L'encyclopédie
du cinéma HK

Lexique sur la culture chinoise & le cinéma made in HK (1/1)

 

 Présentation

Pour les néophytes (et les autres) qui viennent de découvrir le monde fabuleux du cinéma HK et qui sont un peu perdus par des codes cinématographiques étrangers ou des aspects culturels asiatiques particuliers, le HKCINEMAGIC2 vous a concocté cet abécédaire qui regroupe l'essentiel de ce qu'il faut savoir pour bien appréhender ce cinéma.
Bien évidemment, si vous constatez des oublis, des imperfections ou des erreurs dans cette liste, vous pouvez toujours nous émailer et nous les rajouterons bien volontiers. 

A SUIVRE  (Jean-Louis - Avril 2003)

 Collaborateurs : Arnaud Lanuque - Elodie - Matthieu Gincré & Hu Fang :  NEW

 

 

 

 Abécédaire
 

Elvis Tsui et son hallebarde assez particulière dans All Men Are BrothersArmes : A côté des films de kung fu utilisant essentiellement les mains et les pieds pour se battre, les films d'arts martiaux hongkongais savent également utiliser des armes de toutes sortes. Cela peut aller du simple bâton, le sabre ou l'épée souple, le nunchaku, le kwan (sorte de hallebarde), le fléau à deux ou trois branches... Pour ceux qui veulent en savoir plus sur les armes traditionnelles chinoises (et japonaise), je conseillerais vivement la vision du film de Liu Chia-liang Shaolin Vs Ninja / Les démons du karaté (alias Heroes Of The East) où deux époux (un chinois et une japonaise) confrontent les différentes techniques de combats de leur pays respectif. Un dossier spécial sur ce sujet est prévu.

A.T.V. : Asian Television est une chaîne télé privée très populaire à Hong Kong pour ses séries. Elle était connue avant sous le nom de R.T.V.

Auberge : Le film d'auberge a été initié par King Hu avec Dragon Gate In (et bien d'autres. Tsui Hark en fit un hommage avec son Auberge du Dragon. Dans ces huis-clos, l'action principale se situe à chaque fois dans une auberge où les ennemis s'observent longuement pour enfin s'y affronter.

Sammo Hung en Bai Mei dans Legend Of ZuNEW Bai Mei (Sourcils blancs) : Eunuque et moine taoïste originaire du mont Wudang qui participa à la destruction du monastère Shaolin du Sud, dans la province du Fujian, orchestrée par l’empereur Yongzheng de la dynastie Qing. Il est interprété par Sammo Hung dans Zu, les guerriers de la montagne magique et Legend of Zu, deux films de Tsui Hark consacré au mont Zu (E mei shan) et dans la parodie  Evil Cut de Wong Jing. Dans Executioners from Shaolin de Liu Chia-liang, il est joué par Lo Lieh.

Bande Originale / Musique : A Hong Kong, capitale de la piraterie et de la contrefaction, il n'est pas rare de retrouver dans certains films une musique qui appartient à une autre oeuvre ou à un autre compositeur. En général, les ayant-droit ne savent pas du tout que leurs partitions se retrouvent sur un film de kung fu de l'ancienne colonie. Mais ça, c'est la magie de Hong Kong !

Battling Babes Les femmes ont toujours eu le beau rôle dans le cinéma HK. Ne se laissant aucunement impressionnées par les hommes, ces êtres soit-disant supérieurs, la gente féminine n'hésite pas à se battre... et quand elles s'y mettent ça déménage sec ! On peut remonter à Cheng Pei-pei, Hsu Feng, Angela Mao, Kara Hui, Sharon Yeung Pan Pan ou plus récemment à Moon Lee, Yukari Oshima, Sibelle Hu, Cynthia Rothrock, Cynthia Khan, ou Michelle Yeoh. Parfois experte en arts martiaux dès leur plus jeune âge, ou découvrant le kung-fu sur le tard, toutes ces dames savent se battre à l'écran. Elles ne jouent plus les faire-valoir ou les potiches aux côtés de la star masculine, mais dérouillent les plus dangereux adversaires : les anglophones les surnomment donc les "battling babes" : les filles combattantes.

Hsu FengAngela MaoCheng Pei PeiKara Hui
Moon LeeSibelle HuCynthia KhanMichelle Yeoh
Cynthia RothrockKim Maree PennYukari OshimaSophia Crawford

Bouddhisme : à venir

Bruitage : C'est seulement depuis peu que le cinéma HK tourne en "son direct". En effet, avant on tournait "en muet" et on post-synchronisait et on bruitait ensuite. C'est sur ce dernier que l'on remarque immédiatement les films HK : les coups de poings, les coups d'épée, les mouvements de voiles, les sauts périlleux ont toujours été plus ou moins exagérés, mais toujours bien placés. Ces effets sonores très violents soulignent les mouvements d'articulations, les gestes des arts martiaux. Dans le combat, les bruits participent de l'illusion : ils indiquent un coup qui n'a pas eu lieu, transcendent un affrontement qui aurait paru banal, inscrivent l'importance des enjeux et la valeur des combattants. Leurs exagérations aboutirent même à des parodies comme celle américaine de Kung Pow.

Buns : Beignets farcis dont raffolent les chinois (et moi aussi... j'en ai les babines qui salivent).

les câbles ou l'art de faire marcher les gens sur les murs (extrait du making-of de Matrix)Câbles : Artifices dont l'industrie cinématographique hongkongaise est passée maître pour faire voler ses épéistes, ses fantômes et tous ses héros mythologiques aux pouvoirs surnaturels. Plus tard, on les retrouvera dans quasiment tous les films d'action. C'est le succès international de Matrix qui remit au goût du jour le fantastique potentiel de cet effet spécial "archaïque". Les plus grands chorégraphes comme Yuen Woo-ping les utilisent ou d'autres comme Corey Yuen et Ching Siu-tung en abusent parfois.

Calligraphie :  à venir

Canton Guandong fut le berceau de la tradition des arts martiaux du sud de la Chine. Les techniques de Shaolin s'y sont surtout développés parce plusieurs des moines en étaient originaires. C'est le kung fu qui en est la principale tradition. 

Cantonais : Langue parlée parmi la population hongkongaise et à Canton. Il ne s'écrit pas. C'est en fait une autre prononciation des caractères chinois qu'il a en commun avec le mandarin et les multiples autres dialectes du Continent. C'est pour cela que les films HK sont sous-titrés en chinois et en anglais pour être compris de la totalité de la population. Jusque dans les années 70, il y avait deux industries : celle du cinéma mandarin et celle du cinéma cantonais. Depuis que ce dernier a imposé sa suprématie, il est de règle de post-synchroniser deux fois le film : en cantonais pour Hong Kong et en mandarin pour Taiwan, Singapour, la Malaisie et la Chine Continentale. C'est ainsi que l'on retrouve les deux langues sur un VCD : l'un sur la piste gauche et l'autre sur la piste droite (cela dépend de l'éditeur).

Cantopop : La Pop Music cantonaise ou Canto Pop, est un mouvement musical très localisé et typiquement hongkongais, au même titre que la Pop Music est anglaise, la Salsa cubaine ou le Reggae jamaïquain. Nous avons décidé d'évoquer la Canto Pop car, au-delà de la simple variété cantonaise, elle fait partie intégrante de la culture populaire de l'ex-colonie et est étroitement liée au cinéma local. Là, les stars sont polyvalentes et touchent à toutes sortes de médias. Voir l'article de Thomas sur le HKC pour en savoir plus.

Cascadeurs : Les cascadeurs hongkongais font sûrement partie des meilleurs de la profession. Ils n'ont jamais froid aux yeux, n'hésitant pas à se casser les os pour une simple cascade. Beaucoup d'acteurs connus ont commencer ainsi. Sammo Hung, Yuen Biao, Lam Ching-ying et bien évidemment Jackie Chan ont tous débuté ainsi. Voir également le dossier sur la Sing Ga Ban, l'association de cascadeurs de Jackie Chan.

logo d'avertissement de la catégorie IIICatégorie : La loi HK oblige les exploitants à donner une catégorie à leurs films. De la catégorie I "tout public" à la III "strictement réservée aux adultes majeurs âgés de plus de 18 ans". Voir l'introduction à la catégorie III de David-Olivier pour plus de renseignements à ce sujet.

C.C.T.V. : La Chinese Central Television est la chaîne publique (contrôlée par le gouvernement chinois).  Parmi les 12 chaînes de la CCTV, deux sont facilement accessibles en Europe via Hot bird. CCTV 4 (12.169 GHz pol.H) en mandarin et CCTV 9 (11.034 Ghz pol.V) en anglais.

Chorégraphe : Dans la production de films HK, les rôles sont bien précis : il y a le metteur en scène principal qui réalise globalement le film et le (ou les) chorégraphe(s) qui s'occupe(nt) de la partie action. Un peu comme la deuxième équipe dans les pays occidentaux, les chorégraphes sont les faiseurs de rêves de l'industrie cinématographique hongkongaise, ce sont eux qui mettent en place ces chorégraphies qui ont fait le charme et l'efficacité des scènes d'actions de là-bas. Les plus célèbres sont sans nulle doute Yuen Woo-ping, Ching Siu-tung, Corey Yuen Kwai, Sammo Hung, Donnie Yen, Liu Chia-liang, Hung Yan-yan ou Bruce Law et Frankie Chan qui sont spécialisés dans les scènes automobiles, ou encore Stanley Tong, Philip Kwok, Tony Leung Siu-hung et Tang Chia. A l'origine, ils ont tous été formés aux arts martiaux durant leur jeunesse par le biais de l'opéra de Pékin pour les plus connus ou par des maîtres reconnus pour les autres. Bien souvent, les chorégraphes d'origine passent ensuite à la réalisation. Hélas, parfois le résultat est peu concluant : des personnes très compétentes dans l'action n'arrivent pas à construire une oeuvre dans leur ensemble, à diriger des acteurs comme il le faudrait.

Chingamay Yau dans Future CopsChun-Li (« beauté printanière ») : personnage fictif qui fit sa première apparition en 1991 dans le jeu vidéo Streetfighter 2 de Capcom. Cette jeune chinoise est l’unique personnage féminin de ce best-seller vidéoludique, et sera très vite plébiscitée par de nombreux joueurs. Le coup de pied éclair et le coup de pied tornade sont ses techniques favorites.
Jackie Chan se travestit en Chun-Li dans Niki Larson de Wong Jing au coté de Gary Daniels pour une parodie délirante du jeu. Et c’est sous les traits de la belle Chingamy Yau que l’on peut découvrir l’héroïne dans le parodique Future Cop qui reprend la quasi totalité des personnages principaux de Streetfighter 2.
C’est Wen Ming-Na qui prend les traits de la combattante chinoise dans le navrant film américain Street fighter de Steven E. de Suza avec Jean Claude Van Damme.
On peut retrouver également Chun-Li dans des long-métrages d’animation comme Street fighter 2 the animated movie de Gisaburo Sugii, Street fighter alpha the movie de Joe Komersa et de Shigeyasu Yamauchi ou encore dans la série tv Street fighter 2 V de Gisaburo Sugii.

C.I.D. : Central Intellegence Division que l'on pourrait qualifier comme la "Brigade Criminelle", celle qui est chargée de résoudre les affaires criminelles.

Clearwater Bay : C'est en 1961 que la Shaw Brothers ouvrent ses propres studios sur le terrain de Clearwater Bay dans les Nouveaux Territoires. Cette "Movie Town" allait comprendre tout ce que l'on avait besoin pour faire un film : de nombreux plateaux insonorisés (une dizaine), des décors extérieurs variés (une vingtaine), de vastes magasins d'accessoires et de costumes (d'une richesse sans équivalent), du matériel de développement (tirage des copies et post-production), des ateliers d'études et d'impression pour le matériel publicitaire et les magazines promotionnels, et même des dortoirs pour les acteurs sous contrat, les techniciens et les administratifs... En tout, près de 1500 acteurs et actrices sous contrat, et quelque 2000 techniciens travaillent pour la compagnie ! Bref, les frères Shaw contrôlaient presque toute la vie d'un film de A à Z. L'arrivée des réalisateurs de la Nouvelle Vague dans les années 80 plongea la Shaw Brothers et leur studio dans un une grave crise qui allait lui être fatal. Heureusement que la télévision allait prendre alors le relais et c'est toujours dans les fantastiques studios de Clearwater Bay que les tournages purent s'enchaîner.

Confucius :  à venir

NEW Danse du Lion :  La Danse du Lion est une tradition du nouvel an chinois pratiquée depuis l’Antiquité. Il s’agit d’une forme de démonstration des écoles de wushu traditionnelles, pratiquée essentiellement à Hong-Kong et à Canton. 
Déguisés de la tête au pied, les porteurs (au nombre de deux, un pour la tête, un pour la queue) accomplissent des acrobaties, sous le rythme du tambour, des gongs et des cymbales, devant la foule et les magasins. Chaque démonstration est une fête, mais elle est aussi destinée à faire fuir les mauvais esprits et à apporter bonheur et prospérité pour l’avenir, ou à l’occasion d’une naissance, d’un mariage...
Il existe aujourd’hui des compétitions de danse du lion, chaque prestation durant environ 10 à 12 minutes. Chaque école de wushu possède son propre style et sa propre chorégraphie, marqués par les particularités de son style martial. Le lion peut aussi être accompagné de lionceaux, ou de singes armés de bâtons, ou de clowns. On peut voir notamment cette tradition dans La danse du Lion (The Young Master) avec Jackie Chan et OUATIC3 (La danse du dragon).

Dian XueNEW Dian mai (« toucher les vaisseaux sanguins ») : Dim mak en cantonais, techniques de combat visant les vaisseaux sanguins et les méridiens d’acupuncture dans le but de perturber la circulation de qi et ainsi provoquer des blessures graves, voire la mort. Ces techniques supposent une très bonne connaissance des heures de circulation de l’énergie interne et des méridiens. (voir aussi « dian xue »)

NEW Dian xue (« toucher les points vitaux ») : techniques de combat visant les points d’acupuncture dans le but de perturber la circulation du qi et ainsi provoquer des blessures graves, voire la mort. En fonction de la pression de la frappe il peut y avoir un effet de retardement. Ces techniques sont gardées secrètement par les grands maîtres et ne sont divulguées qu’à de rares élèves dignes de confiance et dont le niveau de gong-fu est très avancé. Ces techniques ont connues un certains déclin avec l’introduction des armes à feu en Chine. Dans Tigre et dragon de Ang Lee, Jade la hyène (Cheng Pei-Pei) le dian xue pour immobiliser son adversaire. (voir aussi « dian mai »)

Dim Sum (bon apétit)Dim Sum (dian xin) « qui touche le cœur »  : Petite portion de nourriture sucrée ou salée originaire de la province du Guangdong. Les Dim Sum sont servis au déjeuner dans les restaurants. Il existe une grande variété de Dim Sum qui peuvent se présenter sous la forme de ravioli, beignets, rouleaux, triangles, pâtés, soupes, tartelettes… David Wu (Hu Da-Wei) y fait référence dans le reportage A l’épreuve du temps disponible sur l’édition DVD zone 2 de A tout épreuve. Source : Le grand guide de Hong-Kong (1990) Ed : Gallimard

Doublage Post-Synchro : A l'origine, les films HK étaient tournés en muet, moins maintenant où les tournages se font de plus en plus souvent en son direct (voir bruitage). On mettait ensuite les bruits et les dialogues après le montage en post-production. Avant les années 70, les films étaient en mandarin, mais le cantonais allait vite supplanter la langue minoritaire à Hong Kong. Cependant, les deux langues cohabitent encore et c'est pour cela que les VCD et les DVD sont édités en cantonais et en mandarin sur les 2 pistes sonores. C'est pour cela que dans pas mal de cas l'acteur n'a pas sa propre voix (même dans le doublage de sa propre langue), et que selon la piste que l'on écoute la voix diffère. 
En ce qui concerne la post-synchro à l'étranger (en France, en Grande-Bretagne ou aux USA), elle a été l'objet d'un massacre en règle à ses débuts ! En effet, les distributeurs qui achetaient les films de kung fu au début des années 70 n'avaient pas beaucoup d'argent. Ils récupéraient donc des oeuvres de secondes zones et les faisaient doubler à la chaîne par des sociétés de post-synchronisation au rabais à qui il arrivait parfois de traduire à leur convenance une histoire qu'ils inventaient au fur et à mesure ! (lire le reportage des Cahiers du Cinéma spécial Hong Kong n°362-363 page 116). Dans ce magazine, on apprend que les films arrivaient sous-titrés en anglais ou non. Dans le premier cas, ils traduisaient grosso-modo, mais dans le second, ils étaient effectivement obligés d'inventer le scénario. Ils bâclaient tellement leur travail qu'ils leur arrivaient de doubler 2 films en une journée (ils leur fallaient en revanche une quinzaine de jours pour un film américain important !). Une équipe de 4 ou  5 comédiens (souvent les mêmes) faisaient donc tous les personnages d'un même film. Quant au titre, les noms les plus débiles ont été inventés (voir le tableau des films HK sortis en France), ne reprenant que très rarement le titre original, mais le plus souvent improvisés pour l'exigence du marché ! L'ingénieur du son qui était interviewé déclara même que les distributeurs n'hésitaient pas à massacrer une oeuvre en la découpant des ses dialogues inutiles afin de dynamiser l'ensemble ou la réduire afin de passer 2 films sur un seul programme. Des réductions de 30 minutes étaient même très courants à l'époque !!! L'autre gros problème était dans la retranscription de l'univers sonore des films. En effet, quand il y avait des dialogues qui étaient doublés, on ne retrouvait pas exactement pas les bruitage d'origine, notamment les coups portés et les divers effets sonores qui étaient la marque de fabrique des studios hongkongais. Tous ces défauts n'ont hélas pas amélioré la médiocre appréciation des critiques et des autres personnes qui auraient pu apprécier ce genre de cinéma. C'est d'ailleurs en les reprenant et en les exagérant que l'on réalisa la délirante parodie Kung Pow... qui est parfois à peine exagérée...!

Doublure : Même parmi les acteurs experts en arts martiaux qui pullulent dans le cinéma HK, il existe des personnes qui doublent les stars. On connaît par exemple Jackie Chan qui a remplacé quelquefois Bruce Lee lors de passage de vitres plutôt risqué. Jackie Chan lui-même n'a pas échappé à ce stratagème : ses doublures les plus connues sont Yuen Biao et Chin Kar-lok. Quant à Jet Li, il est de notoriété publique qu'il se fait largement doublé (notamment par Hung Yan-yan) depuis qu'il a pris une reconnaissance internationale.

Dynasties : La majorité des films d'arts martiaux se passent sous l'occupation mandchoue, la dynastie Qing qui a duré de la chute des Ming en 1664 à la fondation de la République Chinoise en 1912. Cependant, il faut savoir qu'avant il y avait la dynastie des Song fondée en 960, tombée en deux fois aux mains des Mongols en 1150 pour la moitié Nord du pays, et en 1279 pour le Sud. Ceux-ci fondèrent la dynastie des Yuan qui régna jusqu'en 1368 quand une révolte les chassa pour instaurer la dynastie des Ming.

Epée (jian) : épée chinoise, droite, à double tranchant. Le titre chinois de The Sword de Patrick Tam est Ming jian (La célèbre épée).

Brigitte Lin Ching-hsia est Invincible Asia dans Swordsman 2Eunuque : Homme castré au service de l'empereur. Celui-ci avait d'énormes pouvoirs, aussi bien politiques que physiques. Expert dans les arts martiaux, la castration lui donnait en contre-partie des pouvoirs surhumains. C'est d'ailleurs de cette façon que Invincible Asia domina le monde des arts martiaux dans la trilogie des Swordsman. Vous pouvez également vous rendre compte de leur force dans Tai Chi Master et surtout Dragon In (L'Auberge du Dragon) Donnie Yen campe un eunuque particulièrement maléfique.

Lam Ching-ying se tient prêt pour un exorcisme dans son habit de Fat-siExorciste : Voir ci-dessous "fat-si".

Fat-si : Maître es-vampires, qui peut se comparer à un exorciseur. En général, c'est un prêtre taoïste connaissant par cœur toutes les techniques surnaturelles. Le plus célèbre fat-si du cinéma HK est sans nul doute Lam Ching-ying, LE "Mr Vampire" de toute une série de film du même genre. L'autre fat-si est Wu Ma, le moine taoïste des Histoires de Fantômes Chinois.

Faux Bruce Lee : La mort prématurée de la star internationale du film de karaté allait bien évidemment laisser un vide immense que les producteurs peu scrupuleux allaient s'empresser de remplir ! Les noms des clones allaient alors avoir le goût et l'odeur de l'original sans hélas atteindre un dixième du talent du modèle. Les plus célèbres sont dans l'ordre Bruce Li, Bruce Le, Dragon Lee, Bruce Lai, Bruce Leung, Bruce Tong, Bruce Thai...

Bruce Lee l'originalBruce LiBruce Le
Bruce LaiBruce Liang / LeungDragon Lee

Fengshui : Pseudo science chinoise s'appuyant sur le positionnement des étoiles et qui peut s'apparenter à la géomancie en Occident. Cette croyance induit une bonne ou une mauvaise fortune en fonction du lieu, de la direction ou de la disposition des objets. On peut en avoir une bonne introduction dans Bury Me High de Tsui Siu-ming où des tombes déplacées agissent sur le comportements des descendants.

Fong Sai-yuk : Autre héros chinois (comme Wong Fei-hong) natif de Canton qui fut à l'origine de nombreux films dès 1928 dans la production shanghaienne Fong Sai Yuk's Battle In The Boxing Ring. Bien d'autres allaient suivre. Les plus connus restant les deux Fong Sai Yuk de Corey Yuen, des spectaculaires comédies d'arts martiaux avec la star Jet Li. On connaît en France l'interprétation plus sombre du personnage par Tsui Hark et Ringo avec leur Burning Paradise (Le Temple du Lotus Rouge). Ce jeune héros est parfois apparenté au Billy The Kid américain.

Gambling Movies : Genre de films initié par Wong Jing qui mettent en scène des as du jeu (de cartes, de dés, de mah-jong...). Le plus célèbre fut incarné par Chow Yun-fat dans God Of Gamblers (le Dieu du Jeu). D'autres rip-off furent ensuite réalisés (Queen Of The Gamble, Saint Of Gamblers, All For The Winner, All For The Gamblers, Born To Gamble, A Gambler's Story, Gambler's Delght, King Of Gambler, The Mighty Gambler, Fat Choi Spirit (sur le mah-jong)... Tous ces films surfent sur l'engouement des chinois pour le jeu qui est un sport national.

Ghost Kung Fu Comedy Genre qui comme son nom l'indique mêle à la fois les fantômes (et autres vampires) et le kung-fu. Inventée par Sammo Hung et Wu Ma dans les années 80, ce genre fit la fortune de la BO HO Films. Voir dossier sur le fantastique pour plus de détails.

Jade LeungGirls With Guns : A l'instar des "battling babes", les "girls with guns" forment un genre à part dans le cinéma HK. Inspiré notamment de la Nikita de Luc Besson (qui s'inspira lui-même des productions hongkongaises) ces "filles avec des flingues" sont la suite logique aux expertes en arts martiaux. Avec l'avènement des polars survitaminés à la fin des années 80, il était donc normal de voir des femmes reprendre le flambeau. L'une des premières actrices à manier le pistolet est Jade Leung dans le remake HK du susdit Nikita : Black Cat. On retrouve ensuite d'anciennes battling girls reconverties comme Moon Lee (la série des Angels), Cynthia Rothrock et Sibelle Hu. D'ailleurs, des séries comme In The Line Of Duty (Le Sens du devoir) ou les Angels ont même concilié arts martiaux et armes à feu.

Chow Yun-fat est le Dieu du JeuGod Of Gamblers : Deux séries se sont télescopées du fait de la traduction anglaise des titres des films qui la composent : la série des "God of Gamblers" (trois épisodes : God of Gamblers, God of Gamblers' Return et God of Gamblers III, the Early Stage) et la série des "Knight of Gamblers" ou "Saint of Gamblers" (deux épisodes : God of Gamblers II - en réalité " Knight of Gamblers " et God of Gamblers III : Back to Shanghai - en réalité " Knight of Gamblers II "). C'est pourquoi on se retrouve, au final, avec deux " troisième épisode ". Ces deux séries ont un lien unique : Chow Yun-fat, est le mentor de Stephen Chow (l'un est dieu, l'autre est saint ou chevalier). Autre incohérence (de taille !) dans ce film : Stephen Chow possède une photo du "God of Gamblers", alors que tout le monde sait, selon la mythologie de la série, qu'il n'en existe qu'une seule : celle de son dos !

NEW Grand Frère : aka « Tai Lo » en cantonais. Outre son sens naturel, l’expression grand frère est souvent utilisé pour désigner chef, un aîné pour lequel on a un profond respect. Samo Hung par exemple est régulièrement qualifié ainsi par ses anciens camarades de l’opéra de Pékin et son équipe. L’expression a été pas mal dévoyé par les triades, le chef d’une triade étant souvent « le grand frère » pour les autresGuan Gong membres.

NEW Grue (Technique de la) : Un des style animalier que comporte le Kung Fu. Le style de la grue n’a jamais été très populaire auprès des chorégraphes de Hong Kong, probablement parce qu’il n’est pas assez spectaculaire, ne bénéficiant d’aucun film à son nom. Ce style a tout de même été utilisé dans quelques films tels que dans Le Temple du Lotus Rouge. A noter que ce style est souvent associé aux personnages positifs.

NEW  Guan Gong : Guan Yu est à l'origine un personnage du roman "Les 3 Royaumes" de Luo Guan-Zhong. Plus connu sous le nom de Guan Gong , ce général est devenu progressivement une divinité vénérée par de nombreux Chinois , en particulier les Hongkongais. Les commerçants brûlent des bâtons d'encens devant des statuettes à son effigie ; mais ils ne sont pas les seuls à demander sa bénédiction. Les policiers et les membres des Triades en font de même comme on peut le voir dans A toute épreuve de John Woo ou encore dans Crime story de Kirk Wong.

GunfightSpécialité hongkongaise mise au jour par John Woo dansLe gunfight final de The Killer de John Woo avec Danny Lee et Chow Yun-fat les années 80 avec notamment Le Syndicat du crime. Comparés aux fusillades hollywoodiennes, les gunfights HK sont démultipliés. Les protagonistes, pistolets dans chaque main à la manière de Chow Yun-fat, n'hésitent pas à vider des chargeurs quasi illimités sur des dizaines d'hommes de main sortant de tous les côtés (comme par exemple dans les finals d'A toute épreuve et du Syndicat du crime 2). On voit d'ailleurs que très rarement les personnes recharger leurs armes (cela ralentirait l'action !). Les gunfights HK inspirés par Sam Peckinpah et Sergio Leone ont à nouveau inspiré les spécialistes américains que sont John Mac Tiernan et Walter Hill.

Gweilo : Gwei = Fantôme, Lo = homme. Il s’agit du mot utilisé par les cantonais pour qualifier les étrangers occidentaux. D’abord dédaigneux (voire même franchement insultant) le mot est entré avec le temps dans le vocabulaire normal. Il faut davantage vous inquiéter si on vous qualifie un jour de « sai gweilo » ;-). Voir notre dossier pour plus de détails.

Gyonshi Vampire chinois sauteur. Le nom viendrait d'une région administrative de la province de Hunan où serait apparut la pratique du transport des corps selon le rituel taoïste. Voir dossier sur le fantastique pour plus de détails.

Wong In Sik fait une démonstration d'Hapkido à Jackie Chan dans The Young MasterNEW Hapkido : Art martial Coréen fondé par Ji Han Jae en 1959. Hap =  Union, Ki = Energie physique et mentale, Do = La voie. En simplifiant l’Hapkido est une synthèse du Tae Kwon Do (anciennement Tae Kyon) en ce qui concerne les techniques de jambes et d’Aïkido pour tout ce qui est prises et chutes.  L’Hapkido est un art martial influent en Corée, Ji Han Jae ayant instruit les gardes du corps du président Coréen mais aussi l’armée et la police. Le cinéma Hong Kongais s’y intéresse au début des années 70 après qu’une équipe de démonstration mené par Ji Han Jae et comprenant en son sein Wong Ing Sik soit passée à Hong Kong. Des stars Hong Kongaises comme Angela Mao, Samo Hung, Yuen Biao ou même Bruce Lee s’initieront à l’Hapkido et l’intégreront dans leurs films. C’est ainsi que va naître le bien nommé Hapkido de Wong Fung dans lequel jouent de nombreux maîtres de la discipline dont Ji Han Jae. Ce dernier se retrouvera aussi à affronter Bruce Lee dans le Jeu de la Mort. Par la suite le Hapkido se diluera dans les films de Kung Fu de Hong Kong (on peut voir une brillante démonstration du style à la fin de The Young Master par Wong Ing Sik) et fait dorénavant partie des arts martiaux intégrés à la panoplie réglementaire du chorégraphe de scène d’action compétent. Bruce Lee applique son jet kune do face à Karim Abdul Jabbar dans le Jeu de la Mort

Heroic Bloodshed : Terme utilisé par les fans anglo-saxons dont le journaliste britannique Rick Baker pour désigner les films de gunfights qui utilisent les flingues à la place des mains et des armes traditionnelles du kung fu. Cette appellation a été trouvée à la suite des films explosifs de John Woo qui ont révolutionné le genre.

HKFA : Hong Kong Film Awards, l'équivalent HK des Césars français ou des Oscars américains.

NEW Jet Kune Do : Littéralement "la voie du poing qui intercepte", cet art martial fut fondé par Bruce Lee. Tout comme son fondateur, le Jeet Kun Do est à la croisée des philosophies Orientales et Occidentales. De l’Orient Bruce reprend certaines bases du Wing Chun et d’autres "Tao du Jeet Kune Do" (1975) de Bruce LEE aux éditions Budo éléments d’autres arts martiaux traditionnels, de l’Occident il prend cette recherche de l’efficacité pratique maximale et l’individualisme prononcé. Le Jeet Kun Do cherche donc à intégrer toutes les techniques efficaces présentes dans les arts martiaux et rejette tout ce qui est considéré comme inutile. Il prône aussi une recherche martiale adaptée à la personne, par rapport à sa personnalité et son physique. Après la mort de Bruce Lee le monde du Jeet Kun Do connaîtra de profonds tiraillement sur qui est le successeur légitime de Bruce. Dan Inosanto (un de ses élèves que l’on peut voir dans Le Jeu de la Mort ou Le Cascadeur Chinois) semble avoir rallié le maximum de voix autour de lui mais la querelle reste vive. Bien évidemment, les meilleurs illustrations du Jeet Kun Do se trouvent dans les derniers films de Bruce (ses premiers étaient sous influence du chorégraphe Han Yingjie) tels que La Fureur du Dragon ou Le Jeu de la Mort (les parties tournées par Bruce).

I.C.A.C. : LSimon Yuen, expert dans la technique de l'ivrogne dans Le Maître Chinois'Independant Commission Against Corruption est un organisme qui comme son nom l'indique est chargée de la lutte contre la corruption. On peut voir sa création romancée dans le film de David Lam The First Shot.

Ivrogne (Technique de l') : La boxe de l'homme ivre a surtout été popularisée par Le Maître chinois et sa suite Combat de maîtres où l'on voyait Wong Fei-hong (Jackie Chan) faire semblant (ou non) d'être saoul pour déstructurer son kung fu afin de déstabiliser l'adversaire qui ne sait plus comment réagir face à des enchaînements

NEW Jiang Hu : Littéralement Jiang Hu (mandarin) veut dire « rivières et lacs », l’expression recouvre par extension le monde des aventuriers, des paladins (wu xia), des brigands et autres personnages typiques de la littérature wu xia avec ses luttes d’écoles, ses recherches de techniques martiales… C’est également un mode de vie fait d’errance, de solitude, d’aventures et de danger. Dans Tigre et Dragon, Li Mu-Bai emploie ce terme pour qualifier l’univers auquel il appartient ; il parle même de confrérie Jiang Hu. Cet univers a fait l’objet de nombreux livres, de séries TV et bien sur de films. Parmi les plus connus on peut citer la trilogie des Swordsman produite par Tsui Hark. C'est également le second titre du film de Ronny Yu The Bride With White Hair.

NEW Karaoké : A Hong Kong quand on veut s’amuser on va au cinéma, on sort en boite mais surtout on va faire du karaoké ! La karaoké consiste à chanter des tubes célèbres grâce à un écran ou défilent les paroles de la chanson. Il s’agit évidemment d’une activité de groupe de manière à ce que ceux qui assistent à la prestation puissent se moquer du chanteur (je suis mauvaise langue !). Il s’agit d’une activité extrêmement populaire à Hong Kong et plus généralement en Asie. Le cinéma s’en sert assez souvent comme arrière fond, afin de coller au plus près de la vie locale mais, plus rarement, il a servi de sujet principal pour des films comme par exemple avec l’étrange Haunted Karaoke ( ! ).Yasuaki Kurata en position de Karaté dans Legend of a Fighter

NEW Karaté : Art martial Japonais, le terme signifie « main vide ». L’origine du Karaté remonte en Inde avec la pratique des moines bouddhistes. Au fur et à mesure de l’extension du bouddhisme dans l’Asie ces techniques s’imprègnent des formes de combats locales et finissent par atteindre le Japon. C’est tout particulièrement à Okinawa, au 16e siècle, que les Japonais mettront au point le Karaté, ajoutant leur recherche du coups définitif (hérité de l’esprit du sabre) aux apports précédents. Le Karaté s’implantera très vite dans les couches populaires d’Okinawa puis dans le reste du Japon au 19e siècle. Tout comme le Kung Fu en Chine, le Karaté comporteYasuaki Kurata en train de montrer son Karaté dans Legend of a Fighter de nombreux style différents, l’un des plus connu étant le Kyokushinkai. Les Japonais ayant pendant longtemps été les méchants attitrés des films de Hong Kong il est logique que le Karaté ait été leur art martial. Pourtant, ces méchants Japonais étaient souvent joués par des acteurs Chinois ou même Coréen, le Karaté montré à l’écran perdait donc un peu de son authenticité. Il faudra attendre le recours à de vrais artistes martiaux Japonais pour que le Karaté soit mieux représenté dans les films Hong Kongais. C’est surtout l’excellent Yasuaki Kurata qui participa à cette mise en valeur, dans des films comme Shaolin Vs Ninja de Liu Chia Liang ou Legend of a Fighter de Yuen Woo Ping il a vraiment l’occasion de montrer de quoi son art martial est capable.

NEW Karma : « action » en sanskrit, parfois traduit par « causalité des actes », c’est une loi expliquant que l’expérience d’un individu est le fruit de ses actions passées (faites il y a quelques minutes, hier, dans ses vies antérieures…) et que son futur est conditionné par la qualité, négative ou positive, des actes qu’il fait dès à présent.
Sources : Encarta - La vie est à nous de Sa Sainteté le 14ème Dalai-Lama et de Fabien Ouaki Ed : Pocket

NEW Kowloon : Kowloon recouvre la partie péninsulaire de Hong Kong. C’est une partie plus populaire par rapport à la plus « huppé » Hong Kong Island.  

NEW Kung-fu (gong fu) : De nos jours, le mot « kung-fu » est employé pour désigner les arts martiaux chinois, mais en réalité, il n’y est pas nécessairement lié. Le kung-fu désigne en réalité le temps et l’énergie consacré dans l’apprentissage de quelque chose, qui peut être les arts martiaux mais aussi la médecine, la cuisine, etc.… Cette déformation est apparue lorsque Bruce Lee a parlé de son kung-fu dans ses interviews en Occident, c’est à ce moment-là que le public a associé cette expression à ses arts martiaux. Le terme exact pour désigner les arts martiaux chinois est « wushu ».

NEW Kung Fu Comedy : Un genre qui comme son nom l’indique mélange au Kung Fu des séquences comiques. Un des premiers à tenter le mélange fut le grand Liu Chia-liang avec son Spiritual Boxer mais ce n’est vraiment qu’avec Snake in the Eagle’s Shadow de Yuen Woo Ping avec Jackie Chan que le genre va prendre définitivement forme et mener à une kyrielle d’imitations dont les plus réussies sont certainement celles des grandes signatures que sont Samo Hung et Liu Chia-liang. Citons ainsi Knockabout ou Mad Monkey Kung Fu. Mais évidemment celui qui reste la figure de proue du genre est Jackie Chan avec des films comme The Young Master ou Dragon Lord. Le genre déclinera au début des années 80 pour laisser place à des films d’action contemporains sous l’influence de… Samo et Jackie.

NEW Kung Fu Pian : Littéralement film de Kung Fu (en mandarin). Remonter à l’origine des films de Kung Fu est quelque chose de délicat étant donné le peu d’informations sur les débuts du cinéma Chinois mais il semblerait que les premiers films à en faire usage furent la série des Wong Fei Hung avec Kwan Tak Hing, entamé en 1949 avec le film The True Story of Wong Fei Hung. Une série qu’il continuera jusqu’en 1970. D’autres prendront la relève par la suite, relançant à chaque fois le genre : Wang Yu et son Chinese Boxer, Bruce Lee avec Big Boss, Gordon Liu dans La 36e Chambre de Shaolin, Jackie ChanStephen Chow maniant le kwan dans Love On The Delivery dans Drunken Master ou plus récemment Jet Li dans la continuation des aventures de Wong Fei Hung avec Il Etait une Fois en Chine. Le genre est actuellement en sommeil à HK mais il ne fait guère de doutes qu’il réapparaîtra sous une forme ou une autre dans le futur.

Kwan : Longue hallebarde popularisée par les moines de Shaolin  dont le nom fait référence au célèbre général Kwan Yu (voir Guan gong)

NEW  Lin Shi-rongLin Shi-rong (Lam Sai-wing) (1861-1942) : Boucher chinois et l’un des plus grands maîtres de Hung gar kune (Hong jia quan) du 20ème siècle, il fut également disciple de Wong Fei-Hung. Il découvrit le Hung gar avec son grand-père à Pingzhou, sa ville natale dans la province du Guangdong, puis compléta sa formation auprès de différents maîtres comme Wu Quan-Mei et bien sur le docteur Wong. Ses études portèrent notamment sur:la boxe du fil de fer (tiexian quan) et la boxe bouddhiste (Fo quan). Vivant et enseignant à Canton (Guangzhou) il du s’exiler à Hong-Kong suite une bagarre causée par un de ses disciples qui refusait de payer l’entrée d’un théâtre. Malgré son insistance sur la notion de wude (vertu martiale) auprès de ses élèves, sa réputation fut salie à cause des évènements précédemment cités.
Lin Shi-rong démystifia le gong-fu en publiant 3 livres :
Fu hu quan (la boxe du tigre embusqué), Tiexian quan (la boxe du fil de fer), et Hu he shuang xing (les deux images du tigre et de la grue) .
Il est incarné par Kent Cheng dans Il était une fois en Chine et Dr Wong et les pirates et par Sammo Hung dans Le héros magnifque (The Magnificient Butcher). Source : De Shaolin à Wudang de José Carmona Ed : Guy Trédaniel + Lien : http://perso.club-internet.fr/lkris/kfhghist.htm


Des Sources : Les Cahiers du Cinéma n° 362-363 - Le Cinéphage n° 13 - Hong Kong Action Cinema

 

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