Attention aux photos qui risquent de choquer les plus jeunes
Ghostly Love
Distribution
: Austin Wai Tin-Chi, Emily Chu Bo
Yee, Ito Sayoka, Kishimoto Yumi, Boon Saam,
Yuen Sam, Lam Wai, Mark Lung Goon Mo, Gam Chi Ho, Lung Tien Hsiang, Man Chung
San. Histoire : un érudit arrive dans une village et passe la nuit avec une superbe jeune femme. Il la croise dans la rue le lendemain, mais elle ne le reconnaît pas… Brève critique : encore un film inspiré par la saga des Chinese Ghost Story (et par là même des Erotic Ghost Story) qui nous présente les amours d’un mortel et d’un fantôme. Quelques scènes érotiques et un très grand soin apporté à l’esthétisme. Une petite réussite. Gigolo And Whore II
Réalisateur
: Andy Chin Wing Keung. Histoire : un gigolo se voit attribuer la mission de séduire une femme d’affaires, prétendue homosexuelle. Brève critique : Gigolo And Whore II n’a rien à voir avec son prédécesseur (qui n’était pas classé en catégorie III), si ce n’est l’acteur principal, spécialiste du genre « film de gigolo ». Il lui est de plus légèrement supérieur. On pourra prendre plaisir à suivre les légères, ridicules et absurdes aventures de Simon Yam, et rester pantois à l’écoute des ses conseils en matière de gestion du pénis et du plaisir féminin ! Peu de scènes de sexe, comme si le thème plus que les images ont été la raison du classement en catégorie III. Distrayant. Gigolo Club
Réalisateur :
Hoh Lok. Histoire : un coiffeur, pris d’une soudaine érection à la vue d’une jeune fille, donne un coup de sexe dans la tête de la cliente qu’il coiffait. Or, celle-ci tient un club de gigolos. Impressionnée, elle lui propose d’en faire partie. Brève critique : un film stupide et ennuyeux. Quelques scènes érotiques. Gigolo Revelation
Distribution :
Charlie Cho Cha Lee, Lily Lee Lee
Lee, Rena Otomo, Fan Oi Git, Chang Yuk Yue, Ruby Wong Jo
Yi, Hoh Man Gui, Ying Siu Liu. Histoire : pas visionné. Brève critique : pas visionné. Girl Gang
(aussi
connu sous le titre : Sexy Playgirls)
Réalisateur :
Yiu Tin Hung. Histoire : une jeune fille amoureuse d’un chef de bande est jetée dans la prostitution. Elle est très vite rejointe par une amie et c’est une troisième jeune fille qui va tenter de les sortir de cette situation. Brève critique : un film sentencieux et moralisateur sur les dangers encourus par les jeunes filles dévergondées. Malgré le titre racoleur, une seule courte scène de nue. Pas de scénario. A éviter. The Girls From China
Réalisateur
: Barry Lee Ying Lok. Genre : drame Histoire : les mésaventures d’une Chinois continentale fraîchement débarquée à Hong Kong qui souhaite se faire des amis. Brève critique : un film ennuyeux au scénario chétif, tout à la gloire d’Isabelle Chow (la starlette Pauline Chan n’apparaissant que sporadiquement). La rareté des scènes de sexe ne rattrape rien... Girls Gang
Réalisateur :
Peter Ngor Chi-Kwan. Histoire : quatre jeunes filles passent leurs journées à terroriser étudiants et professeurs. Leur descente dans la drogue et la prostitution ne tardera pas… Brève critique : dans la même veine que Girls In The Hood, bien qu’un ton en dessous. Le classement en catégorie III est dû au sujet abordé, pas aux scènes érotiques (il n’y en a aucune).Girls In The Hood
Réalisateur :
Law Shun Chuen. Histoire : quelques jours de la vie d'une bande de jeunes filles perdues (les « no-bath girls », celles qui troquent des nuits d'amour contre le gîte et une douche) dans le Hong Kong contemporain. Brève critique : Girls In The Hood reprend la thématique de Spacked Out mais en mode mineur. Ici, le réalisateur ne s'est pas cantonné au « docu-drama », mais a rajouté un tas d'éléments venant affaiblir son propos : des scènes de nu racoleuses, un intermède avec un chauffeur de taxi complètement ridicule, une intrigue avec un couple de libertin droguant et violant des chinoise fraîchement débarquées du continent... tout un ensemble d'artifices destiné à satisfaire les instincts voyeurs du spectateur. Le pamphlet intelligent disparaît peu à peu derrière la catégorie III classique. Cependant, Girls In The Hood n'est pas dénué de qualités. Il aborde franchement un aspect de la société hongkongaise peu vu au cinéma (ou rarement, comme dans Made In Hong Kong de Fruit Chan), sans concessions et parfois difficile pour le spectateur (la séquence du « déshabillage » de la jeune prostituée...). De plus, le récit est rondement mené et les actrices plutôt douées : on n'a pas le temps de s'ennuyer ! Note : critiques approfondies du dvd et du film sur HKC1. Girls Unbutton
Réalisateur :
Taylor Wong Tai-Loi. Histoire : une jeune femme en perpétuelle quête de l’homme idéal. Brève critique : un film au scénario indigent. On y voit une jeune femme aller de partenaire en partenaire, en les essayant tous… Effectivement, cela donne de nombreuses scènes de sexe, mais c’est tout ! Creux. Gunmen
Réalisateur :
Che-Kirk Wong Chi Keung. Histoire : dans le Shanghai de 1926, trois amis de retour de la guerre civile doivent faire face à la crise. L’un deviendra policier, les trois autres conducteurs de rickshaw. Grâce à sa bravoure et sa droiture, le premier gravit rapidement les échelons des forces de l’ordre. Il persuadera ses anciens comparses de le rejoindre pour combattre les trafiquants d’opium. Brève critique : la réponse hongkongaise aux Untouchables de Brian de Palma. Une très belle reconstitution du Shanghai des années 20, une mise en scène intelligente, des acteurs impeccables, un récit haletant et des gunfights remarquablement chorégraphiés. Sous l’égide de Tsui Hark, Kirk Wong réalise une œuvre forte et passionnante. Le classement en catégorie III est dû à la violence des combats. The H.K. Triad
Réalisateur :
Clarence Ford. Histoire : un vieux chef de triade est interrogé par la police. Il leur raconte comment il est arrivé en haut de l’organisation. Brève critique : cette description, sous forme de flash-back, de la vie d’un groupe d’amis ayant choisi le mauvais côté de la loi (triade ou policier corrompu), hésite entre une certaine nostalgie (celle des années 50 et 60) et la violence du milieu (très graphique). Le scénario est plutôt bien ficelé, ne manque pas d’humour, et Clarence Ford (ou Clarence Fok) demeure un bon artisan. Les deux acteurs principaux sont parfaits. Happy Together
Réalisateur :
Wong Kar-Wai. Histoire : deux homosexuels hongkongais exilés à Buenos Aires s’aiment et se déchirent sur fond de tango. Genre : deux acteurs époustouflants, une superbe mise en scène, une photographie magnifique (passant du noir et blanc, à la vidéo et au 16 mm), une atmosphère et une musique envoûtantes… tout ce qu’on est en droit d’attendre d’un film de Wong Kar-Wai se trouve dans Happy Together (Prix de la mise en scène au Festival de Cannes 1997, Meilleur acteur pour Tony Leung aux Hong Kong Film Awards de 1998). Le classement en catégorie III résulte du thème abordé et de la façon trop explicite pour le cinéma local de le traiter. Un pur chef-d’œuvre ! He Lives By Night
Note : critiques approfondies du dvd et du film sur HKC1. Hero Dream
Producteur :
Lau Siu Gwan. Histoire : pas visionné. Brève critique : pas visionné. Réputé pour son nombre élevé de scènes érotiques. Hidden Desire
Réalisateur :
Ho Fan. Histoire : les expériences sentimentales et sexuelles d’un fils de gros industriel. Brève critique : après un début laborieux, le film semble enfin décoller pour ce qui est de l’inventivité des scènes érotiques (le scénario, lui, reste confus et stupide !). Ho Fan est de nouveau inspiré et nous offre, comme à son habitude (c’est devenu sa marque de fabrique !), des scènes oniriques originales et réussies. Pour les curieux. Hitman’s Call
Réalisateur :
Phillip Ko
Fei. Genre : policier Histoire : un tueur assassine le fils d’un chef de triade coréen sous les yeux d’une jeune fille qui tombe amoureuse de lui. Le chef de triade met immédiatement la tête du tueur à prix. La police enquête par ailleurs. Brève critique : un curieux mélange entre film de triade, drame et romance, malheureusement peu convaincant. Holy Virgin VS The Evil Dead
Réalisateur :
Wong Jan Yeung. Histoire : chaque fois que la lune devient rousse, un monstre apparaît et s’empare de jeunes femmes pour les dévorer. Un professeur est injustement accusé des forfaits et, avec des amis et une princesse cambodgienne, il tentera de résoudre l’énigme. Brève critique : le titre est prometteur, mais le film n’est malheureusement pas à la hauteur… Pourtant, il commençait plutôt bien, avec une scène érotique mâtinée d’angoisse ! Las, il devient rapidement bavard et ridicule. Seul Donnie Yen parvient à tirer son épingle du jeu, grâce à ses talents martiaux. De nombreuses séquences érotiques, du kung-fu et quelques effets spéciaux peu convaincants. Hong Kong Eva
Réalisateur :
Jeng Kin Ping. Histoire : quatre jeunes femmes agents immobiliers ont des façons différentes d’envisager leur métier. Certaines utilisent leurs charmes, d’autres ont des relations avec la pègre… Brève critique : de bien belles actrices se débattent dans un film au scénario décousu et je-m’en-foutiste. On a droit à quelques scènes d’action en plus des scènes érotiques. Très mauvais. Hong Kong Gigolo
Réalisateur :
David Lam Tak Luk. Histoire : trois gigolos, deux jeunes et un sur le retour se penchent sur leur condition. Brève critique : un curieux film plus moralisateur qu’on aurait pu le croire (même s’il abuse des scènes érotiques). Très moyen cependant. Hong Kong Night Guide
Réalisateur : Chim. Histoire : un panorama de la vie nocturne à Macao et Hong Kong. Brève critique : pas visionnéHong Kong Show Girl
Réalisateur
: Chow Jan Wing. Histoire : un propriétaire de night-club a pour maîtresse une de ses danseuses qu’il perd le jour où un de ses amis d’enfance, de retour au pays, la séduit. Quand ce dernier apprend que c’est l’amante de son ami, il décide de rompre. Elle lui révèle alors qu’elle est enceinte et, ne souhaitant pas la faire avorter, ils s’enfuient tous les deux. Brève critique : un film distrayant qui mélange des scènes d’action assez violentes à des scènes érotiques. A ne pas confondre avec Hong Kong Showgirls sorti juste avant mais bien inférieur. Hong Kong Tourists Enjoy Travelling Valley
Distribution :
Suart Ong, Charlie Cho Cha
Lee, Wong Lai Mei, Lee Chung
Ling, Lam Mei Yuk. Histoire : pas visionné. Brève critique : pas visionné. Horrible High Heels
Réalisateurs
: Chan Wai On, Chow Cheung. Histoire : des personnes disparaissent mystérieusement dans un quartier de Hong Kong. Parallèlement, un magasin qui confectionne des chaussures voit son stock de cuir et ses ventes se développer. Y aurait-il un lien ? La police enquête… Brève critique : un polar sordide et crasseux : violence (torture, assassinat, découpage de corps à la tronçonneuse, souris mangée vive…), cannibalisme, sexe (femmes violées ou consentantes…), soit un amas de séquences malsaines qui ne sont là que pour en mettre plein la vue aux spectateurs dépités. Le scénario est débile, certains acteurs (amateurs pour la plupart, j'en suis sûr !) – tous laids - passent devant la caméra, jouent une saynète quasiment déconnectée du récit et puis s'en vont... La mise en scène… quelle mise en scène ? Autant des catégories III telles que Red To Kill ont un souci de mise en scène, autant Horrible High Heels semble s'en moquer comme de sa première bobine !!! Note : critiques approfondies du dvd et du film sur HKC1. Hot Desire
Réalisateur :
Woo Ga Kan. Histoire : la jalousie et l’envie détruisent la vie d’une superbe jeune femme. Brève critique : pas visionné.Human Pork Shop
Réalisateur :
Benny Chan Chi Shun. Histoire : on retrouve à l’intérieur d’une poupée Hello Kitty le crâne d’une femme. L’enquête montre qu’avant d’être assassinée, puis partiellement dévorée, cette victime a été emprisonnée, ruée de coups et torturée. Brève critique : ce film est basé sur des événements survenus peu de temps avant sa réalisation, d’où l’aspect un peu douteux de la démarche… Mise à part cette question d’éthique, Human Pork Shop est un véritable navet filmé à la va-vite par un tâcheron. Rien ne peut être sauvé dans cette œuvre minable. Hunting Evil Spirit
Résalisateur :
Fong Yuen Shing. Histoire : un patron d’usine de sous-vêtements, chaud lapin, est fortement attiré par une de ses modélistes qui le repousse et, c’est un comble, en aime un autre. Il demande alors à un sorcier de faire en sorte que son esprit puisse violer celui de son employée. Celle-ci cherchera de l’aide auprès d’un prêtre et de sa grande sœur. Brève critique : un film au budget aussi mince que son ambition. Sa pauvreté transparaît dans chacun des plans et n’est même pas compensée par once de créativité. Seules deux scènes érotiques pour les amateurs et des cérémonies de magie noire à mourir de rire. Ridicule ! |
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Critiques effectuées par David-Olivier |
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