Armes
: A côté des films de kung fu utilisant
essentiellement les mains et les pieds pour se battre, les films
d'arts martiaux hongkongais savent également utiliser des armes de
toutes sortes. Cela peut aller du simple bâton, le sabre ou
l'épée souple, le nunchaku, le kwan (sorte
de hallebarde), le fléau à deux ou trois branches... Pour ceux qui
veulent en savoir plus sur les armes traditionnelles chinoises (et
japonaise), je conseillerais vivement la vision du film de Liu
Chia-liang Shaolin Vs Ninja / Les démons du karaté (alias
Heroes Of The East) où deux époux (un chinois et une
japonaise) confrontent les différentes techniques de combats de
leur pays respectif. Un dossier spécial sur ce sujet est
prévu.
A.T.V.
: Asian Television est une chaîne télé
privée très populaire à Hong Kong pour ses séries. Elle était connue
avant sous le nom de R.T.V.
Auberge
: Le film d'auberge a été initié par
King Hu avec Dragon Gate In (et bien d'autres. Tsui Hark en fit un
hommage avec son Auberge du Dragon. Dans ces huis-clos,
l'action principale se situe à chaque fois dans une auberge où les
ennemis s'observent longuement pour enfin s'y affronter.
NEW Bai
Mei (Sourcils blancs) : Eunuque et moine taoïste
originaire du mont Wudang qui participa à la destruction du monastère
Shaolin du Sud, dans la province du Fujian, orchestrée par
l’empereur Yongzheng de la dynastie Qing. Il
est interprété par Sammo
Hung dans Zu,
les guerriers de la montagne magique
et Legend
of Zu, deux
films de Tsui Hark consacré au mont Zu (E mei shan) et dans la
parodie Evil Cut
de Wong Jing.
Dans
Executioners from Shaolin de Liu
Chia-liang, il est joué par Lo
Lieh.
Bande
Originale / Musique : A Hong Kong,
capitale de la piraterie et de la contrefaction, il n'est pas rare
de retrouver dans certains films une musique qui appartient à une
autre oeuvre ou à un autre compositeur. En général, les
ayant-droit ne savent pas du tout que leurs partitions se retrouvent
sur un film de kung fu de l'ancienne colonie. Mais ça, c'est la
magie de Hong Kong !
Battling
Babes : Les femmes ont toujours eu le
beau rôle dans le cinéma HK. Ne se laissant aucunement
impressionnées par les hommes, ces êtres soit-disant supérieurs,
la gente féminine n'hésite pas à se battre... et quand elles s'y
mettent ça déménage sec ! On peut remonter à Cheng
Pei-pei, Hsu
Feng, Angela
Mao, Kara
Hui, Sharon Yeung Pan Pan ou plus récemment
à Moon Lee, Yukari
Oshima, Sibelle Hu,
Cynthia Rothrock, Cynthia
Khan, ou Michelle Yeoh. Parfois experte en arts martiaux dès leur
plus jeune âge, ou découvrant le kung-fu sur le tard, toutes ces
dames savent se battre à l'écran. Elles ne jouent plus les
faire-valoir ou les potiches aux côtés de la star masculine, mais
dérouillent les plus dangereux adversaires : les anglophones les
surnomment donc les "battling babes" : les filles
combattantes.
Bouddhisme
: à
venir
Bruitage
: C'est seulement depuis peu que le
cinéma HK tourne en "son direct". En effet, avant on
tournait "en muet" et on post-synchronisait et on bruitait
ensuite. C'est sur ce dernier que l'on remarque immédiatement les
films HK : les coups de poings, les coups d'épée, les mouvements
de voiles, les sauts périlleux ont toujours été plus ou moins
exagérés, mais toujours bien placés. Ces effets sonores très
violents soulignent les mouvements d'articulations, les gestes des
arts martiaux. Dans le combat, les bruits participent de l'illusion
: ils indiquent un coup qui n'a pas eu lieu, transcendent un
affrontement qui aurait paru banal, inscrivent l'importance des
enjeux et la valeur des combattants. Leurs exagérations aboutirent
même à des parodies comme celle américaine de Kung Pow.
Buns
: Beignets farcis dont raffolent les
chinois (et moi aussi... j'en ai les babines qui salivent).
Câbles
: Artifices dont l'industrie
cinématographique hongkongaise est passée maître pour faire voler
ses épéistes, ses fantômes et tous ses héros mythologiques aux
pouvoirs surnaturels. Plus tard, on les retrouvera dans quasiment
tous les films d'action. C'est le succès international de Matrix
qui remit au goût du jour le fantastique potentiel de cet effet
spécial "archaïque". Les plus grands chorégraphes comme
Yuen Woo-ping les utilisent ou d'autres comme Corey Yuen et
Ching
Siu-tung en abusent parfois.
Calligraphie
: à
venir
Canton
: Guandong fut le berceau de la tradition
des arts martiaux du sud de la Chine. Les techniques de Shaolin s'y
sont surtout développés parce plusieurs des moines en étaient
originaires. C'est le kung fu qui en est la principale
tradition.
Cantonais
: Langue parlée parmi la population
hongkongaise et à Canton. Il ne s'écrit pas. C'est en fait une
autre prononciation des caractères chinois qu'il a en commun avec
le mandarin et les multiples autres dialectes du Continent. C'est
pour cela que les films HK sont sous-titrés en chinois et en
anglais pour être compris de la totalité de la population. Jusque
dans les années 70, il y avait deux industries : celle du cinéma
mandarin et celle du cinéma cantonais. Depuis que ce dernier a
imposé sa suprématie, il est de règle de post-synchroniser deux
fois le film : en cantonais pour Hong Kong et en mandarin pour
Taiwan, Singapour, la Malaisie et la Chine Continentale. C'est ainsi
que l'on retrouve les deux langues sur un VCD : l'un sur la piste
gauche et l'autre sur la piste droite (cela dépend de l'éditeur).
Cantopop
: La Pop Music cantonaise ou Canto Pop,
est un mouvement musical très localisé et typiquement hongkongais,
au même titre que la Pop Music est anglaise, la Salsa cubaine ou le
Reggae jamaïquain. Nous avons décidé d'évoquer la Canto Pop car,
au-delà de la simple variété cantonaise, elle fait partie intégrante
de la culture populaire de l'ex-colonie et est étroitement liée au
cinéma local. Là, les stars sont polyvalentes et touchent à
toutes sortes de médias. Voir l'article de Thomas sur le HKC pour
en savoir plus.
Cascadeurs
: Les
cascadeurs hongkongais font sûrement partie des meilleurs de la profession.
Ils n'ont jamais froid aux yeux, n'hésitant pas à se casser les os
pour une simple cascade. Beaucoup d'acteurs connus ont commencer
ainsi. Sammo Hung, Yuen
Biao, Lam Ching-ying et bien évidemment
Jackie Chan ont tous débuté ainsi. Voir également le dossier
sur la Sing Ga Ban, l'association de cascadeurs de Jackie Chan.
Catégorie
: La
loi HK oblige les exploitants à donner une catégorie à leurs
films. De la catégorie I "tout public" à la III
"strictement réservée aux adultes majeurs âgés de plus de
18 ans". Voir l'introduction
à la catégorie III de David-Olivier pour plus de
renseignements à ce sujet.
C.C.T.V.
: La Chinese Central Television
est la chaîne publique (contrôlée par le gouvernement chinois). Parmi les 12 chaînes de la CCTV, deux sont
facilement accessibles en Europe via Hot bird. CCTV 4 (12.169 GHz
pol.H) en mandarin et CCTV 9 (11.034 Ghz pol.V) en anglais.
Chorégraphe
: Dans
la production de films HK, les rôles sont bien précis : il y a le
metteur en scène principal qui réalise globalement le film et le
(ou les) chorégraphe(s) qui s'occupe(nt) de la partie action. Un
peu comme la deuxième équipe dans les pays occidentaux, les
chorégraphes sont les faiseurs de rêves de l'industrie
cinématographique hongkongaise, ce sont eux qui mettent en place
ces chorégraphies qui ont fait le charme et l'efficacité des
scènes d'actions de là-bas. Les plus célèbres sont sans nulle
doute Yuen Woo-ping, Ching
Siu-tung, Corey Yuen
Kwai, Sammo Hung,
Donnie Yen, Liu
Chia-liang, Hung Yan-yan ou Bruce Law et Frankie
Chan qui sont spécialisés dans les scènes automobiles, ou encore
Stanley Tong, Philip Kwok, Tony Leung Siu-hung et Tang Chia. A
l'origine, ils ont
tous été formés aux arts martiaux durant leur
jeunesse par le biais de l'opéra de Pékin pour les plus
connus ou
par des maîtres reconnus pour les autres. Bien souvent, les
chorégraphes d'origine passent ensuite à la réalisation. Hélas,
parfois le résultat est peu concluant : des personnes très compétentes
dans l'action n'arrivent pas à construire une oeuvre dans leur
ensemble, à diriger des acteurs comme il le faudrait.
Chun-Li
(« beauté printanière ») : personnage
fictif qui fit sa première apparition en 1991 dans le jeu vidéo Streetfighter
2 de Capcom. Cette jeune chinoise est l’unique personnage féminin
de ce best-seller vidéoludique, et sera très vite plébiscitée
par de nombreux joueurs. Le coup de pied éclair et le coup de pied
tornade sont ses techniques favorites.
Jackie Chan se travestit en Chun-Li dans Niki Larson de Wong
Jing au coté de Gary Daniels pour une parodie délirante du jeu. Et
c’est sous les traits de la belle Chingamy Yau que l’on peut découvrir
l’héroïne dans le parodique Future Cop qui reprend la
quasi totalité des personnages principaux de Streetfighter 2.
C’est Wen Ming-Na qui prend les traits de la combattante chinoise
dans le navrant film américain Street fighter de Steven E.
de Suza avec Jean Claude Van Damme. On
peut retrouver également Chun-Li dans des long-métrages
d’animation comme Street fighter 2 the animated movie de
Gisaburo Sugii, Street fighter alpha the movie de Joe Komersa
et de Shigeyasu Yamauchi ou encore dans la série tv Street
fighter 2 V de Gisaburo Sugii.
C.I.D.
: Central Intellegence Division que l'on
pourrait qualifier comme la "Brigade Criminelle", celle
qui est chargée de résoudre les affaires criminelles.
Clearwater
Bay : C'est en 1961 que la Shaw
Brothers ouvrent ses propres studios sur le terrain de Clearwater
Bay dans les Nouveaux Territoires. Cette "Movie Town"
allait comprendre tout ce que l'on avait besoin pour faire un film :
de nombreux plateaux insonorisés (une dizaine), des décors
extérieurs variés (une vingtaine), de vastes magasins
d'accessoires et de costumes (d'une richesse sans équivalent), du
matériel de développement (tirage des copies et post-production),
des ateliers d'études et d'impression pour le matériel
publicitaire et les magazines promotionnels, et même des dortoirs
pour les acteurs sous contrat, les techniciens et les
administratifs... En tout, près de 1500 acteurs et actrices sous
contrat, et quelque 2000 techniciens travaillent pour la compagnie !
Bref, les frères Shaw contrôlaient presque toute la vie d'un film
de A à Z. L'arrivée des réalisateurs de la Nouvelle Vague dans
les années 80 plongea la Shaw Brothers et leur studio dans un une
grave crise qui allait lui être fatal. Heureusement que la
télévision allait prendre alors le relais et c'est toujours dans
les fantastiques studios de Clearwater Bay que les tournages purent
s'enchaîner.
Confucius
: à
venir
NEW
Danse
du Lion : La
Danse du Lion est une tradition du nouvel an chinois pratiquée
depuis l’Antiquité. Il s’agit d’une forme de démonstration
des écoles de wushu traditionnelles, pratiquée essentiellement à
Hong-Kong et à Canton.
Déguisés de la tête au pied, les porteurs (au nombre de deux, un
pour la tête, un pour la queue) accomplissent des acrobaties, sous
le rythme du tambour, des gongs et des cymbales, devant la foule et
les magasins. Chaque démonstration est une fête, mais elle est
aussi destinée à faire fuir les mauvais esprits et à apporter
bonheur et prospérité pour l’avenir, ou à l’occasion d’une
naissance, d’un mariage...
Il existe
aujourd’hui des compétitions de danse du lion, chaque prestation
durant environ 10 à 12 minutes. Chaque école de wushu possède son
propre style et sa propre chorégraphie, marqués par les
particularités de son style martial. Le lion peut aussi être
accompagné de lionceaux, ou de singes armés de bâtons, ou de
clowns. On peut voir notamment cette tradition dans La danse du
Lion (The Young Master) avec Jackie Chan et OUATIC3 (La danse
du dragon).
NEW Dian mai (« toucher
les vaisseaux sanguins ») : Dim mak en cantonais, techniques de combat visant les
vaisseaux sanguins et les méridiens d’acupuncture dans le but de
perturber la circulation de qi et ainsi provoquer des blessures
graves, voire la mort. Ces techniques supposent une très bonne
connaissance des heures de circulation de l’énergie interne et
des méridiens. (voir aussi « dian xue »)
NEW
Dian xue
(« toucher les points vitaux ») : techniques de
combat visant les points d’acupuncture dans le but de perturber la
circulation du qi et ainsi provoquer des blessures graves, voire la
mort. En fonction de la pression de la frappe il peut y avoir un
effet de retardement. Ces techniques sont gardées secrètement par
les grands maîtres et ne sont divulguées qu’à de rares élèves
dignes de confiance et dont le niveau de gong-fu est très avancé.
Ces techniques ont connues un certains déclin avec l’introduction
des armes à feu en Chine. Dans Tigre et dragon de Ang Lee,
Jade la hyène (Cheng
Pei-Pei) le dian xue pour immobiliser son adversaire. (voir
aussi « dian mai »)
Dim Sum (dian xin) « qui touche
le cœur » : Petite portion de nourriture sucrée ou salée
originaire de la province du Guangdong. Les Dim Sum sont servis au déjeuner
dans les restaurants. Il existe une grande variété de Dim Sum qui
peuvent se présenter sous la forme de ravioli, beignets, rouleaux,
triangles, pâtés, soupes, tartelettes… David Wu (Hu Da-Wei) y
fait référence dans le reportage A l’épreuve du temps
disponible sur l’édition DVD zone 2 de A tout épreuve. Source :
Le grand guide de Hong-Kong (1990) Ed : Gallimard
Doublage
Post-Synchro : A l'origine, les
films HK étaient tournés en muet, moins maintenant où les
tournages se font de plus en plus souvent en son direct (voir
bruitage). On mettait ensuite les bruits et les dialogues après le
montage en post-production. Avant les années 70, les films étaient
en mandarin, mais le cantonais allait vite supplanter la langue
minoritaire à Hong Kong. Cependant, les deux langues cohabitent
encore et c'est pour cela que les VCD et les DVD sont édités en
cantonais et en mandarin sur les 2 pistes sonores. C'est pour cela
que dans pas mal de cas l'acteur n'a pas sa propre voix (même dans
le doublage de sa propre langue), et que selon la piste que l'on
écoute la voix diffère.
En ce qui concerne la post-synchro à l'étranger (en France, en
Grande-Bretagne ou aux USA), elle a été l'objet d'un massacre en
règle à ses débuts ! En effet, les distributeurs qui achetaient
les films de kung fu au début des années 70 n'avaient pas beaucoup
d'argent. Ils récupéraient donc des oeuvres de secondes zones et
les faisaient doubler à la chaîne par des sociétés de
post-synchronisation au rabais à qui il arrivait parfois de
traduire à leur convenance une histoire qu'ils inventaient au fur
et à mesure ! (lire le reportage des Cahiers du Cinéma spécial
Hong Kong n°362-363 page 116). Dans ce magazine, on apprend que les
films arrivaient sous-titrés en anglais ou non. Dans le premier
cas, ils traduisaient grosso-modo, mais dans le second, ils étaient
effectivement obligés d'inventer le scénario. Ils bâclaient
tellement leur travail qu'ils leur arrivaient de doubler 2 films en
une journée (ils leur fallaient en revanche une quinzaine de jours
pour un film américain important !). Une équipe de 4 ou 5
comédiens (souvent les mêmes) faisaient donc tous les personnages
d'un même film. Quant au titre, les noms les plus débiles ont
été inventés (voir le tableau des films HK sortis en
France), ne
reprenant que très rarement le titre original, mais le plus souvent
improvisés pour l'exigence du marché ! L'ingénieur du son qui
était interviewé déclara même que les distributeurs
n'hésitaient pas à massacrer une oeuvre en la découpant des ses
dialogues inutiles afin de dynamiser l'ensemble ou la réduire afin
de passer 2 films sur un seul programme. Des réductions de 30
minutes étaient même très courants à l'époque !!! L'autre gros
problème était dans la retranscription de l'univers sonore des
films. En effet, quand il y avait des dialogues qui étaient
doublés, on ne retrouvait pas exactement pas les bruitage
d'origine, notamment les coups portés et les divers effets sonores
qui étaient la marque de fabrique des studios hongkongais. Tous ces
défauts n'ont hélas pas amélioré la médiocre appréciation des
critiques et des autres personnes qui auraient pu apprécier ce
genre de cinéma. C'est d'ailleurs en les reprenant et en les
exagérant que l'on réalisa la délirante parodie Kung Pow...
qui est parfois à peine exagérée...!
Doublure
: Même parmi les acteurs experts en
arts martiaux qui pullulent dans le cinéma HK, il existe des
personnes qui doublent les stars. On connaît par exemple Jackie
Chan qui a remplacé quelquefois Bruce Lee lors de passage de vitres
plutôt risqué. Jackie Chan lui-même n'a pas échappé à ce
stratagème : ses doublures les plus connues sont Yuen Biao et
Chin
Kar-lok. Quant à Jet Li, il est de notoriété publique qu'il se
fait largement doublé (notamment par Hung Yan-yan) depuis qu'il a
pris une reconnaissance internationale.
Dynasties
: La majorité des films d'arts martiaux
se passent sous l'occupation mandchoue, la dynastie Qing qui a duré
de la chute des Ming en 1664 à la fondation de la République
Chinoise en 1912. Cependant, il faut savoir qu'avant il y avait la
dynastie des Song fondée en 960, tombée en deux fois aux mains des
Mongols en 1150 pour la moitié Nord du pays, et en 1279 pour le
Sud. Ceux-ci fondèrent la dynastie des Yuan qui régna jusqu'en
1368 quand une révolte les chassa pour instaurer la dynastie des
Ming.
Epée
(jian) : épée chinoise, droite, à double tranchant. Le
titre chinois de The Sword de Patrick Tam est Ming jian (La
célèbre épée).
Eunuque
: Homme castré au service de l'empereur.
Celui-ci avait d'énormes pouvoirs, aussi bien politiques que
physiques. Expert dans les arts martiaux, la castration lui donnait
en contre-partie des pouvoirs surhumains. C'est d'ailleurs de cette
façon que Invincible Asia domina le monde des arts martiaux dans la
trilogie des Swordsman. Vous pouvez également vous rendre
compte de leur force dans Tai Chi Master et surtout Dragon In
(L'Auberge
du Dragon) où Donnie Yen campe un eunuque particulièrement
maléfique.
Exorciste
: Voir ci-dessous "fat-si".
Fat-si
: Maître es-vampires, qui peut se
comparer à un exorciseur. En général, c'est un prêtre taoïste
connaissant par cœur toutes les techniques surnaturelles. Le plus célèbre
fat-si du cinéma HK est sans nul doute Lam
Ching-ying, LE "Mr Vampire" de toute une série de
film du même genre. L'autre fat-si est Wu
Ma, le moine taoïste des
Histoires de Fantômes Chinois.
Faux
Bruce Lee : La mort prématurée de
la star internationale du film de karaté allait bien évidemment
laisser un vide immense que les producteurs peu scrupuleux allaient
s'empresser de remplir ! Les noms des clones allaient alors avoir le
goût et l'odeur de l'original sans hélas atteindre un dixième du
talent du modèle. Les plus célèbres sont dans l'ordre Bruce Li,
Bruce Le, Dragon Lee, Bruce Lai, Bruce Leung, Bruce Tong, Bruce Thai...
Fengshui
: Pseudo science chinoise s'appuyant sur
le positionnement des étoiles et qui peut s'apparenter à la géomancie
en Occident. Cette croyance induit une bonne ou une mauvaise fortune
en fonction du lieu, de la direction ou de la disposition des
objets. On peut en avoir une bonne introduction dans Bury Me High
de Tsui Siu-ming où des tombes déplacées agissent sur le
comportements des descendants.
Fong
Sai-yuk : Autre héros chinois (comme
Wong Fei-hong) natif de Canton qui fut à l'origine de nombreux
films dès 1928 dans la production shanghaienne Fong Sai Yuk's
Battle In The Boxing Ring. Bien d'autres allaient suivre. Les plus
connus restant les deux Fong Sai Yuk de Corey
Yuen, des
spectaculaires comédies d'arts martiaux avec la star Jet
Li. On connaît
en France l'interprétation plus sombre du personnage par
Tsui Hark et Ringo avec leur Burning Paradise (Le Temple du
Lotus Rouge). Ce jeune héros est parfois apparenté au
Billy The Kid américain.
Gambling
Movies : Genre de films initié par
Wong Jing qui mettent en scène des as du jeu (de cartes, de dés,
de mah-jong...). Le plus célèbre fut incarné par Chow Yun-fat dans
God Of Gamblers (le Dieu du Jeu).
D'autres rip-off furent ensuite réalisés (Queen Of The Gamble,
Saint Of Gamblers, All For The Winner, All For The Gamblers, Born To
Gamble, A Gambler's Story, Gambler's Delght, King Of Gambler, The
Mighty Gambler, Fat Choi Spirit (sur le mah-jong)... Tous ces
films surfent sur l'engouement des chinois pour le jeu qui est un
sport national.
Ghost
Kung Fu Comedy : Genre qui comme son
nom l'indique mêle à la fois les fantômes (et autres vampires) et
le kung-fu. Inventée par Sammo
Hung et Wu Ma dans les années 80, ce genre fit la fortune de la
BO HO Films. Voir dossier sur le fantastique
pour plus de détails.
Girls
With Guns : A l'instar des "battling
babes", les "girls with guns" forment un genre à
part dans le cinéma HK. Inspiré notamment de la Nikita de
Luc Besson (qui s'inspira lui-même des productions hongkongaises)
ces "filles avec des flingues" sont la suite logique aux
expertes en arts martiaux. Avec l'avènement des polars
survitaminés à la fin des années 80, il était donc normal de
voir des femmes reprendre le flambeau. L'une des premières actrices
à manier le pistolet est Jade Leung dans le remake HK du susdit Nikita
: Black Cat. On retrouve ensuite d'anciennes battling girls
reconverties comme Moon Lee (la série des Angels),
Cynthia
Rothrock et Sibelle
Hu. D'ailleurs, des séries comme In The Line
Of Duty (Le Sens du devoir) ou les Angels ont même
concilié arts martiaux et armes à feu.
God
Of Gamblers : Deux séries se sont télescopées
du fait de la traduction anglaise des titres des films qui la
composent : la série des "God of Gamblers" (trois épisodes
: God of Gamblers, God of Gamblers' Return et God
of Gamblers III, the Early Stage) et la série des "Knight
of Gamblers" ou "Saint of Gamblers" (deux épisodes :
God of Gamblers II - en réalité " Knight of Gamblers
" et God of Gamblers III : Back to Shanghai - en réalité
" Knight of Gamblers II "). C'est pourquoi on se retrouve,
au final, avec deux " troisième épisode ". Ces deux séries
ont un lien unique : Chow
Yun-fat, est le mentor de Stephen Chow
(l'un est dieu, l'autre est saint ou chevalier). Autre incohérence
(de taille !) dans ce film : Stephen Chow possède une photo du
"God of Gamblers", alors que tout le monde sait, selon la
mythologie de la série, qu'il n'en existe qu'une seule : celle de
son dos !
NEW
Grand
Frère : aka « Tai Lo » en cantonais. Outre son
sens naturel, l’expression grand frère est souvent utilisé pour
désigner chef, un aîné pour lequel on a un profond respect. Samo
Hung par exemple est régulièrement qualifié ainsi par ses anciens
camarades de l’opéra de Pékin et son équipe. L’expression a
été pas mal dévoyé par les triades, le chef d’une triade étant
souvent « le grand frère » pour les autres membres.
NEW
Grue
(Technique de la) : Un des style animalier que comporte le Kung Fu. Le
style de la grue n’a jamais été très populaire auprès des chorégraphes
de Hong Kong, probablement parce qu’il n’est pas assez
spectaculaire, ne bénéficiant d’aucun film à son nom. Ce style
a tout de même été utilisé dans quelques films tels que dans Le
Temple du Lotus Rouge. A noter que ce style est souvent associé
aux personnages positifs.
NEW
Guan
Gong : Guan Yu est à l'origine un personnage du roman
"Les 3 Royaumes" de Luo Guan-Zhong. Plus connu sous le nom
de Guan Gong , ce général est devenu progressivement une divinité
vénérée par de nombreux Chinois , en particulier les
Hongkongais. Les commerçants brûlent des bâtons d'encens devant
des statuettes à son effigie ; mais ils ne sont pas les seuls
à demander sa bénédiction. Les policiers et les membres des
Triades en font de même comme on peut le voir dans A toute épreuve
de John Woo ou encore dans Crime story de Kirk Wong.
Gunfight
: Spécialité
hongkongaise mise au jour par John Woo dans les années 80 avec
notamment Le Syndicat du crime. Comparés aux fusillades
hollywoodiennes, les gunfights HK sont démultipliés. Les
protagonistes, pistolets dans chaque main à la manière de Chow
Yun-fat, n'hésitent pas à vider des chargeurs quasi illimités sur
des dizaines d'hommes de main sortant de tous les côtés (comme par
exemple dans les finals d'A toute épreuve et du Syndicat
du crime 2). On voit d'ailleurs que très rarement les personnes
recharger leurs armes (cela ralentirait l'action !). Les gunfights
HK inspirés par Sam Peckinpah et Sergio Leone ont à nouveau
inspiré les spécialistes américains que sont John Mac Tiernan et
Walter Hill.
Gweilo
: Gwei = Fantôme, Lo = homme. Il
s’agit du mot utilisé par les cantonais pour qualifier les étrangers
occidentaux. D’abord dédaigneux (voire même franchement
insultant) le mot est entré avec le temps dans le vocabulaire
normal. Il faut davantage vous inquiéter si on vous qualifie un
jour de « sai gweilo » ;-). Voir notre dossier
pour plus de détails.
Gyonshi
: Vampire chinois sauteur. Le nom
viendrait d'une région administrative de la province de Hunan où
serait apparut la pratique du transport des corps selon le rituel
taoïste. Voir dossier sur le fantastique
pour plus de détails.
NEW
Hapkido
: Art
martial Coréen fondé par Ji Han Jae en 1959. Hap = Union, Ki = Energie physique et mentale, Do = La voie. En
simplifiant l’Hapkido est une synthèse du Tae Kwon Do
(anciennement Tae Kyon) en ce qui concerne les techniques de jambes
et d’Aïkido pour tout ce qui est prises et chutes.
L’Hapkido est un art martial influent en Corée, Ji
Han Jae ayant instruit les gardes du corps du président Coréen
mais aussi l’armée et la police. Le cinéma Hong Kongais s’y
intéresse au début des années 70 après qu’une équipe de démonstration
mené par Ji Han Jae et comprenant en son sein Wong
Ing Sik soit passée à Hong Kong. Des stars Hong Kongaises
comme Angela Mao, Samo
Hung, Yuen Biao ou même
Bruce Lee s’initieront à l’Hapkido et l’intégreront dans
leurs films. C’est ainsi que va naître le bien nommé Hapkido
de Wong Fung dans lequel jouent de nombreux maîtres de la
discipline dont Ji Han Jae. Ce dernier se retrouvera aussi à
affronter Bruce Lee dans le Jeu de la Mort. Par la suite le
Hapkido se diluera dans les films de Kung Fu de Hong Kong (on peut
voir une brillante démonstration du style à la fin de The Young
Master par Wong
Ing Sik) et fait dorénavant partie des arts martiaux intégrés
à la panoplie réglementaire du chorégraphe de scène d’action
compétent.
Heroic
Bloodshed :
Terme utilisé par les fans
anglo-saxons dont le journaliste britannique Rick Baker pour désigner les films
de gunfights qui utilisent les flingues à la place des mains et des
armes traditionnelles du kung fu. Cette appellation a été trouvée
à la suite des films explosifs de John Woo qui ont révolutionné
le genre.
HKFA
: Hong Kong Film Awards,
l'équivalent HK des Césars français ou des Oscars américains.
NEW
Jet
Kune Do : Littéralement
"la voie du poing qui
intercepte", cet art martial
fut fondé par Bruce Lee. Tout comme son fondateur, le Jeet
Kun
Do est à la croisée des philosophies Orientales et Occidentales.
De l’Orient Bruce reprend certaines bases du Wing Chun et
d’autres éléments d’autres arts martiaux traditionnels, de
l’Occident il prend cette recherche de l’efficacité pratique
maximale et l’individualisme prononcé. Le Jeet Kun Do
cherche
donc à intégrer toutes les techniques efficaces présentes dans
les arts martiaux et rejette tout ce qui est considéré comme
inutile. Il prône aussi une recherche martiale adaptée à la
personne, par rapport à sa personnalité et son physique. Après la
mort de Bruce Lee le monde du Jeet Kun Do connaîtra de profonds
tiraillement sur qui est le successeur légitime de Bruce. Dan
Inosanto (un de ses élèves que l’on peut voir dans Le Jeu de
la Mort ou Le Cascadeur Chinois) semble avoir rallié le
maximum de voix autour de lui mais la querelle reste vive. Bien évidemment,
les meilleurs illustrations du Jeet Kun Do se trouvent dans les
derniers films de Bruce (ses premiers étaient sous influence du
chorégraphe Han Yingjie) tels que La Fureur du Dragon ou Le
Jeu de la Mort (les parties tournées par Bruce).
I.C.A.C.
: L'Independant
Commission Against
Corruption est un organisme qui comme son nom l'indique est chargée
de la lutte contre la corruption. On peut voir sa création
romancée dans le film de David Lam The First Shot.
Ivrogne
(Technique de l') : La boxe de
l'homme ivre a surtout été popularisée par Le Maître chinois
et sa suite Combat de maîtres où l'on voyait Wong Fei-hong
(Jackie Chan) faire semblant (ou non) d'être saoul pour
déstructurer son kung fu afin de déstabiliser l'adversaire qui ne
sait plus comment réagir face à des enchaînements
NEW
Jiang
Hu : Littéralement
Jiang Hu (mandarin) veut dire « rivières et lacs »,
l’expression recouvre par extension
le monde des aventuriers, des paladins (wu xia), des brigands et
autres personnages typiques de la littérature wu xia avec ses
luttes d’écoles, ses recherches de techniques martiales…
C’est également un mode de vie fait d’errance, de solitude,
d’aventures et de danger.
Dans Tigre et Dragon, Li Mu-Bai emploie ce terme pour
qualifier l’univers auquel il appartient ; il parle même de
confrérie Jiang Hu. Cet
univers
a fait l’objet de nombreux livres, de séries
TV et bien sur de films. Parmi les plus connus on peut citer la
trilogie des Swordsman produite par Tsui
Hark.
C'est également le second titre du film de Ronny Yu The Bride
With White Hair.
NEW
Karaoké
:
A Hong Kong quand on veut s’amuser on va au cinéma,
on sort en boite mais surtout on va faire du karaoké ! La
karaoké consiste à chanter des tubes célèbres grâce à un écran
ou défilent les paroles de la chanson. Il s’agit évidemment
d’une activité de groupe de manière à ce que ceux qui assistent
à la prestation puissent se moquer du chanteur (je suis
mauvaise langue !). Il s’agit d’une activité extrêmement
populaire à Hong Kong et plus généralement en Asie. Le cinéma
s’en sert assez souvent comme arrière fond, afin de coller au
plus près de la vie locale mais, plus rarement, il a servi de sujet
principal pour des films comme par exemple avec l’étrange Haunted
Karaoke ( ! ).
NEW
Karaté
: Art martial Japonais, le terme signifie « main
vide ». L’origine du Karaté remonte en Inde avec la pratique des moines bouddhistes. Au fur et à mesure de l’extension
du bouddhisme dans l’Asie ces techniques s’imprègnent des
formes de combats locales et finissent par atteindre le Japon.
C’est tout particulièrement à Okinawa, au 16e siècle, que les Japonais mettront
au point le Karaté, ajoutant leur recherche du coups définitif (hérité de l’esprit
du sabre) aux apports précédents. Le Karaté s’implantera très vite dans les
couches populaires d’Okinawa puis dans le reste du Japon au 19e siècle. Tout comme le Kung Fu en Chine, le Karaté comporte de nombreux style différents, l’un des plus connu étant le Kyokushinkai. Les Japonais ayant pendant longtemps été les méchants
attitrés des films de Hong Kong il est logique que le Karaté ait été leur art martial. Pourtant,
ces méchants Japonais étaient souvent joués par des acteurs
Chinois ou même Coréen, le Karaté montré à l’écran perdait
donc un peu de son authenticité. Il faudra attendre le recours à
de vrais artistes martiaux Japonais pour que le Karaté soit mieux
représenté dans les films Hong Kongais. C’est surtout
l’excellent Yasuaki Kurata qui participa à cette mise en valeur,
dans des films comme Shaolin Vs Ninja de Liu Chia Liang ou Legend
of a Fighter de Yuen Woo Ping il a vraiment l’occasion de
montrer de quoi son art martial est capable.
NEW
Karma :
« action » en sanskrit, parfois traduit par
« causalité des actes », c’est une loi
expliquant que l’expérience d’un individu est le fruit de ses
actions passées (faites il y a quelques minutes, hier, dans ses
vies antérieures…) et que son futur est conditionné par la
qualité, négative ou positive, des actes qu’il fait dès à présent.
Sources : Encarta - La vie est à nous de Sa Sainteté
le 14ème Dalai-Lama et de Fabien Ouaki Ed : Pocket
NEW
Kowloon
: Kowloon
recouvre la partie péninsulaire de Hong Kong. C’est une partie
plus populaire par rapport à la plus « huppé » Hong
Kong Island.
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Kung-fu
(gong fu)
: De nos jours, le mot « kung-fu »
est employé pour désigner les arts martiaux chinois, mais en réalité,
il n’y est pas nécessairement lié. Le kung-fu désigne en réalité
le temps et l’énergie consacré dans l’apprentissage de quelque
chose, qui peut être les arts martiaux mais aussi la médecine, la
cuisine, etc.… Cette déformation est apparue lorsque Bruce Lee a
parlé de son kung-fu dans ses interviews en Occident, c’est à ce
moment-là que le public a associé cette expression à ses arts
martiaux. Le terme exact pour désigner les arts martiaux chinois
est « wushu ».
NEW
Kung
Fu Comedy : Un genre qui comme son nom l’indique mélange au
Kung Fu des séquences comiques. Un des premiers à tenter le mélange
fut le grand Liu
Chia-liang avec son Spiritual Boxer mais ce n’est
vraiment qu’avec Snake in the Eagle’s Shadow de Yuen
Woo Ping avec Jackie Chan
que le genre va prendre définitivement forme et mener à une
kyrielle d’imitations dont les plus réussies sont certainement
celles des grandes signatures que sont Samo
Hung et Liu
Chia-liang. Citons ainsi Knockabout ou Mad Monkey Kung
Fu. Mais évidemment celui qui reste la figure de proue du genre
est Jackie Chan avec des
films comme The Young Master ou Dragon Lord. Le genre
déclinera au début des années 80 pour laisser place à des films
d’action contemporains sous l’influence de… Samo et Jackie.
NEW
Kung
Fu Pian : Littéralement film de Kung Fu (en mandarin). Remonter
à l’origine des films de Kung Fu est quelque chose de délicat étant
donné le peu d’informations sur les débuts du cinéma Chinois
mais il semblerait que les premiers films à en faire usage furent
la série des Wong Fei Hung avec Kwan Tak Hing, entamé en 1949 avec
le film The True Story of Wong Fei Hung. Une série qu’il
continuera jusqu’en 1970. D’autres prendront la relève par la
suite, relançant à chaque fois le genre : Wang
Yu et son Chinese Boxer, Bruce Lee avec Big Boss, Gordon
Liu dans La 36e Chambre de Shaolin, Jackie
Chan dans Drunken Master ou plus récemment Jet
Li dans la continuation des aventures de Wong Fei Hung avec Il
Etait une Fois en Chine. Le genre est actuellement en sommeil à
HK mais il ne fait guère de doutes qu’il réapparaîtra sous une
forme ou une autre dans le futur.
Kwan
: Longue hallebarde
popularisée par les moines de Shaolin
dont le nom fait référence au célèbre général Kwan Yu (voir
Guan gong)
NEW
Lin
Shi-rong (Lam
Sai-wing) (1861-1942) : Boucher chinois et l’un des plus grands maîtres
de Hung gar kune (Hong jia quan) du 20ème siècle, il
fut également disciple de Wong Fei-Hung. Il découvrit le Hung gar
avec son grand-père à Pingzhou, sa ville natale dans la province
du Guangdong, puis compléta sa formation auprès de différents maîtres
comme Wu Quan-Mei et bien sur le docteur Wong. Ses études portèrent
notamment sur:la boxe du fil de fer (tiexian quan) et la
boxe bouddhiste (Fo quan). Vivant et enseignant à Canton
(Guangzhou) il du s’exiler à Hong-Kong suite une bagarre causée
par un de ses disciples qui refusait de payer l’entrée d’un théâtre.
Malgré son insistance sur la notion de wude (vertu martiale)
auprès de ses élèves, sa réputation fut salie à cause des évènements
précédemment cités.
Lin Shi-rong démystifia le gong-fu en publiant 3 livres : Fu
hu quan (la boxe du tigre
embusqué), Tiexian
quan (la boxe du fil de
fer), et Hu
he shuang xing (les deux
images du tigre et de la grue)
.
Il est
incarné par Kent Cheng dans Il était une fois en Chine et Dr
Wong et les pirates et par Sammo
Hung dans Le héros magnifque (The Magnificient
Butcher).
Source :
De Shaolin à Wudang de José Carmona Ed : Guy Trédaniel
+ Lien : http://perso.club-internet.fr/lkris/kfhghist.htm
Des Sources : Les Cahiers du
Cinéma n° 362-363 - Le Cinéphage n° 13 - Hong Kong Action Cinema
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