificités. Exemple d’écoles : Wing Chun, Hung Gar, Ba Gua Zhang, Xing Yi Quan…

NEW Xuan Zang (602-664) : moine et pèlerin bouddhiste chinois, surnommé aussi Tripitaka ( 3 corbeilles) du nom des sutras qu’il ramena en Chine. Son voyage jusqu’en Inde, où il étudia des sutras puis  rapporta ces-derniers dans son pays natal, le rendit très célèbre. Au 16ème siècle, l’écrivain Wu Cheng-En relata le voyage du pèlerin en y ajoutant du fantastique et de l’humour ainsi que des personnages fictifs comme Sun Wu-Kong (le roi singe), le pourceau et Sablon. Ce roman intitulé Xi you ji (La pérégrination vers l’Ouest) devint un des plus célèbres romans publiés sous la dynastie Ming. Dans Le roi singe de Jeff Lau, Xuan Zang est joué par Lau Kar-Ying et dans Monkey Goes West de Ho Meng-Hua, par He Fan. Il apparaît aussi à la fin de Dr Wai de Ching Siu-tung en donnant une prédiction (le sutra sans mots)  au roi des aventuriers, sur la fin du conflit sino-japonais (1937-1945). Source : Encarta

Yin / Yang : Selon la philosophie Taoïste, le principe Yin/Yang représente le grand principe de dualité qui imprègne le monde de la manifestation. Ils forment aussi un Ordre cosmique qui opère sous la dictée du Tao. Aucune de ces forces n’est supérieure à l’autre, elles sont en perpétuel mouvement et se transforment l’une l’autre, assurant ainsi un équilibre dynamique, et de leur fusion naît l’harmonie suprême. La représentation graphique du principe Yin/Yang exprime cette dualité et cet équilibre, et l’on remarque que la partie noire est munie d’un point blanc et inversement, rappelant ainsi que chaque élément possède nécessairement un point de son contraire.
L’origine symbolique de ces deux concepts serait la suivante : lorsque les moines taoïstes observent une montagne, ils distinguent deux côtés, le côté ensoleillé (Yang) et le côté dans l’ombre (Yin).
De façon plus générale, les termes Yin et Yang sont employés pour désigner tous les concepts qui s’opposent, tels que le froid (Yin) et la chaleur (Yang), la terre et le ciel, la lune et le soleil, mais aussi desZhang San-feng notions telles que l’activité et la passivité, le masculin et le féminin, etc. Il est important de noter que ces deux notions, en plus d’êtres opposées, sont interdépendantes. Un élément ne peut être Yin que par rapport à un autre Yang, et inversement. Ainsi, l’eau sera Yang par rapport à la glace (élément Yin, plus solide, plus froid, plus passif que l’eau), mais l’eau sera Yin par rapport à la vapeur (élément Yang, plus chaud, plus actif que l’eau).

Zhang San-feng : ermite taoïste qui aurait créé le tai ji quan (tai chi chuan) sous le règne de la dynastie Song (960-1127). Un de ses surnoms était Jun-Bao ; c’est également le nom porté par Jet Li Lian-Jie dans le film Tai chi master (Le titre chinois de Tai Chi Master est : Tai ji Zhang San-Feng). Sources : De Shaolin à Wudang de José Carmona Ed : Guy Trédaniel - Tai chi chuan supérieur , le style yang enseignement approfondi de la forme classique du Dr Yang Jwing-Ming Ed : Budo


Des Sources : Les Cahiers du Cinéma n° 362-363 - Le Cinéphage n° 13 - Hong Kong Action Cinema

 

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