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La dynamite a été inventée par cet acteur, véritable bombe humaine qui pulvérise tout sur son passage. Souvenons-nous de ses fulgurantes apparitions dans All Men Are Brothers de Billy Chan, en bonze qui détruit des murs à coups de boule, ou en maître copulateur volant dans le marrant A Chinese Torture Chamber Story de Bosco Lam. Le chauve à la carrure body-buildé est l’un des acteurs hongkongais les plus fous qui soit.
Elvis Tsui Kam-kong a débuté au cinéma dans des productions Shaw Brothers. C’est le chorégraphe Tang Chia qui l’a lancé en 1983 avec son film de kung fu Shaolin Prince. Suivront deux kung fu comédies de Liu Chia-liang The Lady Is The Boss et Shaolin And Wutang et le wu xia pian horrifique de Chu Yuan The Hidden Power Of The Dragon Sabre dans lesquels il effectue de brèves apparitions. Son premier rôle vraiment marquant il l’obtient dans le très bis The Seventh Curse de Nam Nai Choi, où il interprète un sorcier vraiment affreux. En 1987 Michael Mak prend le relais de son frère sur Long Arm Of The Law 2 et donne le rôle principal à Elvis Tsui qui y est impressionnant. Suivront les rôles du superintendant dans Gunmen de Kirk Wong et un Long Arm Of The Law 3 dans lequel Andy Lau tient le rôle principal. Le début des années 90 est marqué par le délire érotico-trash de Michael Mak Sex And Zen, le succès de ce film dépassera les frontières de Hong Kong, et sortira même en vidéo en France. Depuis ce film est devenu réellement culte, il faut dire que des sommets de second degré sont atteints avec son héros qui se fait greffer un sexe de cheval et ses jolies nymphettes à fortes poitrines. Elvis Tsui y côtoie d’autres habitués du genre comme Kent Cheng, Lawrence Ng et les ravissantes et très dénudées Isabelle Chow et Amy Yip.
Le milieu des années 90 sera marqué du sceau catégorie 3 pour lui, il sera l’un des violeurs assassins du plutôt bien torché Eternal Evil Of Asia mais également le rôle masculin principal du très chaud Trilogy Of Lust 2 de et avec l’actrice Julie Lee Wa Yuet. Il sera également le moine Sai Moon Gin dans Sex & Zen 2.
En 1997, il croise Lau Ching Wan et Francis Ng dans le chef d’œuvre délirant de Wai Ka-Fai, Too Many Ways To Be Number One. Ensuite ce sera toute une série de films érotiques tendances soft-porn aux titres très significatifs : Romance Of The West Chamber, Erotic Ghost Story, Sex And Zen 3, etc…
Depuis Elvis n’est apparu que très rarement dans des films marquants, ne serait-ce que son rôle de principal de collège dans la parodie Hong Kong Pie et un rôle dans le thriller Clueless. En tout cas même si cet explosif acteur n’ a jamais réellement obtenu la consécration qu’il mériterait, il aura eu le mérite de sauver bon nombre de films du naufrage, et ça même certaines soit disant stars ne savent pas obligatoirement faire. Philippe, Février 2003 A lire également : portrait de Elvis Tsui par Jean-Louis |
| FILMOGRAPHIE |
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2000 1999 1998 1997 1996 1995 1994 1993 1992 1991 1990 1989 1988 1987 1986 1985 1984 1983 |
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Après
des apparitions chez Poon Man-Kit dans To
Be Number One et chez Ringo Lam dans Prison
On Fire 2, il apparaîtra dans un film signé dans le film de
l’auteur Jacob Cheung Lover’s
Tear. Cet acteur à la forte présence fait généralement des
apparitions marquantes dans ses films, mais s’il est un rôle dans
lequel il fait vraiment une performance ahurissante, c’est bien dans All
Men Are Brothers : Blood Of The Leopard de Billy Chan, il y joue
le rôle du moine destructeur Liu Chi qui détruit des murs avec son crâne
et fait voler des dizaines d’adversaires comme autant de fétus de
paille. Dans cet excellent et trop souvent ignoré wu xia pian fantaisiste
il a même parfois tendance à voler la vedette à Tony Leung Ka-Fai.
Voguant sur le succès de ce film, il apparaîtra dans quelques
productions de ce genre comme les excellents Sword Of Many Lovers ou Butterfly
& Sword. 
Il
apparaît ensuite en chef de gang dans le très chaud Girls
Unbutton de Taylor Wong avant d’embrayer sur le rôle du maître
copulateur dans le A Chinese Torture
Chamber Story de Bosco Lam que certains considèrent comme le sommet
du genre. Personnellement je n’y vois qu’un film très ennuyant avec
quelques scènes marrantes, mais surtout une apparition fulgurante d’Elvis
en maître de sexe qui s’essaie au Kamasutra avec sa compagne tout en
volant d’arbres en arbres ! ! ! … un pur délire qui
sauve le film du label gros navet. Les réalisateurs à idées courtes
auront bien vite compris que la présence d’un Elvis Tsui peut
facilement sauver un film du naufrage, alors on le voit apparaître dans
toute une série de Z dans lesquels ses performances explosives font
oublier des restes très peu attrayants. Des Titres comme The
Three Swordsmen, Ancient Chinese Whorehouse ou Spike
Drink Gang 
Mais
Elvis est aussi un acteur au réel talent et ce ne sont pas ses
performances dans des films comme The
Lovers de Tsui Hark ou dans le très bon Fatal
Obsession de Raymond Lee qui contrediront cette affirmation. Des
apparitions brèves mais toujours marquantes, voilà ce qui caractérise
vraiment le mieux les qualités d’Elvis Tsui.
Au
niveau des grosses productions, il apparaît dans Storm Riders et A
Man Called Hero et The Duel du
nouveau golden boy de l’ex-colonie, Andrew « vous allez voir ce
que vous allez voir » Lau.
2001
