Attention aux photos qui risquent de choquer les plus jeunes
Attention aux photos qui risquent de choquer les plus jeunes
Take Me
Réalisateur :
Cha Chuen Yee. Histoire : une jeune femme se retrouve veuve la nuit de son mariage. Le fantôme de son mari lui annonce qu’il veillera sur elle le temps qu’elle se trouve un nouvel époux. Elle est parallèlement réconfortée par une amie plutôt dévergondée. Brève critique : un catégorie III érotique de bonne tenue avec la star Veronica Yip, justement prénommée “Milk” dans l’histoire ! Des scènes classiques (la douche…) et sans grande inventivité . The Tangles Love
Réalisateur :
Chan Ji Man. Histoire : pas visionné. Brève critique : pas visionné. Taxi Hunter
Réalisateur :
Herman Yau Lai To. Histoire : un brave agent d’assurance appelle un taxi pour emmener sa femme enceinte et en pleine hémorragie à la clinique. Le taxi arrive mais charge un client qui proposait plus d’argent. Sa femme meurt. Il va alors chercher à se venger… Brève critique : le thème du film est tout simplement génial ! Imaginez un peu : vous avez un rendez-vous professionnel ou personnel important et vous apprêtez à vous y rendre en métro. Las, pour la trente cinquième fois depuis le début de l’année, la RATP est en grève. Le message « Suite à un mouvement social d’une certaine catégorie du personnel, le trafic est quasi nul sur l’ensemble des lignes. La RATP vous prie de l’excuser pour la gêne occasionnée. » passe en boucle. La tension monte et vous remontez les escaliers quatre à quatre pour aller engueuler l’agent derrière son guichet. Heureusement pour lui – et pour vous -, il n’y a jamais personne derrière les guichets de la RATP les jours de grève… Mais s’il avait été là, qu’auriez-vous dit ou fait à cet agent ? On se place en fait aisément dans la peau du « tueur de taxi » et certains trouveront jouissifs de décompter les chauffeurs abattus par notre vengeur – exutoire (l’immense Anthony Wong). Bien entendu, le procédé est roublard et racoleur, mais ça fait du bien parfois ! Pour la petite histoire, Taxi Hunter est sorti à Hong Kong peu après une grosse grève de la profession. Le ressentiment de la population était tel que ce fut un immense succès !!! Temptation Of A Monk (La tentation d'un moine)
Réalisateur
: Clara Law Cheuk-Yiu. Histoire : sous la dynastie des Tang, un général et sa famille sont disgraciés. Accompagnés de fidèles serviteurs, ils se déguisent en moines pour ne pas être retrouvés. Brève critique : un film prétentieux et raté qui louche du côté de chez Kurosawa sans lui arriver à la cheville. Les scènes de bataille (dont la violence a valu au film un classement en catégorie III) sont certes bien mises en scène, mais le scénario nous perd en route. Ennuyeux et vain. Temptation Of An Angel
Réalisateur :
Joe Chu Kai-Sang. Histoire : une jeune femme est tiraillée entre deux hommes, un brillant publiciste et un professeur de gymnastique. Elle doit faire un choix… Brève critique : un film nunuche parsemé de scènes érotiques peu enthousiasmantes. Temptation Summary
Réalisateur :
Ho Fan. Histoire : Pas visionné. Brève critique : pas visionné. Temptation Summary II
Réalisateur
: Ho Fan. Histoire : description du milieu de la catégorie III érotique, des starlettes ambitieuses et des metteurs en scène honteux. Brève critique : une très bonne surprise. Temptation Summary II est un film fourre-tout qui part dans tous les sens, pour le meilleur et pour le rire ! Il est effectivement impossible de prendre l’histoire au sérieux plus de cinq minutes : les comédiens sont nuls et le scénario débile. Les moments forts de ce film sont les séquences oniriques (un opéra chinois dansé nu…), la scène érotique finale (des membres d’une triade contre des actrices en tenue d’Eve !) et le bêtisier du générique (à la manière de Jacky Chan). A noter le nom d’un personnage, réalisateur de son état, Monsieur Fok Me ! Recommandé.
There Is A Secret In My Soup
Réalisateur
: Yeung Chi Gin. Histoire : une jeune femme quitte son mari pour aller vivre avec une amie et son louche petit copain. Ce dernier la pousse de force dans la prostitution. Elle lui volera de l’argent avant de s’enfuir… Brève critique : aucun des protagonistes n’est à sauver de ce terrible nanard, basé sur le même fait qui inspira Human Pork Shop. Pas de scénario, violent, mal joué… et je vous laisse la surprise de l’explication du titre du film ! (voir aussi Zéni) Too Many Ways To Be No 1
Réalisateur :
Wai Ka-Fai. Histoire : une bande de petits malfrats ringards décide de faire un gros coup. Les choses ne vont évidemment pas se passer comme prévu…
Critique de David-Olivier : premier film de Wai Ka-Fai en tant que réalisateur pour la Milkyway Image et tout bonnement un des meilleurs films de l'année 1997, le plus original en tout cas. L'histoire n'est pas sans rappeler le concept de base du chef-d'œuvre d'Alain Resnais, Smoking / No Smoking, mais dans un traitement typiquement hongkongais. Seule la structure peut lui être comparée (et encore, il y a beaucoup moins de « possibilités » que chez Resnais) : deux histoires de triades ayant le même prologue, mais traitées différemment selon les options prises par le protagoniste principal, Lau Ching-wan. C'est le principe du « Regardons s'il avait fait ça plutôt que ça ! ». La caméra, utilisée avec une virtuosité peu commune à Hong Kong, comblera certaines personnes mais en incommodera d'autres : elle filme, en vrac, des plans à 360°, du plafond, avec des focales déformées, dans le noir... Tout est fait pour rendre le spectateur mal à l'aise, le prendre à rebrousse-poil. L'humour est noir, très noir, à tel point que ce film à la violence graphique s'est même vu infliger un classement Catégorie III (mais n'est-ce pas plutôt dû à la scène de douches ?). Too Many Ways To Be No. 1 est en quelque sorte le prototype de film estampillé Milkyway Image à son paroxysme : on y retrouve les acteurs fétiches de la compagnie dans des rôles qu'ils occupent classiquement (des losers un peu débiles), l'ironie, l'absurdité et l'humour complètement décalé (on s’y moque ouvertement des Young And Dangerous et autres films pour minets), l'importance de la stylisation (gros travail sur les couleurs en plus de la mise en scène) et l'inventivité du scénario. Mais tous ces ingrédients sont multipliés par dix au moins ! On a d'ailleurs parlé de Too Many Ways To Be No. 1 comme un Kitano sous acide...
Critique de Florent : Il y a des films qu'on qualifie d' "OVNI". Cette expression désigne une oeuvre qui sort du commun et qui s'avère être originale. Alors Too Many Ways To Be Number One est un OVNI. Déjà par sa structure assez attirante ( trois histoires avec les mêmes personnages, se déroulant différemment selon les agissements de Kau ) mais aussi par sa forme qui fait du film un vrai bijou visuel. En effet, on remarque bien vite quelques effets de style peu utilisés par d'autres réalisateurs, comme la scène de bagarre dans la salle de massage, filmée à l'envers et donnant le tournis ( voir les captures d'images ! ). La caméra sur l'épaule utilise bien l'espace, et permet des plans à 360° avec effet "loupe" qui enterrent les prises de vue statiques de la plupart des métrages, en contribuant à donner au film de Wai Kai-Fai un aspect sale et documentaire. A partir de là il n'est plus étonnant de voir des gouttes de sang sur l'objectif de la caméra ( ! ) en pleine scène de fusillade, petit clin d'œil au spectateur qui n'a de cesse de s'amuser à la vue de l'étalage de procédés géniaux et d'humour cinglant. Car, même si Too Many Ways... a été classé catégorie 3 pour à peine une scène de lit et quelques effets gores et violents, l'humour noir prend place tout le temps et laisse présager les comédies délirantes de la Milkyway qui s'en suivirent. Ici, c'est le film de triade qui passe à la casserole : une équipe de losers ( la bande de Kau ) qui n'a rien à envier aux jeunes minets de Young And Dangerous, deux jumeaux chefs de gang répondant aux noms de Brother Blackie et Brother White, et du coupage de doigts à volonté. Mais alors, parlons un peu des acteurs, car de ce côté la Milkyway s'est offerte les services des habitués : Lau Ching-Wan qui fait à moitié le débile, Francis Ng en nerveux à qui une case manque également, Carman Lee et Ruby Wong pour la touche féminine, mais pas Lam Suet ni Hui Siu-Hung. Et, Milkyway Image oblige, car c'est devenu une habitude et surtout un signe de reconnaissance, la musique accrochante revient encore et encore et ne vous quitte pas. L'histoire, ou plutôt les histoires se déroule(nt) entre HK et Taïwan, ce qui donne au film un aspect road movie se démarquant des productions 100% HK qui n'utilisent que les rues de l'ex-colonie comme lieu de tournage. Enfin, à signaler un petit hommage à la société de production à la fin du film, quand une connaissance de Kau lui donne rendez-vous au "Milkyway Restaurant". On remarque que même quand il est seul à la réalisation d'un film et non en association avec Johnnie To, Wai Kai-Fai est capable de beaucoup de belles choses. Note : voir aussi la filmographie de Johnnie To. Voir aussi Zéni. Triads – The Inside Story
Réalisateur :
Taylor Wong Tai-Loi. Histoire : suite à l’assassinat de son père, un jeune homme est contraint de reprendre les activités familiales à la tête d’une triade. Brève critique : un film décevant étant donné le potentiel des acteurs (Chow yun-Fat, Roy Cheung…) et du thème. Cependant, comme le titre l’indique, il décrit assez précisément les traditions et les mœurs des triades (d’où le classement en catégorie III), sans nous en offrir uniquement l’aspect « glamour ». C’est ce qui fait son originalité et son intérêt. Trilogy Of Lust
Réalisateurs :
Julie Lee Wa Yuet, Lee Siu Paang.
Histoire : un ex-étudiant en médecine (renvoyé par la profession), gérant une entreprise de pêche, s’achète une nouvelle femme (il s’est « débarrassé » de la précédente) après lui avoir fait passer un examen gynécologico-médical en règle. Il l’initiera à la sensualité et à la sexualité, mais c’est entre les bras d’un autre homme qu’elle trouvera le plaisir. Brève critique : un film produit, écrit, mis en scène et interprété par Julie Lee Wa Yuet ! Ce sera donc un festival… Violence et séquences plus qu’érotiques seront bien entendu de la partie ! Très moyen. Trilogy Of Lust II
Réalisateurs :
Julie Lee Wa Yuet, Lee Siu Paang. Histoire : une femme victime d’un viol collectif subit un dédoublement de personnalité. Business woman le jour, elle traque et assassine les hommes licencieux la nuit. La police va bien entendu mener son enquête… Brève
critique : supérieur au premier volet mais pas révolutionnaire pour
autant. Une nouvelle histoire de vengeance traitée à la sauce catégorie
III : sexe et violence. Pour
amateurs ! Twenty Something
Réalisateur :
Teddy Chan Tak-Sum. Histoire : les démêlées sentimentales et sexuelles de jeunes hongkongais autour de la vingtaine. Brève critique : un film qui veut traiter un sujet “social”, loin de la catégorie III lambda, mais échoue sur toute la ligne par manque de rigueur dans le traitement des personnages. Twenty Something est bourré de stéréotypes et de caractères tout droit sortis de feuilletons télé pour adolescents. Seule la petite dose de sexe fait la différence… A noter que Jordan Chan fait ici sa première prestation cinématographique. Note : critique appronfondie du DVD ici Twist
Réalisateur
: Danny Lee Sau-Yin. Histoire : une bande armée attaque un fourgon blindé et en vole le contenu. Le meneur et sa compagne sont arrêtés par des policiers qui ne vont pas hésiter à les torturer pour les faire parler. Critique : un petit remake de Organized Crime And Triad Bureau avec le toujours policier Danny Lee (il est aussi réalisateur et producteur !). Simon Yam reprend en quelque sorte le rôle d’Anthony Wong mais ne joue malheureusement pas dans le même registre : fini le personnage inquiétant et tourmenté, Simon décide de jouer une nouvelle fois dans la démesure. A tel point que les scènes de torture font sourire ! Distrayant toutefois.
Réalisateur
: Man On Hung. Histoire : pas visionné. Brève critique : pas visionné. Unforgetful Holiday
Réalisateur
: Sherman Wong Jing Wa. Histoire : un homme d’affaires de Chine continentale est pris en main par un entremetteur hongkongais. Il lui fera découvrir les joies des îles avec trois ravissantes jeunes femmes. Brève critique : un catégorie III frais et débile. Pas de violence, que de la joie (!). Pour amateurs. The Unpublicizable File
Réalisateur :
Ma Siu Wai. Histoire : pas visionné. Brève critique : pas visionné. The Untold Story(aussi
connu sous les titres : The Bunman – The Untold Story, Untold Story :
Human Meat Roast Pork Buns, Human Meat Pies : The Untold Story)
Réalisateur
: Herman Yau Lai To. Histoire : un cuisinier prend possession du restaurant dans lequel il travaille après avoir sauvagement assassiné ses patrons et leur famille. Pour se débarrasser des dépouilles, il confectionne de savoureux pâtés fourrés qui ont beaucoup de succès dans le quartier. La police enquête alors sur la curieuse disparition… Brève critique : peut-être le chef-d’œuvre de la catégorie III « extrême ». On y retrouve tout ce qui caractérise ce type de cinéma (violence, sexe, mauvais goût, absence totale de retenue…), mais la dose d’humour noir qui y est adjointe et la qualité de l’interprétation d’Anthony Wong (qui gagna à ce titre le trophée du meilleur acteur aux Hong Kong Film Awards de 1993) font que The Untold Story se situe à mille lieues des autres productions de ce type. Même Danny Lee étonne : l’éternel policier redresseur de torts s’auto-caricature dans un rôle de flic débile adepte de la gonflette. A noter que ce film est extrêmement violent et à ne pas mettre devant tous les yeux ! Critique approfondie du DVD et des photos supplémentaires ici. The Untold Story 2
Réalisateur
: Ng Yiu Kuen. Histoire : un restaurateur se fait ouvertement abuser par sa femme qui le trompe dès qu’elle peut et ne l’envisage que comme une source de revenus. Un beau jour, la cousine de son épouse, qui sort d’un hôpital psychiatrique, arrive à Hong Kong et demande l’hospitalité au couple. Elle ne va pas tarder à envoûter le mari.
Brève critique : ce n'est pas la suite du chef-d'œuvre d’Herman Yau tourné quelques années auparavant, mais plutôt une tentative de profiter de son succès. Les seuls rapports entre ces deux films en sont le producteur, Danny Lee, un des acteurs principaux, Anthony Wong (qui a laissé le rôle du méchant à un - une ! - autre), et le thème de l'anthropophagie. Autant le dire tout de suite, The Untold Story 2 n'est en rien l'égal de son prédécesseur. Son degré de barbarie, mais aussi d'inventivité, lui sont très inférieurs : fini les « haut-le-cœur » à répétition (bien moins trash !), atténué l'humour noir, passablement ridicule le Anthony Wong… Une très bonne surprise cependant du côté des dames ! Si la femme légitime du cuistot fait un numéro vu des centaines de fois (nympho-jalouse-hystérique), la cousine, elle, nous offre une superbe composition de psychopathe. Au final, si vous êtes amateur de polars sanguinolents, vous passerez un « bon » moment devant The Untold Story 2. Pour le gore, il faudra aller voir ailleurs ! (voir aussi Zéni) Viagara Madness
Réalisateur :
Law Man Dick Histoire : un ex-acteur de 32 ans, ayant débuté sa carrière tout enfant, est suspect dans une affaire de meurtre. Il est questionné par deux policiers auxquels il raconte sa vie, et notamment sa relation virtuelle, par Internet, avec une mystérieuse femme... Brève critique : la mention du viagra (avec une belle faute dans le titre original !) n’est en fait qu’un jeu de mot avec le nom d’un des personnages du film (un jeu de mot cantonais, donc intraduisible…). Aucune réflexion ou analyse sociologique sur ce médicament « miracle », mais un vulgaire film fauché et ennuyeux, même s’il y a beaucoup de scènes érotiques. Vietnamese Lady
Réalisateur
: Ka Ka. Histoire : un homme d’affaires qui n’a aucun temps à consacrer à la séduction, offre de l’argent à un couple de Saigon pour que leur fille vienne partager sa vie à Hong Kong. La jeune fille accepte par piété filiale et laisse son petit ami sur place. Mais l’amour ne s’installe pas et l’homme commence à boire… Brève critique : une mise en scène soignée, de nombreuses scènes érotiques mais des acteurs assez peu convaincants. Au-dessus du lot cependant. Viva Erotica
Réalisateurs
: Derek Yee Tung-Sing et Law Chi-Leung. Histoire : un metteur en scène en perte de vitesse se résout à tourner un film de catégorie III érotique, sous la pression des triades et de son producteur. Brève critique : une bonne et « sérieuse » description (à l’opposé de Temptation Summary II, plus parodique) du milieu de la catégorie III hongkongaise – et plus généralement du cinéma -, tiraillé entre des considérations économiques et artistiques. On y retrouvera les figures de Wong Kar-Wai et Wong Jing, chacun emblème reconnu d’un certain type de films (arts et essais vs. commercial), et les habitués de l’érotisme local, Elvis Tsui et Hsu Chi. Leslie Cheung est une sorte de lien entre ces deux mondes : on le retrouve aussi bien dans Happy Together que dans Mad Mission V ! Les acteurs sont très bons et arrivent à humaniser des personnages que l’on a toujours du mal à imaginer « dans la vie courante » (voir à ce titre Elvis Tsui et sa femme sur le plateau de tournage !). Malheureusement, Derek Yee n’exploite pas son sujet à fond et on reste sur sa fin lors de l’apparition du (joli) générique. |
Critiques effectuées par David Olivier
Les articles n'engagent que leurs auteurs. Toute reproduction d'un article du site en vue d'une édition doit faire l'objet d'une demande. Les photos utilisées pour illustrer ce site sont tirées de magazines, d'autres sites ou de VCD. Si les personnes possédant les copyrights sur ces photos ne souhaitent pas les voir figurer dans ce site, qu'elles nous préviennent, nous les retirerons. |