Des Films (MN) |
Attention aux photos qui risquent de choquer les plus jeunes
Mad Stylist
Réalisateur :
Stephan Yip Tin Hang. Histoire :
un tueur en série, dont la « signature » est de laisser ses
victimes parées d’une superbe coiffure, se fait surprendre par une
jeune femme mentalement retardée. Il décide tout d’abord de la tuer
mais se ravise et la ramène à la maison. Deux policiers sont sur leur
piste. Brève critique : encore une fois, des scènes de tension – mention spéciale au psychopathe Wong Hei - sont réduites à néant par la juxtaposition de séquences sensées être comiques (et Michael Wong ne peut être drôle que malgré lui…). Les effets gores sont plutôt rares, sans doute une conséquence du faible budget du film. Pour amateurs seulement ! (voir aussi Zéni) Malevolent Male
Réalisateur :
Lin Chi Fan. Histoire :
pas visionné. Brève
critique : pas visionné. A Man And A Woman
Distribution : Chan Wing Chi, Ken Tong Jan
Yip, Michael Tiu Dai
Yue,
Chi Lee, Charlie Cho Cha
Lee. Histoire :
pas visionné. Brève
critique : pas visionné. A Man Of Nasty Spirit
Réalisateur :
Jeng Wai Lung. Histoire :
sous la dynastie Ming, un monstre pouvant revêtir les formes féminine et
masculine s’évertue à détruire une famille. Brève
critique : un récit incompréhensible mais ponctué de nombreuses scènes
d’action et d’érotisme. Décervelé et sympathique. The Maniacal Beauty On
Réalisateur :
Wong Gam Din. Histoire :
pas visionné. Brève
critique : pas visionné. The Map Of Sex And Love
Réalisateur :
Evans Chan Yiu Shing Histoire :
pas visionné. Brève
critique : pas visionné. A Matter Of Life Or Death
Distribution :
Ken Tong Jan Yip, Maria Tung Ling, Yau Yuk Yue. Histoire :
pas visionné. Brève
critique : pas visionné. Men Behind The Sun(aussi connu sous les titres : Camp 731, Squadron 731, Man Behind The Sun)
Réalisateur :
Mau Dui Fai. Histoire :
la vie au Camp 731, triste prison japonaise durant le conflit qui opposa
la Chine au Japon, dans lequel des tests bactériologiques furent effectués
sur des détenus. Brève
critique : Men Behind The Sun est l’archétype du film
racoleur, pervers et hypocrite. Selon le réalisateur, c’est un film
quasi documentaire sur les exactions commises par des scientifiques
appartenant à l’armée japonaise dans un camp situé en Mandchourie. Le
but serait donc louable : montrer aux spectateurs la cruauté humaine
et faire que cela ne recommence jamais. Bluff ! On n’est pas devant
le magnifique Nuit Et Brouillard (Alain Resnais) ici : aucune
retenue, subtilité ou émotion. Le récit n’est qu’un prétexte pour
nous montrer un maximum de tortures, de scènes chocs à la limite du
soutenable (enfant enterré dans la neige, congélation des mains d’une
femme avant de les plonger dans l’eau bouillante puis d’arracher la
chair jusqu’aux os, crucifixion de prisonniers, un homme placé dans une
chambre à haute pression jusqu’à ce que ses intestins sortent de son
ventre, gazage d’une mère et sa fille, expérimentations chimiques…).
Certaines séquences sont d’ailleurs trop bien faites pour être truquées :
un chat dévoré par des rats affamés qui sont ensuite aspergés
d’essence et brûlés (qui pourrait croire que le réalisateur s’est
fait suer à mettre au point des effets spéciaux pour ce passage ?),
un enfant autopsié en gros plan sous nos yeux (là encore, on dit qu’il
s’agit d’un vrai cadavre !)… Les situations extrêmes s’enchaînent
à grande vitesse pour nous amener à pas grand chose. Men Behind The
Sun, financé par la République Populaire de Chine, apparaît plus
comme une production raciste anti-japonaise que comme une réflexion sur
la bestialité humaine. Le réalisateur a un jour déclaré qu’un
spectateur est décédé d’une crise cardiaque en plein milieu du
film… était-ce devant l’horreur ou la débilité affichées devant
ses yeux ? Mistress
Réalisateur :
Crystal Kwok Gam Yan. Histoire : un bel et brillant homme d’affaires embauche une professeur pour apprendre l’Anglais à sa maîtresse chinoise. Les deux femmes sympathisent, mais lorsque le couple se brise, la professeur décide de prendre la place vacante…
Brève critique : les réalisatrices sont assez rares dans le milieu du cinéma hongkongais et il est réjouissant de noter qu’elles font souvent des œuvres fortes et sensibles. Crystal Kwok, dont c’était le premier film, est à la fois réalisatrice, co-scénariste et co-productrice. Autant dire qu’elle n’a pas voulu être dépossédée de son œuvre à un moment où à un autre du stade de fabrication. La mise en scène est intelligente et créative, étonnante pour un premier pas ! L’histoire, elle, est particulièrement bien traitée, d’une manière très originale pour un cinéma local plutôt macho : tout est centré sur le point de vue des femmes. Un excellent film qui analyse en profondeur les relations homme-femme. My Better Half
Distribution :
Lam Yee Hung. Histoire : trois récits sur les problèmes que rencontrent des femmes avec leur mari. Brève
critique : très belle photographie, esthétique travaillée, mais un
scénario qui se traîne (malgré quelques bonnes idées)… Les scènes de
sexe sont assez nombreuses et satisferont les amateurs. Un catégorie III
au-dessus de la moyenne. My Honey
Distribution :
Lee Chung Ling, Chan Pooi Kei, Wong Oi Mei. Histoire :
pas visionné. Brève
critique : pas visionné. My Virgin
Réalisation :
Dik Choh Sai. Histoire :
pas visionné. Brève
critique : pas visionné. My Wife’s Lover
Réalisateur :
Kevin Chu Ga Wang. Histoire :
un couple qui travaille dans la même agence de publicité, fatigué par
la routine, va chercher des aventures extra-maritales. Brève
critique : un drame érotique chic et classieux, dans le milieu mode
de la publicité. De belles scènes de sexe mais un tempo parfois un peu
lent. Une bonne surprise toutefois ! Naked Killer
Réalisateur :
Clarence Ford (Fok). Histoire : un policier tombe amoureux d’une femme appartenant à un redoutable gang de tueuses dirigé par une lesbienne. Brève
critique : tout est fait pour satisfaire le public, sans aucune prétention
artistique, bien entendu, et sans retenue. Naked Killer est un
cocktail de tous les produits en vogue à l'époque de sa réalisation :
un soupçon d'intrigue policière (tendance serial killer - on connaît le
succès remporté par Silence of the Lambs), quelques doses de
kung-fu féminin (très à la mode - voir la série des In the Line of
Duty), quelques larmes de sexe (avec la mignonne Chingmy Yau, alors
compagne de Wong Jing) et des touches de gore. Ce savant petit mélange a
fait d'une œuvrette très moyenne un film culte à l’étranger,
particulièrement aux États-Unis, et lui a valu plusieurs suites, sous le
titre évocateur des Raped By An Angel (succédanés reliés de très
très loin à l’original...). Surestimé mais pas déplaisant. Note : critiques approfondies du dvd et du film
sur HKC1. Naked Party
Distribution :
Bessie Chan Ming Kwan, Siu Leung. Histoire : pas visionné. Brève
critique : pas visionné. Naked Poison
Réalisateur
: Chin Man Kei. Histoire : le petit-fils d’un docteur en médecine chinoise découvre que potions et herbes peuvent lui procurer du pouvoir. Il n’hésitera pas à s’en servir pour assouvir fantasmes et vengeance… Brève
critique : une catégorie III fauchée et plutôt sympathique. Tout
est là pour le plaisir pervers du spectateur : de belles (et moins
belles) femmes souvent dévêtues, un méchant vraiment débile et inquiétant,
de l'humour macabre et parfois potache et, cerise sur le gâteau, un scénario
bien fichu. Il faut dire que Chin Man Kei n'en est pas à son coup d'essai
dans la catégorie III et qu'il a à son actif la réalisation de The
Fruit Is Ripe (1999), la production de The Fruit Is Swelling
(1997) et le scénario de l'excellent et déjanté The Eternal Evil Of
Asia (1995). Mais là, et cela mérite d'être souligné, le film
comporte des scènes violentes absentes de ses précédentes œuvres : ce
n'est pas l'histoire d'une gentille fille qui découvre le sexe (The
Fruit Is Swelling), mais celle d'un malade qui trouve le moyen
d'assouvir ses phantasmes et d'extérioriser ses pulsions animales. On frôle
par moment le Red To Kill… Note : critiques approfondies du dvd et du film
sur HKC1. Naked Rose
Réalisateur :
Yeung Jing. Histoire : une jeune fille n’arrivant pas à percer dans le milieu de la mode tombe sous la protection d’un policier. Brève
critique : un navet. Scénario stupide, acteurs et réalisateur en
dessous de tout, peu de sexe. Naked Weapon
Réalisateur
: Tony Ching
Siu-Tung. Histoire : de toutes jeunes filles sont capturées à Hong Kong, élevées à la dure dans un camp militaire perdu sur une île déserte et entraînées afin de devenir des tueuses professionnelles. Sur plusieurs dizaines de « candidates », une seule sera retenue ; elle aura dû auparavant se débarrasser de toutes ses concurrentes... Brève
critique : un pur film d'exploitation, racoleur et violent
(certaines scènes sont « limites » - le viol des trois jeunes
femmes -, voire carrément impensables dans une production américaine -
les meurtres d'enfants à répétition). On sait depuis longtemps que
c'est la spécialité de Wong Jing, avec parfois d'indéniables réussites,
avouons-le, mais il est curieux de retrouver le grand Ching Siu-Tung
(affublé d'un prénom américanisant) à la mise en scène. Et c'est du
reste pour le plus grand bénéfice du film : je n'ose imaginer ce qu'un
quelconque tâcheron aurait pu faire d'un scénario aussi peu brillant !
Le récit a d’ailleurs de fortes similitudes avec le Battle Royale
de Fukusaku et le Nikita de Besson. Deux immenses succès à Hong
Kong - et dans le monde -, dont certains réalisateurs ne se sont toujours
pas remis, semble-t-il... Le récit est plein de poncifs et prévisible
(le policier qui s'éprend de sa proie, la mort d'une des deux amies...),
mais c'est en quelque sorte inhérent au genre. Le
résultat est mitigé. Autant la première moitié du film, qui met en
place l'histoire, est haletante, autant la seconde moitié, du moment où
l'inspecteur de la CIA (Daniel Wu) tombe amoureux de Maggie Q, est lente
et inintéressante. C'est d'autant plus dommage que Ching Siu-Tung nous
offre de très belles et inventives chorégraphies, parvenant même à
nous faire oublier que ses héroïnes n'ont que peu de talents martiaux. Les
effets spéciaux sont utilisés avec parcimonie et l'on ne peut que déplorer
l'utilisation, de plus en plus répandue dans le cinéma hongkongais, de
l'anglais comme langue de tournage. Parmi les acteurs, seul Daniel Wu
n'est pas très convainquant et l'on a du mal à croire à son aventure
sentimentale. Mais il faut dire qu'il n'a pas la part belle devant ces
femmes « surhumaines ». Il est amusant de retrouver au casting
Cheng Pei Pei qui poursuit son retour sur les grands écrans après des
années de silence. Un film moyen pour les fans de cinéma d'action. Note : critiques approfondies du dvd et du film
sur ici. Narrow Escape(aussi connu sous le titre : Men Behind The Sun 3)
Réalisateur :
Godfrey Ho Jeung Keung. Histoire :
les forces russes et coréennes approchant, l’armée japonaise est sommée
de faire disparaître toute trace de leurs exactions avant de quitter le
camp d’expérimentation humaine n°731. Brève
critique : un navet en plus d’être une arnaque totale ! Les
seules scènes chocs de ce « film » sont reprises des deux précédents
opus de la triste et nauséeuse série Men Behind The Sun. A
fuir ! New Tenant
Réalisateur :
Anthony Wong Chau-Sang. Histoire :
un écrivain venant de sortir d’asile psychiatrique décide d’emménager
dans un immeuble voué à une proche destruction. Des événements étranges
liés à une pendule se produisent dès son arrivée… Brève
critique : quel peut être le résultat d’un film réalisé, mis en
musique, co-écrit et joué par un des plus grands acteurs outranciers
hongkongais (un des plus grands acteurs tout court, d’ailleurs !),
Anthony Wong, et dédié à une tortue morte ? Hé bien cela donne un
film constamment créatif, parcouru d’images très fortes, donnant
parfois la chair de poule, mais non sans quelques défauts. New Tenant
n’a tenu l’affiche que 5 jours à Hong Kong et rapporté près de 55
000 dollars hongkongais. C’est ce qui s’appelle un bide… On notera
l’apparition amicale du copain Herman Yau. Night Caller
Titre
français : La Nuit de l'assassin Histoire : une femme est brutalement assassinée sous les yeux de sa fille. L’enquête mène la police au directeur d’une agence de mannequins qui est lui aussi sauvagement tué. Brève critique : un giallo hongkongais ! On se croirait dans un film de Dario Argento : même ambiance, même milieu (je soupçonne le réalisateur d’avoir beaucoup apprécié Tenebrae) et aussi peu d’humour. Le résultat est une œuvre originale et de qualité. Nuclear Weapon
Réalisateur :
Mau Kin Tak. Histoire : pas visionné. Brève critique : pas visionné.
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Critiques par David-Olivier |
Les articles n'engagent que leurs auteurs. Toute reproduction d'un article du site en vue d'une édition doit faire l'objet d'une demande. Les photos utilisées pour illustrer ce site sont tirées de magazines, d'autres sites ou de VCD. Si les personnes possédant les copyrights sur ces photos ne souhaitent pas les voir figurer dans ce site, qu'elles nous préviennent, nous les retirerons.
|