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Résumé + Critique

Fiche DVD

Résumé : Stephen Chow est Tong Pak Fu, un artiste réputé et vénéré dans les domaines de la peinture, la calligraphie et la poésie. Alors qu'il pourrait tout avoir pour être heureux, il est entouré de huit épouses qui passent leurs journées à jouer au mah-jong et n'ont aucune considération pour ses grands talents. Un beau jour, il croise une jeune fille (Gong Li) et en tombe éperdument amoureux. Elle est cependant dame de compagnie dans une grande maison et il n'a d'autre choix que de se vendre en tant que valet afin de pouvoir l'approcher et la séduire. Mais leurs familles sont ennemies, et les rivalités resurgissent. Après plusieurs combats contre de puissants guerriers aux incroyables pouvoirs, nos tourtereaux pourront alors s'aimer.

Critique  de David-Olivier : Disons-le tout de suite, The Flirting Scholar est une grande réussite dans le genre bien particulier de la comédie mo lei tau. Lee Lik-Chi, Vincent Kok et Stephen Chow s'en sont une nouvelle fois donnés à coeur joie pour nous offrir un mélange d'humour non-sensique, d'absurde, de comique visuel et de belles scènes d'action.
The Flirting Scholar, c'est le film qui, en 1993, est resté au box-office devant Fong Sai Yuk, The Bride With White Hair, The Heroic Trio et Once Upon A Time In China III. Seul Jurassik Park aura réussi à le détrôner ! Un véritable exploit pour un film porté par un seul homme.
Une fois encore, la trame de ce film de Stephen Chow sent le réchauffé : un homme qui semble tout avoir (gloire, fortune...) mais auquel il manque une chose pour le rendre vraiment heureux. Ici, c'est une femme, en la personne de la superbe Gong Li (qui retrouver Stephen Chow après un trépidant et fort drôle God Of Gamblers III : Back To Shanghai). Et notre héros passera donc tout son temps à essayer de la conquérir. Mais malgré tout, les scènes d'anthologie se succèdent à la vitesse grand V : elles sont bien trop nombreuses pour être énumérées ici. Citons simplement Natalis Chan utilisé comme pinceau vivant pour peindre une toile gigantesque (ses tétons pour des boutons de fleurs, ses pieds pour des nuages... et son sexe pour la langue d'un faucon !), le "combat" pour connaître le plus pauvre de deux ères, la danse de Gong Li avec les miséreux, le rap chinois interprété par Stephen Chow, le spot publicitaire ventant des poisons, les quatre érudits et le travesti, les "quatre voleurs pervers", le "viol" de Natalis Chan dans la prison, le coup de pied qui rend affreux (pauvre Gong Li...) et son coup de poing antidote, la pêche à la mariée...

Les seconds rôles sont savoureux (même si on notera l'absence de Ng Man Tat, remplacé, dans son, par Natalis Chan) : les deux fils du maître de maison, abrutis et difformes, les quatre érudits (dont Francis Ng), les "quatre voleurs pervers", Cheng Pei Pei, figure mythique des films d'arts martiaux des années 60 dans le rôle de la maîtresse de maison, Natalis Chan, qui remplace ici Ng Man Tat dans le rôle de souffre douleur et l'éternelle nymphomane des films hongkongais (qu'on retrouve dans un personnage très proche dans Wing Chun)...
En conclusion, The Flirting Scholar fait partie des meilleurs films de Stephen Chow. (A noter qu'il a été classé en Catégorie III pour sa "vulgarité", ce qui constitue un excellent argument d'achat pour les fanatiques de l'acteur !)

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