Attention aux photos qui risquent de choquer les plus jeunes
Rape In Public Sea
Réalisateur :
Jeng Kei Ying. Histoire : pas visionné. Brève critique : pas visionné. Raped By An Angel
Réalisateurs :
Wong Jing, Andrew Lau
Wai-Keung. Histoire : sous des dehors de garçon propre et bien élevé se cache un violeur en série qui outre l’agression proprement dite, fait chanter ses victimes. Une femme cherchera à se venger de lui avec l’aide des triades. Brève critique : vendu comme une suite de Naked Killer, Raped By An Angel ne lui est en rien rattaché, si ce n’est par son casting. On quitte l’érotisme mode et sophistiqué pour une histoire bien plus sordide : viols brutaux et utilisation du sida comme ressort de l’intrigue. Simon Yam en fait comme bien souvent des tonnes et l’adorable Chingmy Yau ne sauve pas le film du naufrage. (voir aussi Zéni) Raped By An Angel 2 : The Uniform Man
Réalisateur :
Aman Chang. Histoire : un violeur fasciné par les uniformes piège ses victimes en les droguant. Brève critique : ce film est classé en catégorie IIB, mais il aurait été dommage d’amputer la série de son deuxième opus ! Autant le dire tout de suite, il s’agit d’un véritable navet, inintéressant au possible. Rien n’est à sauver, pas même une petite touche de politiquement incorrect… Quant à la prestation de Francis Ng, par ailleurs bon acteur, elle est minable. Raped By An Angel 3 : Sexual Fantasy Of The Chief Executive
Réalisateur :
Aman Chang. Histoire : un politicien a des hallucinations pendant lesquelles il croit voir des femmes nues. Il consulte un psychiatre. Parallèlement, sa secrétaire est violée et une analyse de sperme tend à prouver que l’auteur du forfait n’est autre que son patron… Brève critique : peut-être le moins mauvais opus de la série. Le scénario est bien construit (soit disant inspiré – dixit Wong Jing – par le scandale Bill Clinton), la réalisation pas bâclée pour un sou (alors que c’est le quatrième film du metteur en scène en six mois), la photographie très soignée et les scènes érotiques bien traitées. On regrettera l’absence de Chingmy Yau, divorcée depuis d’avec Wong Jing, ce qui explique peut-être cela. (voir aussi Zéni) Raped By An Angel 4 : The Raper’s Union
Réalisateur :
Wong Jing. Histoire : trois violeurs poursuivis par la police. Brève critique : un autre navet parmi la série des Raped By An Angel. Pas de scénario, des acteurs qui cabotinent de façon outrancière (plus que ne saurait le supporter n’importe quel fan de catégorie III) ou ont l’air de s’ennuyer à mourir (pauvre Anthony Wong, lui qui aurait pu redonner à l’épopée un second souffle…), tels sont les griefs que l’on est en droit de porter à ce nanar, enfanté dans sa totalité par Wong Jing (production, mise en scène, scénario). (voir aussi Zéni) Raped By An Angel 5 : The Final Judgement
Réalisateur :
Billy Tang Hin Shing. Histoire : une mère, à l’instigation d’une psychiatre, décide de recruter quatre victimes de viols afin de l’aider à rechercher l’agresseur de sa fille, aujourd’hui dans le coma. Brève critique : on croyait avoir touché le fond avec le quatrième opus, mais le cinquième de la série Raped By An Angel (classé en catégorie IIB et non III) est, à ce jour, le pire ! Le film est bourré de scènes gratuites qui ne font avancer en rien le récit et qui ont l’unique mérite de permettre au réalisateur de placer quelques séquences « aguicheuses ». On notera aussi une accumulation de flash-backs de viols, histoire de nous en mettre plein la vue. On avait connu Billy Tang plus inspiré, notamment dans son effrayant Red To Kill. The Raping Murderer
Réalisateur :
Lam Gam Fung. Histoire : pas visionné. Brève critique : pas visionné. The Rapist
Réalisateur :
Cha Chuen Yee. Histoire : un violeur agresse sexuellement puis tue ses jeunes victimes, après les avoir droguées. La police est à ses trousses et notamment un inspecteur qui va essayer d’anticiper ses mouvements. Brève critique : un film qui accumule scènes extrêmes (violence et gore) et érotiques (tendance agressions sexuelles). Le sujet n’est pas très original mais le traitement n’est pas sans savoir-faire. Rebekah
Réalisateur :
Tony Ma Tin Yiu. Histoire : une affaire de prostitution dans le milieu du show-business éclate. La cible en est une soit-disant entremetteuse, Rebekah. Brève critique : pas visionné. Rebel Without A Cause
Distribution :
Yip Sin Yi, Leung Sap Yat, Law Man Chong, Lam Chiu Wing, Manfred Wong,
Lee
Siu Kei, Yip Shui Wan, Tang Lai Man, Cheung Hung Ching. Histoire : pas visionné, mais sûrement rien à voir avec le chef-d’œuvre de Nicholas Ray. Brève critique : pas visionné. Red To Kill
Réalisateur
: Billy Tang
Hin-Sing. Histoire : chaque fois qu’il voit du rouge, un homme perd la tête et devient sexuellement agressif. Il dirige un hôpital pour jeunes gens retardés mentalement et leur fera subir ses crises. Une patiente le surprend un jour… Brève critique : ce film est une horreur, à la limite de l'insoutenable. Un film pour malades mentaux (pas ceux du film, de bien pires !) dont le scénario n’est qu’un prétexte à accumuler des scènes chocs. Mais tant mieux, car sinon à quoi bon acheter des Catégories III ? Le pire, c'est que la photographie est très soignée et que la mise en scène est pleine de trouvailles visuelles (notamment lors du premier viol). La dernière demi-heure du film est une véritable anthologie. Un classique ! Note : pour plus de photos et des critiques approfondies du dvd : ici. Remains Of A Woman
Réalisateur :
Clarence Ford. Histoire : un truand, trafiquant de drogue, vit entre quatre femme. Un jour, l’une d’entre elles est retrouvée morte, découpée en morceaux. Le truand et une des femmes se retrouveront en prison à attendre leur procès. Brève critique : ce thriller horrifique se laisse voir sans déplaisir jusqu’aux 15 dernières minutes qui sont tout bonnement décoiffantes, lorsque Carrie Ng (prix d’interprétation au Golden Horse Awards pour ce rôle) donne sa version des faits : ultra-violence, flots d’hémoglobine, drogue, hurlements… Plus gore qu’érotique (quelques scènes très pudiques), Remains Of A Woman est une réussite mineure. Rena Murakami
Distribution :
Rena Murakami. Histoire : interviews et extraits de films avec Rena Murakami, star de la catégorie III érotique. Brève critique : pour fans uniquement. Des scènes érotiques très soft (pas de « full frontal » !). Robotrix
Réalisateur :
Jamie Luk Kim Ming. Histoire : avant de se suicider, un scientifique prépare le transfert de son âme dans le corps d’un robot surpuissant. L’expérience réussie, il devient un assassin et un violeur en série. Une policière, tuée dans l’exercice de ses fonctions, se voit subir le même traitement : elle sera incarnée dans un robot femme et pourra se lancer à la poursuite du robot meurtrier.
Brève critique : un film de science-fiction ultra-fauché (ce qui ne laisse pas augurer de bonnes choses…) qui louche sans vergogne sur Robocop et Terminator. Les scènes de sexe – ou plutôt de viols –, de brutalité et de gore apparaissent sans logique dans le récit. Quant aux séquences d’action, elles sont mal chorégraphiées et peu originales. Néanmoins, Robotrix est un film qui se laisse voir si l’on est indulgent et curieux. Note : critiques approfondies du dvd et du film ici. Rock N’Roll Cop
Réalisateur :
Che-Kirk Wong Chi Keung. Histoire : afin d’arrêter tous les membres d’un gang de trafiquants d’armes, un policier hongkongais va passer la frontière et travailler avec des policiers chinois. Brève critique : une très belle performance d’Anthony Wong, à l’époque peu enclin à tourner dans des rôles de « gentil ». Kirk Wong prêche, trois ans avant l’échéance de 1997, le rapprochement et la collaboration entre les Chinois continentaux et les Chinois de Hong Kong. Le scénario est bien ficelé et les scènes finales impressionnantes. Rock On Fire
Réalisateur :
Lung Sang. Histoire : deux soldats sanguinaires de l’Armée Rouge, un homme et une femme, débarquent à Hong Kong. Ils seront vite mêlés à de sombres affaires. Brève critique : un mélange satisfaisant entre scènes érotiques et action. La mise en scène et la photographie sont soignées. Une bonne surprise. Rogues From The North
Distribution :
Pauline Chan Bo Lin, Bowie Lam Bo Yi, Goo Wai Jan, Lok Wai, Charlie Cho
Cha Lee. Histoire : pas visionné. Brève critique : pas visionné. Romance And Sex Of Sung Dynasty
Réalisateur :
Ka Ka. Histoire : pas visionné. Brève critique : Pas visionné. Romance Of The West Chamber
Réalisateur :
Lam Yee Hung. Histoire : un lettré, de passage dans un monastère, s’éprend d’une superbe femme. Un prètre lui proposera de rester… Brève critique : un film à petit budget plutôt ennuyeux et peu érotique. Elvis Tsui Kam-Kong y est très décevant ! The Rules Of The Game
Réalisateur
: Steve Cheng Wai-man. Histoire : un chef de triade s’éprend d’une jeune fille dans une boîte de nuit, fait battre son fiancé, ses amis et blesse gravement le petit ami de sa sœur. La vengeance se prépare… Brève critique : un film appartenant à un genre bien défini et spécifique à Hong Kong (même si on pourrait le rapprocher des films mafieux américains), le film de triades. Il est du reste plus influencé par les films de la série Young And Dangerous que par les reconstitutions historiques du type To Be Number One : l'aspect « mode » est donc très présent. The Rules of the Game arrive d'ailleurs très bien à s'affranchir des « règles du jeu » imposées par le genre et le marché, et nous offre une histoire originale et sans concessions (c'est du reste peut-être pour cela qu'il a droit à un classement en catégorie III). Ajoutez à ça des acteurs plutôt convainquants et un déroulement imprévisible, et vous aurez un film qui, même s'il n'entrera pas dans la mythologie cinéphile hongkongaise, vous fera passer un moment très divertissant. Note : critiques approfondies du dvd et du film sur HKC1. Run And Kill
Réalisateur :
Billy Tang Hin Shing. Histoire : un homme rentre chez lui un peu plus tôt que d’habitude et trouve sa femme au lit avec son amant. Il part s’enivrer dans un bar et dit à qui veut l’entendre qu’il aimerait que sa femme se fasse assassiner. Cette proposition ne tombe pas dans l’oreille d’un sourd : un tueur, vétéran de la guerre du Vietnam, prend le contrat et se charge de l’affaire… Brève critique : nous retrouvons une nouvelle fois dans une catégorie III les habitués Simon Yam, dans le rôle du fou, et Danny Lee, dans le rôle du policier. Mais la meilleure performance du film, nous la devons à Kent Cheng, excellent dans son portrait d’homme moyen dépassé par les événements. Run And Kill a la réputation non usurpée d’être un des fleurons de la catégorie III extrême. C’est peu dire… Certains trouveront ce film tout bonnement infect, ils n’auront peut-être pas tout à fait tort. On y voit une personne âgée défénestrée, une enfant de neuf ans brûlée vive puis traînée par son père jusqu’à ce que la tête se détache et un final apocalyptique… Pour les plus résistants.
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Critiques par David-Olivier |
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